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Censure folle de l'Internet au Maroc : le point au samedi 19 octobre 2013

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  • Censure folle de l'Internet au Maroc : le point au samedi 19 octobre 2013

    - Les sites lakome.com et fr.lakome.com sont bloqués depuis le 17 octobre par Maroc Telecom et Inwi sur l'ensemble du territoire marocain.
    - Le nouveau site fr.lakome.info (créé le 17 octobre avec un nouveau nom de domaine) est lui aussi bloqué au Maroc depuis le 18 octobre par les deux opérateurs.
    - Le site miroir lakome.reflets.info, mis en place par le site français Reflets.info le 17 octobre, est lui aussi bloqué sur l'ensemble du territoire.
    - Par ailleurs, Maroc Telecom semble faire du zèle. Le site Reflets.info est inaccessible depuis le 18 octobre pour les internautes utilisant l'ADSL de Maroc Telecom, partout au Maroc.
    - Certains services d'Amazon (Instagram, Pinterest, Heroku) ont eux aussi été bloqués sur l'ADSL Maroc Telecom le 19 octobre, uniquement à Rabat pour le moment.
    - Heroku héberge le site miroir de lakome.com, lako.me, crée le 17 octobre, et qui est lui aussi bloqué sur l'ensemble du territoire marocain par Maroc Telecom et Inwi.

    Par lakome
    Dernière modification par Elghifari, 19 octobre 2013, 16h41.

  • #2
    ALI ANOUZLA FERME LAKOME


    Lakome est inaccessible depuis ce jeudi. Selon son entourage proche, son directeur, Ali Anouzla, a demandé à l'hébergeur de le suspendre provisoirement.

    Ali Anouzla a fermé son site électronique d’information, Lakome, dont il est le seul directeur et responsable éditorial, ont déclaré jeudi à Le360 des membres de son entourage. Ces derniers ont rappelé le communiqué publié par Ali Anouzla le 14 octobre et remis à son avocate ainsi qu’à sa famille proche. "Le site a été fermé par Ali Anouzla et l’hébergeur du site a été informé pour qu’il arrête d’une manière provisoire ce journal électronique. Anouzla ne peut diriger ce site alors qu’il se trouve en prison", poursuit son entourage. Contactés par Le360, les avocats d’Anouzla ont confirmé la demande de la fermeture du site électronique formulée par le journaliste.

    Dans son communiqué, Anouzla a remercié les personnes qui l’ont soutenu dans cette épreuve et affirmé son innocence par rapport aux accusations (il est poursuivi pour apologie du terrorisme) et a annoncé la fermeture de son site, étant donné qu’il ne peut pas en assumer la responsabilité alors qu’il est en détention provisoire. Certains proches d’Ali Anouzla considèrent que la décision de fermer provisoirement le site par son directeur légal viserait à dégager toute responsabilité dans sa gestion. Selon des sources proches de Ali Anouzla, "il n’existe aucune délégation officielle accordée à autrui pour assumer cette charge très lourde à la place du directeur Anouzla". Allusion faite à Aboubakr Jamai, responsable de la version francophone, qui avait démenti l'arrêt des deux versions arabophone et francophone du site.
    360.ma

    Aboubakr Jamaï refuse de fermer le site, un journaliste démissionne


    L’affaire Lakome connaît un nouveau rebondissement. Le journaliste Hamid Mahdaoui, le bras droit d’Ali Anouzla, a démissionné de la rédaction du site. Une décision qui intervient quelques heures après le refus d’Aboubakr Jamaï de fermer Lakome.com.

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    • #3
      Envoyé par Barthez :
      ALI ANOUZLA FERME LAKOME


      Lakome est inaccessible depuis ce jeudi. Selon son entourage proche, son directeur, Ali Anouzla, a demandé à l'hébergeur de le suspendre provisoirement.
      @Barthez : ton info est contredite par ce qui suit :


      Précisions publiées sur Lakome :

