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En trois ans, l'offre d'Emirates entre Paris et Dubaï est passée de trois vols par semaine à un biquotidien depuis avril dernier avec un taux de remplissage de 93%.
Bonjour, mais qui peut bien remplir ces avions ?
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Bonjour, mais qui peut bien remplir ces avions ?
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La compagnie de Dubaï maintient son calendrier de montée en puissance de l'A 380. Elle n'exclut pas *de commander l'A 350.
EMIRATES AIRLINES, le plus gros client de l'A 380 avec 43 appareils commandés sur un total de 149, renouvelle sa confiance à Airbus. Jean-Luc Grillet, directeur pour la France de la compagnie de Dubaï, évoquait même hier à Paris la possibilité de commander aussi la nouvelle version de l'A 350. Et pour l'A 380, Emirates s'en tient au dernier calendrier publié par Airbus au printemps qui prévoit la réception du premier appareil dans un an pour une mise en service en décembre 2007 ou janvier 2008.
Les premiers vols desserviront l'Inde et le Pakistan. Puis les A 380 reçus au rythme d'un par mois, seront affectés aux dessertes les plus fréquentées comme Dubaï-Londres. Paris pourrait voir arriver le sixième appareil à la fin du printemps 2008, si le trafic connaît toujours un rythme de croissance élevé. L'offre d'Emirates entre Paris et Dubaï est passée en trois ans de trois vols par semaine à un biquotidien depuis avril dernier avec un taux de remplissage de 93 %.
Emirates serait alors la première compagnie à desservir Roissy-CDG en A 380. L'avion proposera 515 sièges contre 364 pour le plus grand des Boeing 777. « L'A 380 est nécessaire à notre développement et nous en avons impérativement besoin », rappelle Jean-Luc Grillet, le patron de la compagnie en France. À ce jour, Emirates comme Singapore Airlines, premier des clients à être livré - en principe en décembre prochain - n'ont émis aucune réserve sur les performances du très gros porteur d'Airbus.
Boeing préféré pour le fretDans ce contexte, Emirates tient son calendrier et, comme prévu, va ouvrir dans quelques jours à Dubaï son nouveau centre de maintenance composé de huit hangars climatisés permettant d'accueillir chacun un A 380. Ces installations entrent en service à la date initialement prévue d'entrée dans la flotte du Superjumbo européen. En revanche, la nouvelle aérogare ne sera opérationnelle qu'en juillet.
Au total, la commande des quarante-trois A 380 (plus deux appareils en leasing) passée par Emirates ne compte plus désormais que des versions passager. Les deux options pour des modèles cargo ont été converties en avions classiques. Et comme Airbus tarde à finaliser l'A 380 fret, la compagnie a préféré commander huit Boeing 747-8 Freighter.
Emirates attend avec impatience la fiche technique définitive du biréacteur A 350 dont la nouvelle version a été évoquée dans ses grandes lignes au salon de Farnborough en juillet dernier. Cet avion susceptible de remplacer vingt-neuf A 330 sortis de la flotte entre mars 2008 et avril 2012 puis de couvrir de nouveaux besoins, pourrait être commandé à une centaine d'exemplaires. Airbus devra donc offrir des performances séduisantes pour inciter les compagnies a attendre la sortie de son nouvel appareil, au mieux en 2012. Et donc ne pas se reporter sur son concurrent, le Boeing 787, livrable en 2010.
En revanche, l'horizon est plus sombre pour le quadriréacteur A 340-600 pénalisé par le coût du carburant. Les options d'Emirates ont été reportées à 2011 dans l'attente d'une éventuelle version plus performante.
THIERRY VIGOUREUX.
20 septembre 2006 Le Figaro
EMIRATES AIRLINES, le plus gros client de l'A 380 avec 43 appareils commandés sur un total de 149, renouvelle sa confiance à Airbus. Jean-Luc Grillet, directeur pour la France de la compagnie de Dubaï, évoquait même hier à Paris la possibilité de commander aussi la nouvelle version de l'A 350. Et pour l'A 380, Emirates s'en tient au dernier calendrier publié par Airbus au printemps qui prévoit la réception du premier appareil dans un an pour une mise en service en décembre 2007 ou janvier 2008.
Les premiers vols desserviront l'Inde et le Pakistan. Puis les A 380 reçus au rythme d'un par mois, seront affectés aux dessertes les plus fréquentées comme Dubaï-Londres. Paris pourrait voir arriver le sixième appareil à la fin du printemps 2008, si le trafic connaît toujours un rythme de croissance élevé. L'offre d'Emirates entre Paris et Dubaï est passée en trois ans de trois vols par semaine à un biquotidien depuis avril dernier avec un taux de remplissage de 93 %.
Emirates serait alors la première compagnie à desservir Roissy-CDG en A 380. L'avion proposera 515 sièges contre 364 pour le plus grand des Boeing 777. « L'A 380 est nécessaire à notre développement et nous en avons impérativement besoin », rappelle Jean-Luc Grillet, le patron de la compagnie en France. À ce jour, Emirates comme Singapore Airlines, premier des clients à être livré - en principe en décembre prochain - n'ont émis aucune réserve sur les performances du très gros porteur d'Airbus.
Boeing préféré pour le fretDans ce contexte, Emirates tient son calendrier et, comme prévu, va ouvrir dans quelques jours à Dubaï son nouveau centre de maintenance composé de huit hangars climatisés permettant d'accueillir chacun un A 380. Ces installations entrent en service à la date initialement prévue d'entrée dans la flotte du Superjumbo européen. En revanche, la nouvelle aérogare ne sera opérationnelle qu'en juillet.
Au total, la commande des quarante-trois A 380 (plus deux appareils en leasing) passée par Emirates ne compte plus désormais que des versions passager. Les deux options pour des modèles cargo ont été converties en avions classiques. Et comme Airbus tarde à finaliser l'A 380 fret, la compagnie a préféré commander huit Boeing 747-8 Freighter.
Emirates attend avec impatience la fiche technique définitive du biréacteur A 350 dont la nouvelle version a été évoquée dans ses grandes lignes au salon de Farnborough en juillet dernier. Cet avion susceptible de remplacer vingt-neuf A 330 sortis de la flotte entre mars 2008 et avril 2012 puis de couvrir de nouveaux besoins, pourrait être commandé à une centaine d'exemplaires. Airbus devra donc offrir des performances séduisantes pour inciter les compagnies a attendre la sortie de son nouvel appareil, au mieux en 2012. Et donc ne pas se reporter sur son concurrent, le Boeing 787, livrable en 2010.
En revanche, l'horizon est plus sombre pour le quadriréacteur A 340-600 pénalisé par le coût du carburant. Les options d'Emirates ont été reportées à 2011 dans l'attente d'une éventuelle version plus performante.
THIERRY VIGOUREUX.
20 septembre 2006 Le Figaro