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Le Hamas renoue avec l'Iran
Khaled Meshaal à Téhéran : le retour du fils prodigue
Khaled Mechaal se rendra en Iran. Cela a été confirmé par les sources d’Al-Monitor à Téhéran, mais ce qui n’est pas encore connu, c’est le moment exact.
Il est évident que les relations entre le Hamas, la puissante faction de la résistance palestinienne, et l’Iran, son bailleur de fonds régional, se sont détériorées en raison de conflits d’intérêts en Syrie. L’Iran soutient son allié Bachar al-Assad alors que le Hamas a décidé qu’il était temps de s’allier avec le mouvement qui est le sien, à savoir les Frères musulmans, qui avait déjà gagné du terrain en Tunisie et en Égypte, et était alors très bien placés pour diriger la Syrie dans le cas où la révolution réussissait à renverser le régime .
Mais la situation a brusquement changée. Les Frères en Égypte ont été renversés et le Hamas se retrouve dans une impasse. Dans un article précédent, écrit pour Al -Monitor le 12 août, j’explique comment le Hamas et l’Iran ont entamé ce nouveau chapitre de leurs relations, et qui sont les principaux acteurs.
À Téhéran, une tendance estimait il y a encore peu de temps que le renouveau des relations avec le Hamas nécessitait un processus de renforcement de la confiance, a déclaré à Al-Monitor une source iranienne proche de cette aile, ajoutant : « Ce qui s’est passé au cours de deux années de crise en Syrie soulève des inquiétudes sur l’avantage de soutenir un groupe qui, à la première crise grave, se retourne et se place de lui-même dans le camp de nos ennemis ». La même source a ajouté : « Qu’il y ait un consensus pour fermer totalement l’ancien chapitre ne nous dérange pas, mais il vaut mieux cadrer la relation. »
Une de nos sources à Téhéran a fait savoir à al-Monitor il y a un mois, lors des funérailles de la mère du commandant Qasem Soleimani, de la Force al-Qods , que Mohammed Nasr, un des responsables du Hamas, s’était rendu à Téhéran pour présenter ses condoléances à la personne censée superviser et gérer l’influence de l’Iran dans la Moyen-Orient.
Il semblerait que Meshaal avait souhaité être lui-même présent aux funérailles à la tête d’une délégation, mais les Iraniens ont estimé qu’il était trop tôt pour aborder cette étape. « Khaled Meshaal est personnellement responsable de ce qui s’est produit précédemment. Il y avait des dirigeants historiques du Hamas qui s’opposaient à sa politique anti-iranienne, et par conséquent l’Iran attendait un véritable changement d’orientation. Le problème est plus avec Meshaal lui-même qu’avec le Hamas ».
L’initiative de Nasr avait pour objectif de favoriser un contact direct entre Meshaal et la direction iranienne, et de trouver un accord pour les relations à venir. À cet égard, il y a quelques jours , Nasr s’est à nouveau rendu à Téhéran, porteur d’un message de M. Meshaal qui à peu près au même moment prononçait un discours depuis Istanbul par vidéoconférence à l’occasion d’un rassemblement à Beyrouth de soutien à Jérusalem. Dans son discours, M. Meshaal a déclaré qu’il soutenait le droit des peuples à manifester pacifiquement et sans armes, appelant ceux qui se battent à user de leurs armes contre Israël et à libérer Jérusalem de l’occupation israélienne.
Les positions de Meshaal ont été considérées comme positives à Téhéran, et il y est estimé maintenant que la deuxième étape va pouvoir commencer. Cette seconde étape signifie une visite officielle du dirigeant du Hamas dans la capitale iranienne. Une source palestinienne à Téhéran a déclaré à al-Monitor que Meshaal avait exprimé le souhait de se rendre à Téhéran et que les Iraniens avaient salué son initiative, bien que la chose qui reste à définir est le moment adéquat. Les mêmes sources estiment qu’il y a encore quelques obstacles sur le chemin, mais cela ne signifie pas que les relations avec le Hamas ne soient pas en voie d’amélioration : « Le Hamas est considéré comme faisant partie du bloc [de la résistance] et l’Iran l’appuie. Tant que le Hamas résistera à Israël, il pourra compter sur nous. »
Il est important de mentionner que malgré les hauts et les bas dans la relation entre l’Iran et le Hamas, le bureau du groupe islamique à Téhéran n’a jamais été fermé. Son représentant n’a jamais quitté Téhéran et les visites de plusieurs responsables militaires et politiques du groupe n’ont pas cessé.
Donnant la note finale, un responsable iranien a déclaré : « Si Meshaal vient à Téhéran, quel que soit le moment choisi, vous n’en connaîtrez pas la date par les médias. Il viendra en visite à Téhéran, puis ensuite l’information circulera. Abou al-Walid [Meshaal] est un leader de la résistance et il y a des mesures à prendre pour assurer sa sécurité ».