      Quelques faits établis
      Si Aboubakr Jamai et la rédaction de Lakome, dont le seul objectif est de faire libérer Ali Anouzla, n'ont pas encore en main toutes les informations nécessaires, plusieurs observations s'imposent :
      - Les sites lakome.com et fr.lakome.com ne sont pas fermés. Leur hébergeur n'a pas été contacté, ni par maitre Semlali, ni par Ali Anouzla lui-même, ni par les autorités marocaines.
      - Aucune notification officielle n'a été envoyée ni à l'hébergeur ni au propriétaire du nom de domaine lakome.com (qui n'est pas Ali Anouzla).
      - Les sites lakome.com et fr.lakome.com sont toujours accessibles dans le monde entier : ils sont seulement bloqués au Maroc depuis le 17 octobre.
      -Le nouveau site fr.lakome.info créé le jour du blocage pour contourner cette censure manifeste, a été bloqué au Maroc dès le lendemain, le vendredi 18 octobre.
      - Le gouvernement marocain, l'ANRT et les fournisseurs marocains d'accès n'ont pas communiqué sur ces blocages depuis le 17 octobre.
      - Le deuxième système de blocage utilisé pour censurer lakome.com révèle l'utilisation au Maroc d'une technologie duale, le DPI (Deep Packet Inspection), qui permet de «capturer» l'ensemble du trafic internet marocain et d’interférer dans les requêtes des internautes.

      «Il s'agit d'un type de blocage de type DPI (Deep Packet Inspection), en gros tout le trafic HTTP marocain (au moins http) est lu par les fournisseurs d'accès, et non seulement lu, mais dans le cas de lakome.com, un système interfère dans les requêtes et renvoie au client (utilisateur) une réponse de déconnexion comme si elle venait du site internet.», explique l'équipe de DefensiveLab.
      Le DPI, Amesys et Khadafi
      Ce système de surveillance du web, développé par une poignée de sociétés privées occidentales, a défrayé la chronique à l'occasion du printemps arabe en 2011 quand plusieurs médias (notamment Reflets.info, Wall Street Journal, Mediapart) ont révélé que ces systèmes étaient vendus à des régimes autoritaires comme la Syrie ou la Libye de Khadafi alors qu'ils permettent de placer la population entière sous écoute et donc d'espionner plus facilement les opposants."

      Donc, ce sont les autorités marocaines qui ont bloqué le site pour le territoire marocain (mais à l'étranger, Algérie par exemple, j'ai accès au site à cette minute où j'écris ces lignes!!))
      Dernière modification par Elghifari, 19 octobre 2013, 17h02.

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      • #4
        Aucune notification officielle n'a été envoyée ni à l'hébergeur ni au propriétaire du nom de domaine lakome.com (qui n'est pas Ali Anouzla).
        elle est la toute la question. Si Anouzla est paye par un misterieux personage "DRS d'apres les uns" . Ce mesieur n'est qu'un victime de ceux qui le paye et il doit metre le nom des proprieteres public.

        le pauvre ne peut meme pas fermer son propre site

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        • #5
          De quelqu'un(algerie) qui peine a installer la 3G...
          on demande a comprendre...

          Commentaire


          • #6
            De quelqu'un(algerie) qui peine a installer la 3G...
            on demande a comprendre...
            Le monde évolue, le makhzen est déphasé par rapport à la réalité, il doit laisser la place à la république; Comment peut-il se dire pour les réformes alors qu'un simple journaliste indépendant l'a effrayé au point de l'emprisonner comme un criminel!!!

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            • #7
              Il ya également ce communiqué :

              Les sites Lakome arabophone et francophone ne s'arrêtent pas

              Publié le lundi 14 octobre 2013 23:05



              La direction de Lakome informe l'opinion publique que les sites d'informations Lakome version arabophone et version francophone ne s'arrêtent pas. Conformément à notre décision rendue publique dans un communiqué publié le 26 Septembre 2013, Aboubakr Jamai est désormais en charge des deux sites d'informations Lakome arabophone et Lakome francophone, et cela en attendant la libération d'Ali Anouzla. Entre temps, celui-ci n'exerce aucune responsabilité éditoriale ou managériale au sein de notre organisation.
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Voilà le communiqué

                Communiqué d'Aboubakr Jamai

                Publié le vendredi 18 octobre 2013 17:39



                Aboubakr Jamai, co-fondateur de Lakome et directeur de publication de sa version francophone, s'exprime sur le dernier communiqué d'Ali Anouzla et sur sa décision de maintenir les sites en activité.

