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Algérie- Près de 36 milliards de dollars de subventions «implicites» en 2012

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  • Algérie- Près de 36 milliards de dollars de subventions «implicites» en 2012

    Le gouvernement a décidé de joindre à la loi de Finances 2014 un document indiquant le niveau des dépenses dans les subventions « implicites ». Selon les chiffres révélés ce mardi par l’ex-ministre des Finances Abdelkrim Harchaoui, rien qu’en 2012, l’Etat a consacré près de 3000 milliards de DA (36 milliards de dollars) pour les subventions non apparentes.

    L’Etat a consacré 2931 milliards de DA aux subventions non apparentes (implicites) en 2012, a indiqué ce mardi à Alger l’ex-ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui se référant à un document du ministère des Finances. S’exprimant lors d’une journée parlementaire sur le projet de loi de Finances 2014, organisée à l’Assemblée populaire nationale (APN), le conférencier a précisé que ces dépenses « faramineuses » sont le fait de l’effort de l’Etat pour la réduction de la pression fiscale au profit des entreprises et la subvention de l’énergie.

    Selon les chiffres présentés, l’Etat a consacré en 2012 pas moins de 942 milliards de DA aux exonérations fiscales, 66 milliards pour l’accès au foncier pour les entreprises, 775 milliards pour la subvention des prix des carburants et près de 600 milliards pour la subvention de l’électricité et autant pour le gaz.

    M. Harchaoui a toutefois alerté sur le niveau des transferts sociaux qui ont progressé de 106 milliards de DA par rapport à 2013. Le coût des transferts sociaux prévus dans la loi de finances 2014 dépasse les 1600 milliards de DA, ce qui représente 20 % du budget de l’Etat. Le logement recevra 281 milliards de DA, le soutien à la famille 400 milliards, 205 milliards pour le soutien des prix à la consommation, 251 milliards pour le soutien à la Caisse de retraites et 315 milliards de dépenses pour la santé, selon les chiffres de la loi de finances 2014.

    L’ex-ministre des Finances a mis en garde contre le creusement du déficit du Trésor par rapport au PIB, estimé à près de 18 % dans la loi de Finances 2014, soit 3300 milliards de DA (les recettes budgétaires s’élèveraient à 4 218 milliards de DA et les dépenses se situeraient à 7 592 milliards).

    Le prix de référence du baril à 37 $ fausse la lecture du budget
    Un différentiel qui sera prélevé des Fonds de régulation des recettes (FRR). M. Harchaoui s’interroge sur le maintien du prix de référence fiscal du baril de pétrole brut à 37 dollars alors que le prix du baril de pétrole algérien Sahara blend sur le marché international est estimé à environ 90 dollars. Il s’interroge également sur l’utilité des FRR qui absorbent le différentiel entre le prix de référence et le prix réel « pour financer le déficit engendré par le gouvernement ».

    Le conférencier propose de prendre le prix fluctuant du baril comme valeur de référence pour « avoir une bonne lecture du budget de l’Etat ». Ces fonds créés pour garantir la stabilité des dépenses de l’Etat ont englouti depuis leur création 25 600 milliards de DA, a-t-il rappelé.

    Pour lui, les FRR que les prévisions de clôture en 2013 donnent une dotation de 7000 milliards de DA « est la seule épargne valable », précisant que les réserves de changes estimées à 206 milliards de dollars à fin 2013, « n’est que la contrepartie émise en dinars » en circulation.

    Maghreb emergent

  • #2
    Pour le Bien des Citoyens Algeriens



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