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Algérie: 1er Festival du cinéma ibéro-américain à l'université d'Alger
La Tribune
19 Septembre 2006
Farida Belkhiri
Une dizaine de films sont au programme de ce festival organisé par les ambassades du Brésil, du Chili, d'Argentine, du Pérou, de Cuba, du Mexique, du Venezuela, du Portugal et d'Espagne qui y participent en raison des relations historiques les liant aux pays d'Amérique latine
Alger accueille du 19 au 26 novembre prochain, le 1er Festival du cinéma ibéro-américain. Cette manifestation organisée conjointement par les ambassades du Brésil, du Chili, du Portugal, d'Argentine, du Pérou, de Cuba, du Mexique, du Venezuela et d'Espagne en collaboration avec l'Institut Cervantès est exclusivement destinée au public universitaire. «Nous avons choisi pour amorcer cette manifestation en Algérie de présenter ce cinéma à l'université d'Alger.
D'un côté, cela nous permet de toucher un public principalement jeune. D'un autre côté, on ne peut pas se permettre d'ouvrir ce festival à un large public, vu le peu de moyens dont nous disposons.
On n'a pas les moyens d'organiser ce festival dans une salle de cinéma», a expliqué le ministre conseiller à l'ambassade du Brésil, Fernando Igrija, lors de la conférence de presse organisée à l'occasion, dimanche dernier au palais de la Culture.
Ce festival duquel le grand public est donc exclu, au grand dam des cinéphiles à l'affût de ce genre de manifestations, est juste «une occasion pour faire connaître et faire découvrir la culture cinématographique ibéro-américaine. On pourrait installer des dialogues culturels et trouver des points communs aux peuples dont celui d'Algérie. Pour cette première édition, on a choisi le cinéma car il donne un aperçu sur la musique et la vie quotidienne des peuples ibéro-américains.
Pour la prochaine édition, année 2007, on choisira un autre créneau comme la musique ou le théâtre», estime, pour sa part, le ministre conseiller à l'ambassade du Chili, Andres Alcayaga.
Une dizaine de films, courts et longs métrages, sous-titrés en français, abordant différents thèmes, sont au programme de ce festival.
«Malheureusement, pour cette édition, on n'a pas programmé de rencontres-débats. Quant aux réalisateurs, on n'est pas encore sûrs de leur venue. A ce festival, on aura juste l'occasion de procéder à des projections de films», ajoute M. Igrija.
Il est à noter que l'Espagne et le Portugal participent à ce festival en raison des relations historiques et «linguistiques» très particulières qui les lient aux pays d'Amérique latine. «L'Espagne a des relations naturelles avec ces pays.
Le Brésil, par exemple, a comme deuxième langue l'espagnol. Je tiens à préciser également que ce festival n'est organisé qu'en Algérie et ne touche pas aux autres pays du Maghreb», précise Eduardo calvo, directeur de l'Institut Cervantès.
La Tribune
19 Septembre 2006
Farida Belkhiri
Une dizaine de films sont au programme de ce festival organisé par les ambassades du Brésil, du Chili, d'Argentine, du Pérou, de Cuba, du Mexique, du Venezuela, du Portugal et d'Espagne qui y participent en raison des relations historiques les liant aux pays d'Amérique latine
Alger accueille du 19 au 26 novembre prochain, le 1er Festival du cinéma ibéro-américain. Cette manifestation organisée conjointement par les ambassades du Brésil, du Chili, du Portugal, d'Argentine, du Pérou, de Cuba, du Mexique, du Venezuela et d'Espagne en collaboration avec l'Institut Cervantès est exclusivement destinée au public universitaire. «Nous avons choisi pour amorcer cette manifestation en Algérie de présenter ce cinéma à l'université d'Alger.
D'un côté, cela nous permet de toucher un public principalement jeune. D'un autre côté, on ne peut pas se permettre d'ouvrir ce festival à un large public, vu le peu de moyens dont nous disposons.
On n'a pas les moyens d'organiser ce festival dans une salle de cinéma», a expliqué le ministre conseiller à l'ambassade du Brésil, Fernando Igrija, lors de la conférence de presse organisée à l'occasion, dimanche dernier au palais de la Culture.
Ce festival duquel le grand public est donc exclu, au grand dam des cinéphiles à l'affût de ce genre de manifestations, est juste «une occasion pour faire connaître et faire découvrir la culture cinématographique ibéro-américaine. On pourrait installer des dialogues culturels et trouver des points communs aux peuples dont celui d'Algérie. Pour cette première édition, on a choisi le cinéma car il donne un aperçu sur la musique et la vie quotidienne des peuples ibéro-américains.
Pour la prochaine édition, année 2007, on choisira un autre créneau comme la musique ou le théâtre», estime, pour sa part, le ministre conseiller à l'ambassade du Chili, Andres Alcayaga.
Une dizaine de films, courts et longs métrages, sous-titrés en français, abordant différents thèmes, sont au programme de ce festival.
«Malheureusement, pour cette édition, on n'a pas programmé de rencontres-débats. Quant aux réalisateurs, on n'est pas encore sûrs de leur venue. A ce festival, on aura juste l'occasion de procéder à des projections de films», ajoute M. Igrija.
Il est à noter que l'Espagne et le Portugal participent à ce festival en raison des relations historiques et «linguistiques» très particulières qui les lient aux pays d'Amérique latine. «L'Espagne a des relations naturelles avec ces pays.
Le Brésil, par exemple, a comme deuxième langue l'espagnol. Je tiens à préciser également que ce festival n'est organisé qu'en Algérie et ne touche pas aux autres pays du Maghreb», précise Eduardo calvo, directeur de l'Institut Cervantès.