                Chers amis, je suis dans une situation extrêmement compliquée. Je n'arrive pas à lire la nouvelle stratégie d'Ali. L'attitude de son nouvel avocat est franchement hostile a mon égard mais surtout à l'égard de Lakome. Je lui ai parlé hier. Ses réponses à mes questions sur la volonté d'Ali n'étaient pas claires. Il a commencé par me dire qu'il (Hassan Semlali) n'avait rien à voir avec le blocage des sites, avant de me rappeler dix minutes plus tard pour me dire que c'est bien lui qui a communiqué la volonté d'Ali au procureur du roi et à l'ANRT.

                Je précise: il m'a affirmé qu'il a lui même contacté le procureur du roi et l'ANRT. Lorsque je lui ai demandé si Ali lui même avait demandé que cette procédure soit entamée, il m'a répondu que le communiqué était clair. Je lui ai dit que ce n'était pas ma question, que je lui ai répétée : Est ce qu'Ali lui a EXPRESSÉMENT demandé de contacter le procureur et l'ANRT. Là encore, il me répond une nouvelle fois : «Le communiqué est clair». À aucun moment, il ne m'a dit que c'était Ali qui lui avait demandé d'initier cette procédure.
                Je l'ai rappelé plus tard pour lui demander pourquoi le site francophone était lui aussi censuré et sur quelle base juridique Ali pouvait demander à la justice de bloquer les sites. À la première question, il m'a fait cette hallucinante réponse: «Mais c'est bien vous qui dites que le site francophone est la version francophone du site arabophone».

                Je lui ai alors répondu que cela n'avait aucun sens puisque le seul lien officiel d'Ali avec Lakome est le fait que son nom apparaisse dans l'ours du site arabophone comme directeur de publication, de la même façon que mon nom apparaît comme directeur de publication du site francophone. Pour la presse électronique, il n'y a pas de dépôt de dossier au tribunal de première instance comme pour la presse écrite. Ali n'apparaît même pas dans les documents officiels de la société à laquelle est déléguée la gestion des dépenses et revenus du site.

                Pourquoi j'ai décidé de ne pas arrêter les sites

                Je me trouvais à Bruxelles le lundi 14 octobre. Avant d'arriver en Belgique, j'avais passé une dizaine de jours en France et une petite semaine à Washington. Rencontres avec la presse, participation à des émissions à la télévision et à la radio, réunions au ministère des affaires étrangères français et au Département d'Etat américain, conférences organisées soit par des universités soit par des Think Tanks. Des événements le plus souvent dédiés au cas Ali Anouzla, sinon, des opportunités pour en parler. Le pompon avait été l'éditorial du Washington Post défendant Ali et stigmatisant l'autoritarisme du régime de Mohammed VI. Éditorial publié d'ailleurs avant mon arrivée à Washington et sans que je n'en connaisse la genèse.

                J'apprendrais plus tard que c'est effectivement une ONG qui défend la liberté d'expression à travers le monde qui a réussi à convaincre "l'editorial Board", le conseil éditorial du quotidien, de consacrer un éditorial à l'affaire. Inespéré. Autre opportunité tombée du ciel, la prise de parole en faveur d'Ali lors de la conférence organisée par Mediapart et RSF sur la protection des sources et des lanceurs d'alertes. Très médiatisée et rassemblant la crème des penseurs et autres activistes de la liberté d'expression, avec notamment l'intervention de Julian Assange par skype, la rencontre était idéale pour donner une grande résonance à l'affaire Ali Anouzla. À l'instar de Paris, un comité de soutien est formé à Lille. Premier fait d'arme, il obtient le soutien officiel d'élus de poids de la région. J'y reviendrai en détail, mais il est important de dire déjà l'incroyable soutien des ONG internationales et surtout, l'admirable travail de militants marocains des droits de l'homme. Sans eux tout aurait été plus difficile sinon impossible.

                En plus des rencontres formelles au quai d'Orsay avec l'ambassadrice française en charge des droits de l'homme et au Département d'Etat américain, d'autres rencontres informelles ont permis de faire parvenir le message de l'injustice faite à Ali à d'autres décideurs politiques des deux pays. Et puis surtout, rendez vous sont pris pour d'autres actions au cas où les autorités marocaines décident de maintenir les poursuites contre Ali.
                On en arrive donc à ce lundi 14 octobre. Ce jour là, un petit miracle s'était produit. Une invitation de dernière minute de l'eurodéputée Malika Benarab-Attou au parlement européen m'avait permis de prendre la parole lors d'une session plénière de la délégation Maghreb pour évoquer le cas d'Ali. En clôture de la session le président de la délégation, Pier Antonio Panzeri, s'engage à envoyer une lettre officielle aux autorités marocaines évoquant le cas Anouzla. Le lendemain, les rendez vous sont déjà pris pour rencontrer d'autres euro-députés de poids des groupes socialistes et libéraux.

