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Elle entraînera de fortes hausses des prix : chute du dinar de 10%

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  • Elle entraînera de fortes hausses des prix : chute du dinar de 10%

    Elle entraînera de fortes hausses des prix

    chute du dinar de 10%


    El Watan le 24.10.13 | 10h00

    | © D. R.




    La mesure était prévisible en raison notamment des lourdes dépenses à caractère populiste destinées au maintien de la paix sociale (soutien des prix, subventions, etc.).


    Les prix des produits et services importés, qui avaient déjà subi de fortes hausses depuis l’instauration du crédit documentaire comme mode de paiement imposé à toutes les opérations d’importation, sont appelés à renchérir encore davantage durant les prochains mois. Outre les lourdes commissions que les importateurs doivent payer aux banquiers chargés de mettre en place les formalités de crédit documentaire, ils devront subir les dommages d’une dévaluation sans précédent du dinar, décidée en catimini par le Conseil de la monnaie et du crédit en juin 2013.
    Cette décision, qui a commencé à prendre effet en juillet 2013 avec une dévaluation qui a subitement fait passer la valeur du dinar par rapport à l’euro de 98 à 102, s’est graduellement poursuivie pour atteindre, à la fin de ce mois d’octobre 2013, un record de dévaluation jamais atteint : un euro pour 112 DA. Cette baisse considérable de la parité du dinar par rapport aux devises fortes (10% en à peine 4 mois) se traduira fatalement par une hausse toute aussi conséquente des produits et services qui seront prochainement importés. Le pays important massivement toute une panoplie de produits, les Algériens devront donc se préparer à payer nettement plus cher, aussi bien les articles de consommation que les matières premières destinées aux usines. Seuls échapperont à ces hausses les produits soutenus par l’Etat au prix d’un plus lourd sacrifice budgétaire.
    La forte dévaluation décidée par le Conseil de la monnaie et du crédit était en réalité prévisible, ne serait-ce qu’au regard de l’inflation qui a dangereusement bondi à la faveur des hausses massives de salaires octroyées à l’ensemble des travailleurs algériens, auxquelles se sont ajoutées de lourdes dépenses à caractère populiste destinées au maintien de la paix sociale (soutien des prix, subventions etc.). Un discours alarmiste sur le danger d’une telle situation et la nécessité d’y remédier au plus tôt au moyen d’une politique monétaire rigoureuse a été dispensé par le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque d’Algérie pour donner crédit à une éventuelle dévaluation du dinar, jugé trop fort par rapport à l’état général de notre économie. La pilule avait d’autant plus de chance d’être avalée qu’elle intervient dans un contexte de très forte dégradation de notre balance des paiements, causée comme on le sait par un net déclin des exportations d’hydrocarbures et des dépenses d’importation en constante hausse.
    Les produits importés plus chers
    Outre les effets induits par la dévaluation du dinar – la hausse des prix des produits et services importés – il faut s’attendre à ce que cette poussée inflationniste soit exacerbée par une importante augmentation de la demande intérieure générée par les massives augmentations de salaires, facilement octroyées ces derniers mois à une pléthore de fonctionnaires et de travailleurs du secteur public économique pour calmer un front social en ébullition. Le surcroît de pouvoir d’achat ainsi obtenu sera évidemment déversé sur le marché des biens de consommation, qui ne sera, à l’évidence, pas capable de répondre à une aussi forte et subite demande. La pénurie de certains produits déjà constatée a toutes les chances d’atteindre une gamme encore plus large de marchandises pour la simple raison que le crédit documentaire exige la disponibilité immédiate des moyens de paiement requis pour chaque transaction.
    La forte dévaluation du dinar aura pour conséquence de réduire le pouvoir d’achat de produits étrangers dont pâtiront surtout les petits importateurs qui ne disposent pas d’un grand pouvoir de négociation avec leurs fournisseurs. Des baisses consistantes de prix sur les marchandises importées en mesure d’enrayer l’effet de la dévaluation du dinar ne sont donc pas à espérer. Ce sont ainsi de sérieuses pertes de pouvoir d’achat que les importateurs vont subir du fait de ce nouvel effondrement de la parité du dinar. Des pertes que ces derniers se dépêcheront, évidemment, de compenser en vendant plus cher les produits importés.
    Les mêmes causes produisant les mêmes effets – hausses des prix sur les marchés internationaux, explosion de la demande de devises sur le marché parallèle et tension sur la demande intérieure de produits de consommation résultant des augmentations de salaires – les prix des marchandises et services importés (à l’exception de ceux soutenus par l’Etat) vont désormais s’inscrire dans une logique de hausse pouvant atteindre des niveaux insoupçonnés. Les bénéficiaires d’augmentations de salaire se verront ainsi reprendre d’une main les avantages que l’on leur avait octroyés d’une autre.


