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Assassinats, Agressions, vols et viols en hausse : pourquoi les Algériens sont violents

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  • Assassinats, Agressions, vols et viols en hausse : pourquoi les Algériens sont violents

    La violence gagne tous les espaces de la société. à Alger ou dans d’autres villes du pays, le rythme est ahurissant. Hostilité facile, rejet de l’autre, rapport de force systématique. Dans la rue, sur les routes, dans les écoles, dans les administrations et jusque dans les foyers. Eclairage.


    Pour tout et pour un rien. Le coup de colère explose.
    A l’est du pays, Batna, une jeune étudiante, âgée de 19 ans, se fait poignarder par son père pour avoir refusé de porter le niqab. C’était le 5 octobre dernier. Annaba, toujours à l’est du pays, à la même date, deux surveillantes se font agresser par un élève armé d’un couteau. L’une d’elles était enceinte.
    A l’ouest du pays, Oran, quelques jours plus tard, un médecin et son frère se font lyncher publiquement par une horde de jeunes armés de sabre.
    Au Centre du pays, Tipasa, dans la commune de Fouka, une horde de jeunes prennent d’assaut un domicile pour agresser plusieurs jeunes filles qui y habitent, en présence même de leur père. La tentative de viol est évitée in extremis par les services de sécurité. En Kabylie, des affrontements entre habitants de plusieurs villages et bidonvilles éclatent le 10 octobre, à l’est de Tizi Ouzou dans la région de Oued Aïssi: 13 personnes ont été blessées.
    Au sud, les affrontements entre malékites et ibadites à Ghardaïa, au début du mois d’octobre, s’embrasent durant deux jours et se poursuivent même tard dans la nuit.
    Aux quatre points cardinaux, la même violence qui gagne tous les espaces. Sous toutes ses formes. Dans les écoles, sur les routes, dans la rue, dans les administrations et jusque dans les foyers. Il faut être constamment sur ses gardes. A pied ou en voiture, avancer au rythme d’une tension qui scande le tempo de la vie en collectivité. A Alger ou dans d’autres villes du pays, le rythme est le même. Celui de l’hostilité facile, du rejet de l’autre, du rapport de force systématique.
    «Tous en quête de Hnana et de qima»
    «C’est la bagarre partout, 3yite mehad echaab (je suis fatigué de cette société)», lâche Hamid, la trentaine. Il se remet mal d’une mauvaise bagarre. «Des jeunes ont dit des injures alors que j’étais de passage avec ma femme, comme pour me provoquer. Je leur ai demandé de corriger leur langage et de respecter notre présence, ça a vite dérapé», raconte-t-il. « T’hamawli (ils se sont ligués contre moi), l’un d’eux avait un couteau. Heureusement que ma femme a pu se mettre à l’abri dans la voiture.» Hamid s’en sort avec trois points de suture et un refus catégorique de porter plainte. «Ils ont repéré où j’habite, je ne veux plus avoir affaire à eux ! » lâche-t-il dépité. L’agressivité frappe. Pour une place de parking, à cause d’un document administratif qui tarde à venir, de files d’attente que personne ne respecte, pour une réponse maladroite, un regard de travers, un mot de trop.
    Pour un trépignement. Pour tout et pour un rien. L’instinct de survie de chacun semble se jouer au moindre contact. «Cette société est violente, secouée par des conflits au sein des lieux les plus intimes, alors que tous et toutes sont en quête de ‘‘hnana’’ (tendresse) et de ‘‘qima’’ (estime)», tranche la sociologue Fatma Oussedik, membre du réseau Wassila. Quand la tendresse est perçue dans l’imaginaire collectif comme une preuve de faiblesse et que l’estime de soi est malmenée par tellement de facteurs sociaux (crise du logement, chômage, hogra, pauvreté, inégalités sociales, etc.), le malaise s’installe, les esprits s’échauffent et les réactions deviennent vives.
    Le besoin de dominer l’autre sans respecter ses droits devient une nécessité. Stress et rejet régissent la confrontation à l’autre. La bagarre peut surgir à n’importe quel moment. Verbal d’abord, parce que facile. Puis, on en vient aux mains. Tellement de fois. Quand l’adversaire n’est pas muni d’une arme blanche, le pire peut être évité. Près de 13 000 affaires de coups et blessures volontaires et 12 500 autres d’agressions à l’arme blanche ont été traitées par les services de police durant le premier semestre de l’année. Combien d’autres on pu brandir leurs armes ou donner leurs coups sans être inquiétés ou signalés à la police ?
    Coups et blessures volontaires
    «La violence évolue crescendo dans notre pays», estime le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (Forem). «Cette floraison de manifestations de la violence sociale est liée à la dislocation de la famille, à la prépondérance aujourd’hui de petites familles où l’absence des parents est patente, entraînant une absence d’éducation, une permissivité excessive face aux excès des enfants», poursuit encore le professeur Khiati. La peur rythme les pas et se banalise. 400 affaires de meurtre ont été recensées par les services de sécurité durant les neuf premiers mois de l’année en cours.
    35 984 affaires d’atteinte aux personnes ont été répertoriées par la police en seulement six mois, début 2013. Mais il n’y a pas moyen de quantifier cette violence insidieuse, symbolique, tellement difficile à délimiter mais qui habite tous les espaces et qui défient par ses conséquences tous les bilans de la criminalité. «Il y a de la violence dans les regards, dans la voix, dans les gestes, surtout contre les femmes», insiste Djamila, une quadragénaire qui comme beaucoup de femmes (lire article ci-contre), évite à tout prix la rue. «On ne peut pas marcher dans la rue sans se faire embêter, attaquer verbalement ou encore sans risquer un vol ou une agression en bonne et due forme», ajoute-t-elle.
    Violence au sommet de l’État
    La tension et l’insécurité rythment les heures qui passent dans la ville qu’on ne traverse que pour régler ses factures, faire ses courses et gérer son quotidien. Et tant pis pour les loisirs. La culture du plaisir étant mal vue, chacun s’enferme dans sa peur. La violence et le stress habitent le quotidien. Une épidémie qui n’épargne aucune caste. Elle s’exerce même au sommet de l’Etat (lire entretien en page 3), notamment à travers une répression policière qui ne pardonne aucune catégorie sociale (médecins, enseignants : tous les fonctionnaires contestataires).
    Les rapports entre l’administration et le citoyen sont tendus et l’ordre hiérarchique est souvent exploité pour dominer et asservir l’autre. La violence cerne tous les espaces. Les faits divers noircissent les journaux chaque jour, nous rappelant que quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays. L’Algérien a-t-il la violence facile par rejet de sa propre personne ? Y a-t-il un malaise profond sur lequel on n’ose pas mettre de mots ? Pour beaucoup, dont des gouvernants, la question semble réglée : «Echaab m’rid ou machi merabi (le peuple est malade et mal éduqué).» Comme si ça suffisait à tout expliquer. Comme si toute autre réponse pouvait faire encore plus peur.