                De plus, Sam Touzani et Radouane Baroudi, belgo-marocains connus pour leur activisme pour les droits de l'homme ont réussi l'exploit d'obtenir un passage à la radio publique belge, l'organisation d'une conférence de presse au parlement Belge avec la présence d'élus belges et d'importantes ONG.
                Exténué mais heureux de la mobilisation en faveur d'Ali et plutôt satisfait de l'oreille attentive que m'ont prêtée les décideurs politiques dans les trois pays visités, je rentre me reposer à l'hôtel. C'est en cette fin de journée que je suis surpris par un appel qui m'informe qu'Ali a publié un communiqué sur le site Goud.ma dans lequel il rend publique sa décision de fermer Lakome.

                Le nouvel avocat d'Ali

                Je contacte son avocate Naima El Guellaf. Elle m'apprend qu'elle n'est pas au courant, qu'Ali venait de désigner un nouvel avocat, un certain Hassan Semlali, et que pour en savoir plus, je devais appeler la sœur d'Ali, Leila. Ce que je fais. Leila Anouzla m'affirme lundi soir que c'est bien Ali qui est l'auteur du communiqué. Quant au nouvel avocat d'Ali, elle m'indique que c'est bien le choix de son frère aussi. Elle me dit que sa décision ne concerne que le site arabophone. Lors d'une autre discussion avec moi jeudi 17 octobre, elle reconnaîtra cependant avoir elle-même fait appel au nouvel avocat, maître Semlali, car elle m'a dit être insatisfaite du travail des autres avocats.
                Je lui explique que le site arabophone est important pour défendre le cas d'Ali. Il est la vitrine de notre travail. Et notre travail est la meilleure défense d'Ali. De plus, qui publiera les prises de positions nationales et internationales en faveur d'Ali, qui prennent de plus en plus d'ampleur et qui sont la meilleure garantie de pressions sur un régime qui ne comprend que la pression ?

                Elle m'explique alors qu'un des proches d'Ali prend très mal sa situation. C'est pour cela qu'il préfère stopper le site. Je lui demande s'il s'agit bien de la seule raison, s'il n'y a pas de changement de stratégie. Elle m'assure que c'est la seule raison. Je lui dis alors que j'agirais de façon à prendre en compte les contraintes de toutes les parties concernées.

                C'est ainsi que je rédige le communiqué dans lequel je dis que je maintiens le site en activité, que je réaffirme qu'Ali n'a plus aucune responsabilité au sein du site. Et enfin, que cette situation est temporaire et que dès qu'il sera libéré, il retrouvera ses fonctions et responsabilités.

                Ce communiqué permettait à Ali de dire à ce proche que, n'ayant plus aucune responsabilité au sein du site, il n'avait plus à s'inquiéter pour lui. il s'agissait aussi d'être très clair sur le fait qu'Il ne s'agissait en aucune manière d'un "coup d'état" contre Ali, et qu'il allait reprendre sa position au sein du site.
                La décision d'Ali me laissait d'autant plus perplexe que la manière dont elle a été exécutée nous était à moi et à Lakome particulièrement hostile. Pourquoi ce nouvel avocat a décidé de communiquer d'abord à travers Goud ?
                Et pourquoi ne pas m'informer ? Je suis co-fondateur de Lakome et directeur de publication de son site francophone, et depuis le 26 septembre, directeur de publication de lakome arabophone sans que personne n'y trouve à redire. De plus, Ali avait jusqu'à ce lundi 14 octobre demandé avec insistance que le site continue de fonctionner.

                N'était-il pas plus logique, surtout pour un homme de la correction d'Ali, de m'informer d'un tel revirement ?

                Mais encore une fois, puisque la sœur d'Ali m'avait assuré que la seule contrainte d'Ali était les fortes inquiétudes de ce proche sur la continuité de sa relation avec Lakome, je pensais avoir répondu à cette inquiétude en réaffirmant l'inexistence de quelque responsabilité que ce soit d'Ali dans le fonctionnement du site, que ce soit éditorialement ou administrativement.
                Je tiens à affirmer ici que mon objectif principal demeure la libération d'Ali et que je n'épargnerai aucun effort pour y arriver.

