Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La Banque mondiale impose sa charte anticorruption

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La Banque mondiale impose sa charte anticorruption

    Paul Wolfowitz , le président de la Banque Mondiale a réussis à imposer la charte « mains propres » visant à lutter contre la corruption des Etats qui permettra à la BM de réduire ou supprimer des aides ou crédits en raison de "mauvaise" gouvernance . L’idée en tant que telle est bonne et généreuse en ce sens que son credo est que " L'argent est indispensable, mais il doit aller dans la poche de ceux qui en ont besoin et non celle de fonctionnaires malhonnêtes » seulement les Etats-Unis sont les principaux bailleurs de fonds et tout dépend de leurs doses d'objectivité et de neutralité et d'intégrité, ce n'est pas pour rien que Bush a placé Paul Wolfowitz à la tête de la BM et sa victoire n'en est qu'une illustration

    =====

    Paul Wolfowitz n'a peut-être pas gagné la guerre contre la corruption, mais il vient d'emporter une bataille. Le document, très contesté, qu'il avait préparé sur « la stratégie en matière de gouvernance et la lutte contre la corruption », a finalement été adopté hier à Singapour par le Comité de développement de la Banque mondiale, son instance d'orientation. Depuis son arrivée en juin 2005 à la présidence de la Banque, le plus gros bailleur d'aide au monde, l'ancien secrétaire américain à la Défense en a fait sa priorité absolue. « L'argent est indispensable, mais il doit aller dans la poche de ceux qui en ont besoin et non celle de fonctionnaires malhonnêtes », telle est son antienne.

    Dans le texte on lit ceci : « Les ministres sont-ils d'accord pour que la Banque reste engagée et que dans des circonstances exceptionnelles le financement (NDLR : l'aide) puisse être réduite soit suspendue pour des raisons de gouvernance ? » C'est cette sorte de conditions, conduisant à soumettre les crédits à des exigences d'honnêteté des bénéficiaires, qui posaient problème. La secrétaire au développement britannique, Hilary Benn, a même menacé de suspendre une aide exceptionnelle de 90 millions de dollars, si ce principe n'était pas modifié.

    Malgré tout, la charte « mains propres » de Wolfowitz a fini par être avalisée. Elle sera étroitement contrôlée, comme l'explique Brigitte Girardin, la ministre française à la Coopération, qui participait au Comité de développement (la France est l'un des 24 pays membres).

    Les gouvernements associésTout d'abord la direction de la Banque mondiale devra en référer plus étroitement à son conseil d'administration qui siège en permanence à Washington (les représentants des États). Par ailleurs le Conseil du développement estime que la bonne gouvernance ne saurait se ramener à la seule question de la corruption. Enfin « tout ce qui sera fait en cette matière doit l'être en association avec les autorités gouvernementales des pays », rappelle Brigitte Girardin. Pas question que la Banque se fasse juge des choix politiques des États, mais seulement de leur mise en oeuvre. En outre la tentation de Paul Wolfowitz de déborder les gouvernements en associant les organisations non gouvernementales (ONG) à sa croisade a été remise en cause.

    Pas de « droit d'ingérence ». Pour le reste, les chiffres de l'aide multinationale que centralise la Banque mondiale ne marquent aucun recul pour l'année écoulée, au contraire. Ils se décomposent en trois lignes : 9,5 milliards de dollars pour les prêts très concessionnels de l'Association internationale pour le développement (moitié pour l'Afrique) ; 6,5 milliards en faveur du secteur privé à travers l'International Finance Corporation, et 14,2 milliards pour les crédits de la Banque internationale pour la reconstruction. Dans un tout autre registre, le Comité du développement s'est inquiété du réendettement de certains pays d'Afrique, « de façon informelle ». Façon de désigner les crédits bilatéraux de la Chine et de l'Inde, en dehors de tout code de bonne conduite internationale.

    Par Le Figaro

  • #2
    Il nous faut absolument cette charte anticorruption. D'après le dernier rapport de la BM, la corruption a gagné du terrain en Algérie en 10 ans de 1996 à 2006.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

    Commentaire

    Chargement...
    X