    Fella Bouredji

    el watan 19/10/13
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Assassinats, Agressions, vols et viols
    ils ont toujours existé !!!

    pourquoi les Algériens sont violents
    majam3ouche yaw
    pourquoi les drogués sont violents ? c'est mieux comme ça !

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    • #3
      ils ont toujours existé !!!
      Mallow

      a bon va demande a ton père a ce que dans les années un jeune de 15 ans avait sur lui une arme blanche de 15 cm !

      la vie de l être humain a aucune valeur en Algérie si tu retrouve en face de certaine personne en mauvaise endroit alors la ne compte pas sur les gens pour t aider ! chacun te dira c est pas mon problème !

      Commentaire


      • #4
        ils ont toujours existé !!!
        Ah non, il y a quelques années voir des bandes de jeunes armées de sabres n'existait pas!

        Sinon pour le reste, il faut la bâton, comme sous Boumediène!
        “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

        Commentaire


        • #5
          Assassinats, Agressions, vols et viols
          je parlait de ça moi

          je n'ai pas mentionné les sabres


          a bon va demande a ton père a ce que dans les années un jeune de 15 ans avait sur lui une arme blanche de 15 cm !
          c'est conformé il avait un..... il faisait parti des scouts

          [QUOTE]la vie de l être humain a aucune valeur en Algérie si tu retrouve en face de certaine personne en mauvaise endroit alors la ne compte pas sur les gens pour t aider ! chacun te dira c est pas mon problème ! [/QUOTE]


          tu exagère Vymp!! pas à ce point !
          faut voir la Syrie dans ce cas

          retrouve en face de certaine personne en mauvaise endroit alors la ne compte pas sur les gens pour t aider
          voila tu l'as dis .....au mauvais endroit
          parce que c'est .... "Shangri La" ailleurs

          dans toutes les sociétés on retrouve ces fléaux

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          • #6
            La violence ne cesse d'augmenter en Algérie, c'est un fait qu'on ne peut pas nier.

            Quand les adolescents sortent des couteaux au moindre conflit, quand des hordes de voyous s'affrontent avec des couteaux et des sabres sans que la police n'ose s'en mêler, je ne parle même pas des agressions, vols de sacs et bijoux et des cambriolages...

