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Uruguay :L'Etat veut vendre le cannabis 1 dollar le gramme

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  • Uruguay :L'Etat veut vendre le cannabis 1 dollar le gramme

    En passe de devenir le premier pays au monde où l'Etat encadrera la vente et la production de la marijuana, l'Uruguay réfléchit aux modalités.

    Une première mondiale. Le 31 juillet 2013, la Chambre des députés de l'Uruguay a approuvé un projet de loi qui, s'il est ratifié par le Sénat, fera de ce petit pays sud-américain le premier au monde où l'Etat contrôlera la production et la vente du cannabis.

    1$
    L'Uruguay vient de fixer le prix public du gramme de cannabis à 1 dollar, soit environ 8,2 dirhams.
    Une fois légalisées par le Sénat, la culture et la distribution de la substance pourraient démarrer “au deuxième semestre de 2014”, selon Julio Calzada, secrétaire général du Bureau national des drogues (JND), ce qui “donne le temps de cultiver et récolter”.

    Bien que la loi légalisant la culture et la commercialisation du cannabis doive encore être votée par le Sénat, probablement en novembre, l'exécutif travaille déjà aux règles d'application, a expliqué Julio Calzada.

    Au moins 120.000 consommateurs

    Le prix annoncé est basé sur celui du cannabis paraguayen, le plus courant dans le pays. Dans la rue, celui-ci est vendu “autour d'un dollar le gramme: ainsi, nous allons mettre la marijuana produite sous contrôle de l'Etat environ au même prix”.

    Le texte prévoit trois modes d'accès au produit: l'auto-culture (six plants maximum), la culture dans des clubs de membres (comprenant un maximum de 45 personnes et 99 plants) et la vente en pharmacie, sous contrôle public (40 grammes maximum par mois).

    Tout cultivateur ou usager devra s'inscrire sur un Registre national et la vente sera réservée aux personnes majeures résidant en Uruguay. La consommation de cannabis n'est pas pénalisée, mais les peines encourues pour la culture illégale seront par contre durcies.

    La JND estime que l'Uruguay, avec 3,3 millions d'habitants, compte environ 120.000 consommateurs de marijuana mais les associations d'usagers évoquent elles le chiffre de 200.000.

    aufait

  • #2
    au suivant

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    • #3
      ca m'etonnerais pas que le nombre de touriste augmente dans ce pays à ce prix la
      Le notable a son bouclier fiscal , et l'esclave doit se battre avec une couverture sociale....

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      • #4
        La ruée vers l'or quoi
        La haine aveugle

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        • #5
          C la fin des haricots pour le maroc
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            C la fin des haricots pour le maroc
            Seulement si tous les férus de l'herbe douce vont en Uruguay, or...

            Commentaire


            • #7
              OR
              VU LA CRISE ECONOMIQUE

              L EUROPE LEGALISERA ET DONC CULTIVERA LA DIVINE MARIJUANA

              de plus en plus d etudes economiques poussent en ce sens

              donc votre petrole vert va faire pschiit
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                un article ancien


                Au Colorado, le business florissant du cannabis

                Par David Segal, The New York Times
                BOULDER, Colorado — Ville universitaire opulente et sensible à l'environnement, Boulder est actuellement le théâtre de l'une des plus étranges expériences de l'histoire récente du capitalisme. Il s'agit du premier essai de réglementation complète, avec licences et taxes, du commerce lucratif de la marijuana.

                Boulder compte maintenant 50 à 100 officines légales délivrant du cannabis à usage médical (leur nombre diffère selon les interlocuteurs). Les meilleures d'entre elles présentent leurs produits dans des comptoirs en verre comme ceux des joailleries ou des pâtisseries de luxe.

                Derrière, des “barmen” proposent des variétés au nom insolite : Bubble Gum, Sour Kush, God's Gift et Blue Skunk.

