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Deux produits stratégiques, céréales et huile d’olive. Deux indicateurs en baisse. La récolte céréalière de 2012/2013 et la production de l’huile d’olive de 2013/2014
Une production en baisse
Concernant la saison 2012/2013, les surfaces ensemencées ont atteint 1.14 millions d’hectares dont 87 mille hectares irrigués. Les surfaces récoltées sont estimées à 707 mille hectares et celles endommagées à 548 mille hectares dont 312 mille hectares au Kef, Siliana et Zaghouan. La récolte céréalière de la saison 2012/2013 a connu une baisse importante comparée à celle de 2011/2012. En effet, elle est passée de 22.7 millions de quintaux à 13 millions. De fait, la quantité de blé récolté a également chuté de 10.14 millions de quintaux (2011/2012) à 7.26 millions de quintaux pour cette saison. Le ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, en marge d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, au sein du ministère, a imputé cette baisse aux conditions climatiques difficiles caractérisées par une mauvaise pluviométrie qui a sévi au centre et au sud de la Tunisie malgré « les importantes précipitations enregistrées en début de saison (+191% pour le Centre-Est et +184% pour le Centre-Ouest, comparé à la normale).
Pour la saison 2013/2014, les prévisions sont revues à la hausse. En effet, la surface programmée est estimée à 1.471 millions d’hectares dont 857 mille hectares pour le Nord et 614 mille hectares pour le Sud et le Centre du pays.
Des prévisions moins optimistes pour l’huile d’olive
Pour la saison 2012/2013, l’huile d’olive semble bien s’en être sortie comparée à la saison qui l’a précédée. En effet, 220 mille tonnes d’huile sont produites (2012/2013) contre 182 mille tonnes pour 2011/2012. Les exportations ont également enregistré une hausse atteignant jusqu’au 23 septembre 2013 155 mille tonnes dont 14100 t. d’huile d’olive conditionnée. Les recettes des exportations se sont élevées à 810 millions de dinars contre 486 millions de dinars pour la saison 2011/2012.
Cependant, les prévisions pour le secteur de l’huile d’olive sont moins bonnes. Les conditions climatiques au centre et au sud, qui possèdent les surfaces d’oliveraies les plus importantes, étaient défavorables : faible pluviométrie limitant la performance des oliviers. Cependant le facteur de la pluviométrie n’est pas seul responsable de la performance de l’olivier. En fait, d'autres facteurs influenceraient la performance de l’olivier : « Des problèmes agronomiques n’ont pas tardé à apparaître provoquant à la fois l’envahissement des vergers par le chiendent (Cynodon Dactylon), la dégradation de la structure du sol par le tassement , aggravé par l’érosion du sol suite à la destruction provoqué par les aménagements de conservation de l’eau et du sol , ainsi qu’une régression , quoique non quantifiée, de la croissance et de la production des olivettes ».
Il s’en est suivi une baisse de la quantité prévisionnelle en huile d’olive. Estimée en 2012/2013 à 220 mille tonnes, elle passerait à 70 mille tonnes soit moins de 75% et moins de 60% par rapport aux dix dernières années
- l'économiste maghrébin
Une production en baisse
Concernant la saison 2012/2013, les surfaces ensemencées ont atteint 1.14 millions d’hectares dont 87 mille hectares irrigués. Les surfaces récoltées sont estimées à 707 mille hectares et celles endommagées à 548 mille hectares dont 312 mille hectares au Kef, Siliana et Zaghouan. La récolte céréalière de la saison 2012/2013 a connu une baisse importante comparée à celle de 2011/2012. En effet, elle est passée de 22.7 millions de quintaux à 13 millions. De fait, la quantité de blé récolté a également chuté de 10.14 millions de quintaux (2011/2012) à 7.26 millions de quintaux pour cette saison. Le ministre de l’Agriculture, Mohamed Ben Salem, en marge d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, au sein du ministère, a imputé cette baisse aux conditions climatiques difficiles caractérisées par une mauvaise pluviométrie qui a sévi au centre et au sud de la Tunisie malgré « les importantes précipitations enregistrées en début de saison (+191% pour le Centre-Est et +184% pour le Centre-Ouest, comparé à la normale).
Pour la saison 2013/2014, les prévisions sont revues à la hausse. En effet, la surface programmée est estimée à 1.471 millions d’hectares dont 857 mille hectares pour le Nord et 614 mille hectares pour le Sud et le Centre du pays.
Des prévisions moins optimistes pour l’huile d’olive
Pour la saison 2012/2013, l’huile d’olive semble bien s’en être sortie comparée à la saison qui l’a précédée. En effet, 220 mille tonnes d’huile sont produites (2012/2013) contre 182 mille tonnes pour 2011/2012. Les exportations ont également enregistré une hausse atteignant jusqu’au 23 septembre 2013 155 mille tonnes dont 14100 t. d’huile d’olive conditionnée. Les recettes des exportations se sont élevées à 810 millions de dinars contre 486 millions de dinars pour la saison 2011/2012.
Cependant, les prévisions pour le secteur de l’huile d’olive sont moins bonnes. Les conditions climatiques au centre et au sud, qui possèdent les surfaces d’oliveraies les plus importantes, étaient défavorables : faible pluviométrie limitant la performance des oliviers. Cependant le facteur de la pluviométrie n’est pas seul responsable de la performance de l’olivier. En fait, d'autres facteurs influenceraient la performance de l’olivier : « Des problèmes agronomiques n’ont pas tardé à apparaître provoquant à la fois l’envahissement des vergers par le chiendent (Cynodon Dactylon), la dégradation de la structure du sol par le tassement , aggravé par l’érosion du sol suite à la destruction provoqué par les aménagements de conservation de l’eau et du sol , ainsi qu’une régression , quoique non quantifiée, de la croissance et de la production des olivettes ».
Il s’en est suivi une baisse de la quantité prévisionnelle en huile d’olive. Estimée en 2012/2013 à 220 mille tonnes, elle passerait à 70 mille tonnes soit moins de 75% et moins de 60% par rapport aux dix dernières années
- l'économiste maghrébin
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