Tweet
Le nouveau programme AADL prendra du temps
Au ministère de l’Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, on semble s’emmêler les pinceaux à propos du programme AADL. Déjà que certains des anciens programmes traînent encore, voilà que l’on se projette dans un nouveau programme avec des promesses se révélant aussitôt de la poudre aux yeux.
Il n’y a pas longtemps, le premier responsable du secteur soutenait que les réponses seraient données aux nouveaux souscripteurs ayant formulé leurs demandes en septembre dernier, dans un délai n'excédant pas un mois, à compter du 16 septembre dernier, date du lancement de l'opération de souscription en ligne. Mais voilà, Abdelmadjid Tebboune vient d’être tout simplement «démenti» par le «concerné» direct par le dossier.
Le directeur de l’Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) vient, en effet, d’écarter toute possibilité de ce genre, le traitement des demandes dans le cadre du nouveau programme de logements de type locationvente de l'agence étant, selon lui, «loin d'être achevé». «L'opération de traitement des dossiers est toujours en cours, mais elle est loin d'être achevée à cause du nombre très élevé des souscripteurs», a confié, hier, à l'APS Elias Benidir, en précisant que la date de l'affichage des réponses sur le site web de l'agence «n'est pas encore fixée». Et ce, a contrario de ce qui était prévu et selon lequel les postulants, pas moins de 700 000, allaient recevoir leur convocation à partir de ce dimanche.
Des postulants qui doivent, de ce fait, faire preuve de patience avant de recevoir une convocation en vue de commencer la procédure. Mais l’«aléa» du nombre des postulants n’est pas le seul qui freine l’opération de traitement de ces nouveaux dossiers. Benidir tient à évoquer un élément qui semble avoir «échappé» au ministre de tutelle, à savoir que la fin du traitement des nouveaux dossiers a été assujettie à l'annonce des listes des bénéficiaires des logements sociaux dans le cadre de l'opération de relogement prévue avant la fin de l'année en cours, de façon, poursuit-il, «à ce que les bénéficiaires d'un logement social ne puissent pas bénéficier du programme AADL».
Explicitement dit, les demandeurs de logements AADL parmi les bénéficiaires de cette opération seront ainsi automatiquement retirés après actualisation du fichier national des demandeurs de logement. Il faut dire qu’au niveau de l’AADL, on compte beaucoup sur cette large opération de relogement qui verra la distribution de pas moins de 210 000 logements sociaux dont 20 000 à Alger, à l’effet évident de diminuer du rush sur ses programmes quand on sait que par précaution, ce n’est pas tout le monde qui prend le soin de s’inscrire sur plusieurs programmes de logements dans cette course effrénée à acquérir un toit.
D’autant plus que l’agence compte lancer 230 000 logements location-vente en 2013 et 2014, dont 90 000 unités au niveau de la capitale. Des logements AADL, qui, faut-il le rappeler, sont destinés essentiellement aux cadres moyens dont le salaire mensuel oscille entre 24 000 DA et 108 000 DA.
Mohamed Kebci
Au ministère de l’Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, on semble s’emmêler les pinceaux à propos du programme AADL. Déjà que certains des anciens programmes traînent encore, voilà que l’on se projette dans un nouveau programme avec des promesses se révélant aussitôt de la poudre aux yeux.
Il n’y a pas longtemps, le premier responsable du secteur soutenait que les réponses seraient données aux nouveaux souscripteurs ayant formulé leurs demandes en septembre dernier, dans un délai n'excédant pas un mois, à compter du 16 septembre dernier, date du lancement de l'opération de souscription en ligne. Mais voilà, Abdelmadjid Tebboune vient d’être tout simplement «démenti» par le «concerné» direct par le dossier.
Le directeur de l’Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) vient, en effet, d’écarter toute possibilité de ce genre, le traitement des demandes dans le cadre du nouveau programme de logements de type locationvente de l'agence étant, selon lui, «loin d'être achevé». «L'opération de traitement des dossiers est toujours en cours, mais elle est loin d'être achevée à cause du nombre très élevé des souscripteurs», a confié, hier, à l'APS Elias Benidir, en précisant que la date de l'affichage des réponses sur le site web de l'agence «n'est pas encore fixée». Et ce, a contrario de ce qui était prévu et selon lequel les postulants, pas moins de 700 000, allaient recevoir leur convocation à partir de ce dimanche.
Des postulants qui doivent, de ce fait, faire preuve de patience avant de recevoir une convocation en vue de commencer la procédure. Mais l’«aléa» du nombre des postulants n’est pas le seul qui freine l’opération de traitement de ces nouveaux dossiers. Benidir tient à évoquer un élément qui semble avoir «échappé» au ministre de tutelle, à savoir que la fin du traitement des nouveaux dossiers a été assujettie à l'annonce des listes des bénéficiaires des logements sociaux dans le cadre de l'opération de relogement prévue avant la fin de l'année en cours, de façon, poursuit-il, «à ce que les bénéficiaires d'un logement social ne puissent pas bénéficier du programme AADL».
Explicitement dit, les demandeurs de logements AADL parmi les bénéficiaires de cette opération seront ainsi automatiquement retirés après actualisation du fichier national des demandeurs de logement. Il faut dire qu’au niveau de l’AADL, on compte beaucoup sur cette large opération de relogement qui verra la distribution de pas moins de 210 000 logements sociaux dont 20 000 à Alger, à l’effet évident de diminuer du rush sur ses programmes quand on sait que par précaution, ce n’est pas tout le monde qui prend le soin de s’inscrire sur plusieurs programmes de logements dans cette course effrénée à acquérir un toit.
D’autant plus que l’agence compte lancer 230 000 logements location-vente en 2013 et 2014, dont 90 000 unités au niveau de la capitale. Des logements AADL, qui, faut-il le rappeler, sont destinés essentiellement aux cadres moyens dont le salaire mensuel oscille entre 24 000 DA et 108 000 DA.
Mohamed Kebci
Commentaire