    Nordine Grim
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Certains journalistes, devenant spécialistes de l'alarmisme, de la crtique systématique, devraient juste s'apercevoir que le cours du USD/EUR a subit depuis juillet une hausse de 7.5% passant de 1.2829 à 1.3805, le cours du EUR/DZD lui est passé de 104.7125 à 112.7820 soit 7.7%. Un glissement largement expliqué par le taux de change USD/EUR.

    Il n'y a donc aucun chagement de politique du coté de la banque centrale, aucune décision, aucune stratégie nouvelle...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      TSA - mardi, 22 octobre 2013 18:58
      Économie La Banque d’Algérie déprécie le dinar à un niveau record

      Samir Allam et Hayet Zitouni



      C’est un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des Algériens déjà malmené par la hausse des prix ces derniers mois. La valeur du dinar algérien a perdu plus de 9% sur les trois derniers mois face à la monnaie européenne. Ce mardi, un euro cotait officiellement 111,25 dinars, un niveau record jamais atteint par le dinar face à la monnaie unique européenne.

      Le processus de baisse du dinar a débuté à la mi-juillet. Le 18 juillet, un euro cotait officiellement 102,06 dinars avant de glisser régulièrement jusqu’à atteindre son niveau de ce 22 octobre, soit une baisse de plus de 9%.

      Selon une source proche de la Banque d’Algérie, cette baisse est dictée par des considérations purement techniques, loin de la volonté affichée du gouvernement de freiner le rythme des importations. Elle est le résultat direct de l’inflation qui a atteint des niveaux record en 2012 et continue de se maintenir à un niveau élevé en 2013, selon la même source. La Banque d’Algérie qui utilise un système de « flottement dirigé » a été contrainte d’ajuster la valeur du dinar par rapport aux principales monnaies, pour tenir compte du niveau d’inflation important atteint et sauvegarder ainsi le niveau de compétitivité des produits locaux face à ceux importés, notamment de la zone euro.

      Volonté de réduire les importations

      Mais il est très difficile de ne pas voir un lien entre cette décision et la volonté clairement affichée par les autorités politiques de réduire les importations, qui devraient atteindre cette année le montant record de 60 milliards. Même si la Banque d’Algérie n’a pas été formellement instruite pour déprécier fortement le dinar, le discours du gouvernement sur les importations l’a sans doute encouragée à « ajuster » la valeur du dinar.

      En effet, cette dépréciation aura pour effet, dans quelques semaines, de provoquer une forte hausse des produits importés. Les produits destinés à la revente en l’état (voitures, électroménager, alimentation, etc.) devraient voir leur prix grimper sur le marché. L’impact sur les principaux produits de consommation (semoule, lait, sucre, huiles…) restera toutefois limité pour le consommateur du fait des subventions de l’État. Mais le Trésor devra dépenser davantage pour maintenir les prix de ces produits à un niveau acceptable dans un contexte social compliqué pour les autorités.

      Inversement, cette dépréciation du dinar n’aura qu’un impact très limité sur la compétitivité des produits locaux. L’Algérie importe presque tout ce qu’elle consomme et n’exporte que très peu de choses : les hydrocarbures représentent 98% des exportations du pays. Il est difficile de faire croire dans ce contexte que la dépréciation du dinar – qui devrait se poursuivre dans les prochaines semaines – soit une décision purement économique.

      Hausse de plus de 11% de la facture alimentaire

      L'Algérie a importé, de janvier à fin septembre 2013, des biens alimentaires pour une valeur de 7,32 milliards de dollars, contre 6,56 milliards enregistrés durant la même période de 2012, ce qui représente une hausse de 11,45%, indique mardi un rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), cité par l'agence APS.

      Durant les neuf premiers mois de 2013, les importations globales de l'Algérie se sont établies à 41,33 milliards de dollars contre 36,20 milliards à la période de référence en 2012, soit une hausse de 14,16%. Pour expliquer cette tendance haussière de la facture alimentaire qui représente 17,7% de la structure des importations globales du pays, la même source relève que cela est principalement dû à une augmentation des importations des légumes secs (51,15%), des céréales (9,01%) et des sucres (6,23%).