            Bien sûr il y a de plus en plus de violence, tant est si bien que je me sens beaucoup plus en sécurité dans tous les pays que j'ai visité qu'en Algérie, c'est malheureux à dire, mais bien vrai.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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            • #7
              article bidon, largement exagéré.

              personne ne niera la violence en Algérie, mais je vous rappel qu'il a peu, on trouvait des cadavres dépourvus de tête gisant dans des marres de sang.

              c'était quand, il y a dix ans? les attentats retentissent toujours.

              est-ce que c'est exagéré de dire que l’Algérie...l'algérien, n'a jamais connu plus de dix ans de paix?

              colonisation - dictature - plus de dix ans e terreur - criminalité.

              c'est le parcourt d'une nation ca?

              il y a plus de vols, plus d'agressions, plus d'assassinats? non ... les crimes ont baissé si ce n'est qu'ils ont changé de nature...aujourd'hui, celui qui veut ta peau n'est pas un français venu te rendre plus civilisé, ce n'est pas un terroriste fanatique, c'est ton voisin.

              nous vivons une époque de violence inouie, à la télé, les JV, le web ...

              la morale est sauvagement réprimé; le badboyisme est promu ... l'hyper capitalisme exige que tu sois toujours au top, portable dernier cri, voitures flambant neuf, tu n'as rien tu ne vaux rien...et qui accepterait de n'être rien? VOUS?

              ah les portables, le petit crime parfait ... quand les portables ont t-ils apparus en algérie?

              mieux encore, depuis quand très riches et très pauvres partages le même quartier? la même ville? d'où viennent ces nouveaux riches que ni les services des impots ni l'état ne sont venu inquiéter? ils en poussent comme des champignons...une ascension sociale, en deux ans c'est comme si que des milliers ont gagné au loto.

              de quoi créer une frustration, parce que avant, la misère était quasi générale, maintenant, l'écart entre deux classes, l'une très minoritaire et l'autre très majoritaire augmente de jour en jour.

              il y a des caméras partout...de quoi choquer, de quoi faire angoisser...


              vous dites que les algériens sont violents? je n'ai personnellement jamais levé la main sur quelqu'un sans son accord.

              aya fissa3!
              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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              • #8
                Cette violence n'est pas propre aux algériens nos voisins marocains sont confrontés aux mêmes problèmes que nous sans parler des lybiens,tunisiens et egyptiens.La mauvaise gestion politique ainsi que les inégalités de plus en plus flagantes ménent vers ses situations.
                Dernière modification par nedromi, 19 octobre 2013, 19h00.

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                • #9
                  tu exagère Vymp!! pas à ce point !
                  faut voir la Syrie dans ce cas
                  Mallow

                  bon je nie pas que ça a diminue par rapport au années précédente !
                  quelque témoignage !



                  ps pour la Syrie j ai vu des vidéos que je doute que toi tu pourra les voir mais je te dis qui sont en guerre aussi nous avons fait des trucs incroyable inimaginable en algérie ! mais c est la peine de parler de ca c pas le sujet !
                  Dernière modification par absent, 19 octobre 2013, 17h38.

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                  • #10
                    l être humain a aucune valeur en Algérie
                    c'était surtout ça qui était un peu .....
                    c'est pour ça que je t'ai parlé de la Syrie ,
                    c'est vrai nous sommes passé par des moments terribles en Algérie ......

                    mais ...y aura toujours des vols, viols , agressions ..ça fait parti de la vie ....

                    que tôt ou tard,il finira par s'entretuer inevitablement...
                    Allah yahdik daralbida
                    Allah y'chafi guelbek

                    Commentaire


                    • #11
                      c'était surtout ça qui était un peu .....
                      mallow

                      je crois que des fois c est la colère qui te fait écrire des choses comme ça a chaud ! marre en Algérie on parle que des choses négative même les belles chose sont tache par de la corruption etc etc alors tu comprend notre désarroi !
                      je pense que tu vie ici comme moi alors je sais que tu me comprend parfaitement .
                      Dernière modification par absent, 19 octobre 2013, 18h56.

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                      • #12
                        Ah non, il y a quelques années voir des bandes de jeunes armées de sabres n'existait pas!
                        "quelques années" ? combien ? où ça ? en france ou dans ton fameux village en kabylie ?

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                        • #13
                          "quelques années" ? combien ? où ça ? en france ou dans ton fameux village en kabylie ?
                          Disons plutôt dans un pays vaste appelé Algérie et dont 95% du territoire t'est inconnu!
                          “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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                          • #14
                            Disons plutôt dans un pays vaste appelé Algérie et dont 95% du territoire t'est inconnu!
                            Dixit le nouveau débarqué lol

                            T'as pas répondu, des jeunes armés de sabres n'existaient pas, quand exactement ? Vas y, réponds, puisque tu connais si bien l'Algérie .. et je ne parle pas de la france ni de ton village en kabylie

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                            • #15
                              Myst

                              Sors de ton appart et demande aux Algériens du pays, pas de ton quartier hein, ils savent tous eux!
                              “Le cours évolutif du progrès européen pendant ces trois cents dernières années pourrait se résumer à seulement quatre mots: égoïsme, massacres, impudeur et corruption.” Yan Fu

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