Tweet
Les économistes de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estiment que l’Algérie pourrait bien doubler sa production de pétrole et de gaz dans les prochaines années, puisque son arrière-pays saharien demeure en grande partie inexploré.
Ces prévisions rejoignent de près le pronostic établi, il y a quelques jours, par le ministre algérien de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi, qui avait déclaré, depuis Londres, que la production algérienne de pétrole et de gaz devrait doubler d’ici 7 à 10 ans grâce à l’apport de nouveaux champs situés dans des régions sous-explorées. L’Algérie, selon les experts de l’Opep, devrait jouer un rôle crucial dans le marché pétrolier et gazier international.
Le pays se positionne comme troisième plus grand producteur de gaz naturel dans le monde arabe après le Qatar et l'Arabie saoudite, premier exportateur de gaz en Afrique et important fournisseur de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Turquie, des Etats-Unis et de la Chine. Tel est le verdict rendu par les économistes de l’Opep, principaux conseillers du secrétariat général de cette organisation, évaluant les performances du secteur des hydrocarbures algérien.
La note d’appréciation des experts de l’Opep vient accréditer les thèses selon lesquelles le vieillissement de certains grands gisements pétroliers et gaziers de l’Algérie « n’est point » annonciateur d’une quelconque crise de l’amont pétrolier. L’Agence international de l’Energie qui, traditionnellement, défend les intérêts des pays occidentaux, avait estimé récemment les réserves de pétrole prouvées en Algérie à 12,2 milliards de barils.
Si l’amont pétrolier et gazier du pays ne carbure pas encore à plein régime, compte tenu du recul des niveaux de production, son aval, qui se matérialise essentiellement, par les pipelines qui alimentent l’Italie via la Tunisie et l'Espagne par le MEDGAZ Algérie-Espagne et via le maroc par le gazoduc (GME) qui va arriver à son terme en 2015. qui sera remplacer par legazoduc sous-marin MEDGAZ mis en service en avril 2011
Ainsi que par les quatre raffineries actuellement existantes, promet d’autres performances. Plusieurs projets de nouvelles raffineries ont été lancés récemment, dont l’objectif étant de porter les capacités de raffinage du pays à plus 25 millions de tonnes de pétrole brut et de 5 millions de tonnes par an de condensât, soit à plus de 30 millions de tonnes de charges traitées.
La production de gasoil devrait bondir de 3 millions de tonnes par an pour atteindre près de 10 millions de tonnes globalement. Pour les essences, la production passera à plus de 4 millions de tonnes par an.
Econostrum 22-10-2013
.
Ces prévisions rejoignent de près le pronostic établi, il y a quelques jours, par le ministre algérien de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi, qui avait déclaré, depuis Londres, que la production algérienne de pétrole et de gaz devrait doubler d’ici 7 à 10 ans grâce à l’apport de nouveaux champs situés dans des régions sous-explorées. L’Algérie, selon les experts de l’Opep, devrait jouer un rôle crucial dans le marché pétrolier et gazier international.
Le pays se positionne comme troisième plus grand producteur de gaz naturel dans le monde arabe après le Qatar et l'Arabie saoudite, premier exportateur de gaz en Afrique et important fournisseur de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Turquie, des Etats-Unis et de la Chine. Tel est le verdict rendu par les économistes de l’Opep, principaux conseillers du secrétariat général de cette organisation, évaluant les performances du secteur des hydrocarbures algérien.
La note d’appréciation des experts de l’Opep vient accréditer les thèses selon lesquelles le vieillissement de certains grands gisements pétroliers et gaziers de l’Algérie « n’est point » annonciateur d’une quelconque crise de l’amont pétrolier. L’Agence international de l’Energie qui, traditionnellement, défend les intérêts des pays occidentaux, avait estimé récemment les réserves de pétrole prouvées en Algérie à 12,2 milliards de barils.
Si l’amont pétrolier et gazier du pays ne carbure pas encore à plein régime, compte tenu du recul des niveaux de production, son aval, qui se matérialise essentiellement, par les pipelines qui alimentent l’Italie via la Tunisie et l'Espagne par le MEDGAZ Algérie-Espagne et via le maroc par le gazoduc (GME) qui va arriver à son terme en 2015. qui sera remplacer par legazoduc sous-marin MEDGAZ mis en service en avril 2011
Ainsi que par les quatre raffineries actuellement existantes, promet d’autres performances. Plusieurs projets de nouvelles raffineries ont été lancés récemment, dont l’objectif étant de porter les capacités de raffinage du pays à plus 25 millions de tonnes de pétrole brut et de 5 millions de tonnes par an de condensât, soit à plus de 30 millions de tonnes de charges traitées.
La production de gasoil devrait bondir de 3 millions de tonnes par an pour atteindre près de 10 millions de tonnes globalement. Pour les essences, la production passera à plus de 4 millions de tonnes par an.
Econostrum 22-10-2013
.