                Il est certain que de fortes pressions sur Anouzla et sa famille sont exercées par le Makhnaz , pour l'emmener à renier son engagement à ne pas se courber face à l'émir des pedophilines .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  Si Anouzla est en état d'arrestation...il faut qu'il s'en prend à Aboubakr Jamai qu'il a mit dans les mauvais drap ....maintenant qu'il (anouzla) est dans la mauvaise fortune, jamai lui tourne le dos.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pas pour rien que le Maroc est derrière l'Afghanistan sur la liberté de presse.

                    Finalement, rien ne change au pays du makhzene.

                    Commentaire


                    • #11
                      Bachi rappelle moi votre place dans le classement; 5ème ou 8ème ?.... j'oublie vite

                      Commentaire


                      • #12
                        Suite de l'affaire Anouzla :


                        Affaire Anouzla : Jamaï et les avocats vont s’expliquer mardi

                        Le mardi prochain, à 16h00, au Club des avocats de Rabat, rue Afghanistan, dans le quartier de l’Océan, les quatre avocats du journaliste Ali Anouzla, maîtres Abderrahim Jamaï, Abderrahman Benameur, Khalid Soufiani et Naïma El Guellaf, accompagnés d’Aboubakr Jamaï, vont tenir une conférence de presse dans laquelle ils expliqueront ce qui se passe dans la défense du directeur de Lakome après l’apparition d’un nouveau avocat, Hassan Semlali.
                        En effet, depuis quelques jours, Me Semlali, qui s’est présenté comme nouvel avocat d’Ali Anouzla, a commencé à gérer la défense de ce dernier sans en informer le quatuor qui jusqu’à présent a mené la charge.

                        Après le fameux communiqué de lundi 14 octobre, dans lequel Anouzla annonçait la suspension de son site, sans en convenir apparemment avec l’autre fondateur, Aboubakr Jamaï, il y a eu, une décision jugée brutale par les supporters du journaliste, le changement de serrures des locaux du même site, ainsi que l’ordre donné à l’ANRT (Agence nationale de réglementation des télécommunications) qui a, avec la complicité de Maroc Télécom, a rendu inaccessible depuis le Maroc la consultation des deux sites de Lakome (arabe et français).

                        Il est donc apparu urgent pour ses premiers défenseurs de donner une explication à l’opinion publique marocaine. D’autant plus que Hassan Semlali, qui dans la passé a défendu Anouzla dans d’autres affaires, a commencé à parler de l’affaire Anouzla comme s’il était son seul défenseur.

                        Semlali, un proche d’Ilias El Omari, le dirigeant du PAM, le « parti de Sidna », aurait été selon l’entourage de Jamaï à l’origine du dernier communiqué d’Anouzla. Celui-ci aurait été rédigé et tapé dans son cabinet. De même, d’après le dernier communiqué de Jamaï, Semlali aurait reconnu lors d’un échange tendu avoir été celui qui a transmis aux autorités marocaines la demande de suspension des deux sites.

                        Demain, lundi, le quatuor d’avocats visitera Ali Anouzla dans la prison de Salé pour s’enquérir de ses intentions. De cette rencontre découle leur décision de continuer ou non à assurer la défense de leur client.

                        demain
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                        Commentaire


                        • #13
                          Bachi rappelle moi votre place dans le classement; 5ème ou 8ème ?.... j'oublie vite

                          barthez
                          C'est l’hôpital qui se fout de la charité !!

                          Être 125 ieme où 136 ieme , Quelle différence ?

                          Tous des cancres !!!

                          Commentaire


                          • #14
                            C'est l’hôpital qui se fout de la charité !!

                            Être 125 ieme où 136 ieme , Quelle différence ?

                            Tous des cancres !!!
                            Ce sont les lobby américano-franco-sionistes qui règnent directement sur le Maroc; Au roitelet tout lui est dicté par les "conseillers" placés auprès du monarque-lige de ces lobby!! Ils lui dictent : "pas la moindre once de "démocratie" même la démocratie bourgeoise capitaliste est dangereuse", elle peut donner la majorité des voix aux classes sociales humiliées, y compris à des classes considérées comme non-populaires (les classes moyennes)!! Ce qui explique que même des petites réformes font peur au roitelet!! Donc, il faut abandonner la monarchie carrément et instaurer la république!!

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