                Michael Bellingham, propriétaire du Boulder Medical Marijuana Dispensary, vend de la Jack the Ripper. “Celle-là, elle est vraiment forte, elle monte direct au cerveau”, commente-t-il.

                Depuis le vote de l'amendement constitutionnel autorisant l'usage médical de la marijuana en 2000, des centaines d'officines ont surgi, révélant subitement les “douleurs intenses” d'une part considérable de la population. Cette raison, la plus couramment invoquée, est l'une des huit indications permettant de bénéficier d'un traitement licite à base de la plante jadis diabolisée.

                Nombre de vendeurs ont une longue histoire avec l'herbe. Ils rechignent encore à donner leur vrai nom et pas un seul d'entre eux n'accepte que l'on jette un coup d'oeil à sa “culture” hydroponique. La réglementation de la production est assez stricte et, au niveau fédéral, le cannabis est toujours illicite.

                La plupart des commerçants aiment pourtant faire étalage de leur marchandise. Les clients achètent en général un gramme ou deux à la fois. De nombreuses officines proposent des cartes de fidélité, plusieurs achats donnant droit à un supplément gratuit. Et si les acheteurs ne sont pas fumeurs, ils peuvent se rabattre sur les dérivés comestibles : space--cakes, caramels et sucettes.

                Les marchands de marijuana du Colorado ont dû prendre nombre de décisions capitales en début d'activité. Sur l'apparence même de l'officine notamment : en vertu de la loi de l'État, le cannabis doit se trouver dans des “zones d'accès restreint”. C'est tout ce à quoi ils sont tenus en matière de décoration intérieure.

                Du coup, la diversité est reine. Le Greenest Green fait penser aux coffee shops d'Amsterdam, avec son ambiance reggae et son tableau noir où figurent les offres du jour en couleurs vives. Jusqu'à l'entrée en vigueur d'une nouvelle législation, les patients pouvaient “se traiter” sur place avec, parmi les options proposées, l'inhalation d'huile de cannabis (5 dollars, ou 4 euros, la dose) au moyen d'une pipe à eau sophistiquée, le skillet.

                Le Green Room a un bar à espresso et une salle de massages thérapeutiques. Le Dr Reefer affiche fièrement un aspect délabré.

                Ici, les vendeurs disent que pour réussir, il faut avoir à l'esprit deux préceptes de base. Premièrement, récupérer un paquet “d'autorisations” : tout porteur d'une prescription de marijuana la soumet au commerçant de son choix. Plus ce dernier en a, plus il peut vendre de hasch.

                Deuxièmement, mieux vaut avoir sa propre culture. La vente au détail d'une livre de cannabis rapporte entre 5 500 et 7 500 dollars (entre 4 300 et 6 000 euros). Si vous l'achetez à un grossiste, il vous en coûtera 4 000 dollars (3 100 euros). En autoculture, il faut compter seulement 750 à 1 000 dollars de frais (600 à 800 euros).

                “C'est pareil pour n'importe quel autre commerce de détail”, ajoute Sean Fey, copropriétaire du Green Room.

                Le 7 juin dernier, le gouverneur de l'État a entériné un train de mesures auxquelles de nombreuses officines ne survivront sans doute pas. Il impose des restrictions sur les horaires d'ouverture, les licences, l'étiquetage, etc.

                D'une manière générale, les tenanciers ne se plaignent pas. Plus il y a de réglementation, plus c'est facile, constate Ravi Respeto, gérante du Farmacy.

                Avec sa société, elle aimerait purger la filière de son image de contre-culture et la rendre conventionnelle.

                “On entend beaucoup dire que c'est une clientèle de jeunes de 18 ans à la recherche d'une drogue euphorisante, poursuit-elle, mais vous n'en verrez quasiment pas chez moi. Au contraire, vous y croiserez la femme de 50 ans qui souffre d'arthrite et a fait ce choix d'antalgique.”


                lefigaro

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                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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