* Ali Hashem est journaliste et commentateur
Khaled Meshaal à Téhéran : le retour du fils prodigue
Khaled Mechaal se rendra en Iran. Cela a été confirmé par les sources d’Al-Monitor à Téhéran, mais ce qui n’est pas encore connu, c’est le moment exact.
Il est évident que les relations entre le Hamas, la puissante faction de la résistance palestinienne, et l’Iran, son bailleur de fonds régional, se sont détériorées en raison de conflits d’intérêts en Syrie. L’Iran soutient son allié Bachar al-Assad alors que le Hamas a décidé qu’il était temps de s’allier avec le mouvement qui est le sien, à savoir les Frères musulmans, qui avait déjà gagné du terrain en Tunisie et en Égypte, et était alors très bien placés pour diriger la Syrie dans le cas où la révolution réussissait à renverser le régime .
Mais la situation a brusquement changée. Les Frères en Égypte ont été renversés et le Hamas se retrouve dans une impasse. Dans un article précédent, écrit pour Al -Monitor le 12 août, j’explique comment le Hamas et l’Iran ont entamé ce nouveau chapitre de leurs relations, et qui sont les principaux acteurs.
À Téhéran, une tendance estimait il y a encore peu de temps que le renouveau des relations avec le Hamas nécessitait un processus de renforcement de la confiance, a déclaré à Al-Monitor une source iranienne proche de cette aile, ajoutant : « Ce qui s’est passé au cours de deux années de crise en Syrie soulève des inquiétudes sur l’avantage de soutenir un groupe qui, à la première crise grave, se retourne et se place de lui-même dans le camp de nos ennemis ». La même source a ajouté : « Qu’il y ait un consensus pour fermer totalement l’ancien chapitre ne nous dérange pas, mais il vaut mieux cadrer la relation. »
Une de nos sources à Téhéran a fait savoir à al-Monitor il y a un mois, lors des funérailles de la mère du commandant Qasem Soleimani, de la Force al-Qods , que Mohammed Nasr, un des responsables du Hamas, s’était rendu à Téhéran pour présenter ses condoléances à la personne censée superviser et gérer l’influence de l’Iran dans la Moyen-Orient.
Il semblerait que Meshaal avait souhaité être lui-même présent aux funérailles à la tête d’une délégation, mais les Iraniens ont estimé qu’il était trop tôt pour aborder cette étape. « Khaled Meshaal est personnellement responsable de ce qui s’est produit précédemment. Il y avait des dirigeants historiques du Hamas qui s’opposaient à sa politique anti-iranienne, et par conséquent l’Iran attendait un véritable changement d’orientation. Le problème est plus avec Meshaal lui-même qu’avec le Hamas ».
L’initiative de Nasr avait pour objectif de favoriser un contact direct entre Meshaal et la direction iranienne, et de trouver un accord pour les relations à venir. À cet égard, il y a quelques jours , Nasr s’est à nouveau rendu à Téhéran, porteur d’un message de M. Meshaal qui à peu près au même moment prononçait un discours depuis Istanbul par vidéoconférence à l’occasion d’un rassemblement à Beyrouth de soutien à Jérusalem. Dans son discours, M. Meshaal a déclaré qu’il soutenait le droit des peuples à manifester pacifiquement et sans armes, appelant ceux qui se battent à user de leurs armes contre Israël et à libérer Jérusalem de l’occupation israélienne.
Les positions de Meshaal ont été considérées comme positives à Téhéran, et il y est estimé maintenant que la deuxième étape va pouvoir commencer. Cette seconde étape signifie une visite officielle du dirigeant du Hamas dans la capitale iranienne. Une source palestinienne à Téhéran a déclaré à al-Monitor que Meshaal avait exprimé le souhait de se rendre à Téhéran et que les Iraniens avaient salué son initiative, bien que la chose qui reste à définir est le moment adéquat. Les mêmes sources estiment qu’il y a encore quelques obstacles sur le chemin, mais cela ne signifie pas que les relations avec le Hamas ne soient pas en voie d’amélioration : « Le Hamas est considéré comme faisant partie du bloc [de la résistance] et l’Iran l’appuie. Tant que le Hamas résistera à Israël, il pourra compter sur nous. »
Il est important de mentionner que malgré les hauts et les bas dans la relation entre l’Iran et le Hamas, le bureau du groupe islamique à Téhéran n’a jamais été fermé. Son représentant n’a jamais quitté Téhéran et les visites de plusieurs responsables militaires et politiques du groupe n’ont pas cessé.
Donnant la note finale, un responsable iranien a déclaré : « Si Meshaal vient à Téhéran, quel que soit le moment choisi, vous n’en connaîtrez pas la date par les médias. Il viendra en visite à Téhéran, puis ensuite l’information circulera. Abou al-Walid [Meshaal] est un leader de la résistance et il y a des mesures à prendre pour assurer sa sécurité ».
* Ali Hashem est journaliste et commentateur
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