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MAROC: Aggravation des déficits dans les grandes entreprises

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  • MAROC: Aggravation des déficits dans les grandes entreprises

    Les établissements publics marocains sont appelés à mieux faire en 2014. Ils devraient certes maintenir le rythme de l'investissement avec 126,7 milliards de dirhams prévus en 2014 tout en améliorant leurs performances financières.

    Car, durant 2013, le Ministère de l'Economie et des Finances du Maroc anticipe une baisse de leur chiffre d'affaires de 4% par rapport à 2012. Il s'établirait, selon les prévisions, à 199,7 milliards de dirhams. Une baisse attribuée essentiellement au recul du chiffre d'affaires de l'OCP de 24%, passant de 59,4 milliards de DH en 2012 à 45 milliards en 2013. Et ce, en raison de l'évolution de la demande de phosphate et de ses dérivés ainsi que de son cours au niveau international.

    Les résultats nets attendus en 2013 seraient également moins bons que les années précédentes: un recul de 49,6% est prévu comparativement à 2012. Ils passeraient à 6,8 milliards de dirhams contre 13,5 milliards de dirhams en 2012. Explication principale, la contraction du bénéfice de l'OCP de près de moitié: 7,5 milliards de DH escomptés en 2013 contre 14 milliards réalisés en 2012.

    Dans d'autres établissements publics, les déficits se sont creusés davantage. C'est le cas notamment des Autoroutes du Maroc avec des pertes de 1,39 milliard de dirhams prévues pour l'exercice en cours contre 179 millions de dirhams en 2012.

    Le ministère des Finances s'attend en 2014 à une aggravation des déficits de l'ONEE, le déficit serait de 2,7 milliards de dirhams en 2013 contre 4,3 milliards enregistrés en 2012. La détérioration de la situation financière de l'ONEE va en s'aggravant, en particulier la branche électricité dont les pertes se creusent depuis plusieurs années.

    Et ce, sous les effets conjugués du gel des tarifs, de la flambée des prix des combustibles et des achats d'électricité et de l'accroissement de la demande impliquant un programme d'investissement d'envergure pour les activités de production et de transport d'électricité.

    «Cette activité présente un déficit d'exploitation structurel se traduisant par un déséquilibre entre les recettes et les dépenses, générant, ainsi, une trésorerie négative en dépit du déblocage, de novembre 2012 à juin 2013, d'une dotation budgétaire de 1,5 milliard de dirhams», relève le ministère de l'Economie et des Finances dans le rapport sur les établissements publics.

    Capital-économique


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