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Comme prévu, le Comité central du FLN se réunira, la mi-novembre prochaine, pour installer le nouveau bureau politique.
De par la proximité de l’échéance électorale, à savoir la présidentielle d’avril 2014, les langues n’ont pas tardé à se délier du côté des opposants à la politique menée par l’actuel SG du parti, Amar Saïdani. Boudjemaa Haïchour, joint hier, n’accorde aucun crédit à la nouvelle composante du bureau politique version Saïdani.Plusieurs noms sont, d’ores et déjà, presque certains de ne pas y figurer pour avoir été écartés par Saïdani pour leur fidélité à l’ancien SG du parti, Abdelaziz Belkhadem, à l’instar d’Abdelhamid Si Affif et le chargé de la communication du parti, Kassi Aïssa. En revanche, Saïdani a renouvelé la confiance au secrétaire général de l’Union Nationale des Paysans Algériens (UNPA), Mohamed Alioui, et au ministre de la Justice, Tayeb Louh. Ce dernier avec Moussa Benhamadi, ex- ministre des NTIC, seront les seuls en mesure de figurer dans la nouvelle composante du bureau politique du FLN. Les autres ministres ou ex-ministres tels qu’Amar Tou, Abdelaziz Ziari et Rachid Harraoubia ont fait les frais de leur opposition au plébiscite d’Amar Saïdani à la tête du parti et ils ont été carrément écartés. Cependant, deux noms proches de l’ancien Chef du gouvernement, Ali Benflis, pourraient être retenus. Il s’agit de Sadek Bouguetaya, député de Souk Ahras, et de Mostapha Maazouzi qui était candidat au poste de SG avant de se désister en faveur d’Amar Saïdani. Deux parlementaires feront également leur entrée dans le BP de l’ex parti unique. Il s’agit du président du groupe parlementaire à l’APN, Tahar Khaoua, reconduit dernièrement dans son poste par Saïdani dès sa prise de fonction et du sénateur Madani Houd. Par ailleurs, un cadre de la présidence de la République a été choisi pour faire partie du futur bureau politique. Son nom est Adam Guebbi. Ahmed Boumehdi, à qui le ministère de l’Intérieur a donné l’autorisation pour la tenue de la session élective du comité central, figure également sur la liste des membres du bureau politique. Le BP du FLN, totalement remodelé, aura la mission de réunifier les rangs du parti en perspective de la présidentielle de 2014. Ce qu’il faut retenir de ces nominations est l’échec de tous ceux qui ont fait tomber Abdelaziz Belkhadem de son fauteuil de SG, notamment Abdelkrim Abada, Boudjemaa Haïchour et Hadi Khaldi, sans oublier Salah Goudjil. Tous ont perdu leur influence dans le bureau politique. Pour ce qui est de la coalition, le FLN veut s’assurer un maximum d’alliés pour faire un bloc commun et assurer ainsi un quatrième mandat au président de la République. D’ailleurs, la tentative de rapprochement avec le plus vieux parti d’opposition, le FFS, est la preuve formelle que le FLN veut ratisser large. Cinquante ans après leur « divorce », le FLN cherche à tout prix à s’allier avec le parti de Hocine Aït Ahmed. Selon des sources, un conglomérat de partis politiques cherche à s’unir pour former une sorte d’alliance démocratique qui ne devrait pas reposer sur un seul homme, mais sur des principes républicains et démocratiques, afin de dépasser la crise politique actuelle. En effet, une déclaration de création d’un cadre dénommé Alliance, pour la réconciliation, la démocratie et la république, est en voie de création dans les prochaines semaines.
Ferhat Zafane
La Dépêche de Kabylie 22/10/13
De par la proximité de l’échéance électorale, à savoir la présidentielle d’avril 2014, les langues n’ont pas tardé à se délier du côté des opposants à la politique menée par l’actuel SG du parti, Amar Saïdani. Boudjemaa Haïchour, joint hier, n’accorde aucun crédit à la nouvelle composante du bureau politique version Saïdani.Plusieurs noms sont, d’ores et déjà, presque certains de ne pas y figurer pour avoir été écartés par Saïdani pour leur fidélité à l’ancien SG du parti, Abdelaziz Belkhadem, à l’instar d’Abdelhamid Si Affif et le chargé de la communication du parti, Kassi Aïssa. En revanche, Saïdani a renouvelé la confiance au secrétaire général de l’Union Nationale des Paysans Algériens (UNPA), Mohamed Alioui, et au ministre de la Justice, Tayeb Louh. Ce dernier avec Moussa Benhamadi, ex- ministre des NTIC, seront les seuls en mesure de figurer dans la nouvelle composante du bureau politique du FLN. Les autres ministres ou ex-ministres tels qu’Amar Tou, Abdelaziz Ziari et Rachid Harraoubia ont fait les frais de leur opposition au plébiscite d’Amar Saïdani à la tête du parti et ils ont été carrément écartés. Cependant, deux noms proches de l’ancien Chef du gouvernement, Ali Benflis, pourraient être retenus. Il s’agit de Sadek Bouguetaya, député de Souk Ahras, et de Mostapha Maazouzi qui était candidat au poste de SG avant de se désister en faveur d’Amar Saïdani. Deux parlementaires feront également leur entrée dans le BP de l’ex parti unique. Il s’agit du président du groupe parlementaire à l’APN, Tahar Khaoua, reconduit dernièrement dans son poste par Saïdani dès sa prise de fonction et du sénateur Madani Houd. Par ailleurs, un cadre de la présidence de la République a été choisi pour faire partie du futur bureau politique. Son nom est Adam Guebbi. Ahmed Boumehdi, à qui le ministère de l’Intérieur a donné l’autorisation pour la tenue de la session élective du comité central, figure également sur la liste des membres du bureau politique. Le BP du FLN, totalement remodelé, aura la mission de réunifier les rangs du parti en perspective de la présidentielle de 2014. Ce qu’il faut retenir de ces nominations est l’échec de tous ceux qui ont fait tomber Abdelaziz Belkhadem de son fauteuil de SG, notamment Abdelkrim Abada, Boudjemaa Haïchour et Hadi Khaldi, sans oublier Salah Goudjil. Tous ont perdu leur influence dans le bureau politique. Pour ce qui est de la coalition, le FLN veut s’assurer un maximum d’alliés pour faire un bloc commun et assurer ainsi un quatrième mandat au président de la République. D’ailleurs, la tentative de rapprochement avec le plus vieux parti d’opposition, le FFS, est la preuve formelle que le FLN veut ratisser large. Cinquante ans après leur « divorce », le FLN cherche à tout prix à s’allier avec le parti de Hocine Aït Ahmed. Selon des sources, un conglomérat de partis politiques cherche à s’unir pour former une sorte d’alliance démocratique qui ne devrait pas reposer sur un seul homme, mais sur des principes républicains et démocratiques, afin de dépasser la crise politique actuelle. En effet, une déclaration de création d’un cadre dénommé Alliance, pour la réconciliation, la démocratie et la république, est en voie de création dans les prochaines semaines.
Ferhat Zafane
La Dépêche de Kabylie 22/10/13