      Contrairement aux légumes secs, céréales et sucres, d'autres produits alimentaires tels que les viandes, lait, ainsi que le groupe café et thé ont connu d'importantes baisses, avec respectivement -16,85%, -8,8% et -14,8%, fait observer la même source.

      En 2012, les importations algériennes ont atteint 47,49 milliards de dollars, avec une baisse de 8,4% de la facture des produits alimentaires à 9,02 milliards, selon la même source.
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        C'est une augmentation des prix déguisées.
        La dévaluation de la monnaie se fait généralement pour booster les exportations et les rendre compétitives.
        وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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        • #5
          La dévaluation de la monnaie se fait généralement pour booster les exportations et les rendre compétitives.
          Les seules exportations algériennes ne sont pas dépendantes du dinars.

          Au vu de ce que produit l'Algérie, de ce qu'elle engage dans l'importation de produits, le dinars reste encore fort pour ce qu'il est aujourd'hui.

          Le seul but de cette manœuvre est de juguler les importations qui sont tout bonnement devenues dangereuses pour la balance commerciale.

          Le pouvoir d'achat crée par les augmentations massives des salaires ainsi que les crédits distribués à tout va ont fait exploser les importations et fait le bonheur de nos partenaires chinois et européens.

          Le maintien du semblant de paix sociale que connaît l'algérie coûte très cher au contribuable, et ses retombées sur l'économie nationale sont marginales voire nulles !

          Ca finira par exploser. :18:
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #6
            Ca finira par exploser
            @ Massnsen

            De toutes les façons, ce n'est pas du tout la vrai valeur du DNA

            Dans le passé, le DN était deux fois plus fort que le Franc Français

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            • #7
              Monnaie ou papier d'emballage

              Mon cher cher Ott!!

              C'est vrai que la pauvreté de l'Algérie, à elle seule, explique déjà le fait que le Dinar soit la monnaie la plus faible du bassin méditerranéen et de beaucoup de pays d'Afrique !!!
              C'est normal, entre autre, que le Dinars Tunisien et que le Dirham Marocain coutent plus de 10 fois plus cher que de Dinar !!??

              C'est l'incompétence et le renfermement sur soit qui fait que l'inflation a dépassé 9% et que la création de richesse en Algérie est presque nulle en dehors des hydrocarbures !
              Il parait que, pour les pièces de monnaie Algériennes, la matière et le façonnage coutent plus que la valeur monétaire
              Le Sage

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              • #8
                Avec un raisonement pareil le Yen serait l'une des monnaies les plus faibles du monde. Tout depend des salaires ensuite. Les Francais par exemple adoreraient un Euro qui coute 10 fois moins avec un salaire multiplie par 20 que la situation actuelle.

                Quand au dinar il a glisse sur les 4 dernieres annees de 74 da pour 1$ a 82 da pour 1$ aujourd'hui. C'est environ 11% de devaluation sur 4 ans et non pas sur quelques mois comme le pretend l'article. Pour rappel le petrole et le gaz sont cotes en bourse en $ pas en €.

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

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                • #9
                  Mon cher Fouad,

                  Je t'enjoins a mieux apprécier ce sujet, et de te renseigner sur ce que veux dire par exemple le PPA (parité de pouvoir d'achat), car comme te l'a bien expliqué Alryib, la valeur d'une monnais n'est pas limitée à sa valeur faciale.

                  On n'arrete pas d'apprendre, a chaque instant, a condition de le vouloir, et d'etre a l'ecoute...
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • #10
                    Avec un raisonement pareil le Yen serait l'une des monnaies les plus faibles du monde. Tout depend des salaires ensuite. Les Francais par exemple adoreraient un Euro qui coute 10 fois moins avec un salaire multiplie par 20 que la situation actuelle.
                    @ Alryib3


                    Le yen et le yuan appartiennent à des pays qui n'excellent et ne savent que produire : rien que produire

                    Ils importent les matières premières à la tonne pour les exporter en grammes (en exagérant) après les avoir travaillées et transformées, pour les vendre plusieurs fois plus chers en produits finis: ils sont obligés de dévaluer leurs monnaies à cause de la concurrence

                    L'Algérie ne produit rien et pourtant, elle a tous les moyens pour investir dans les projets de production industriels et agricoles en particuliers

                    Un pays est fort et puissant lorsqu'il l'est économiquement et non avec un armement sophistiqué qui est appelé à se rouiller avec le temps et non plus avec une richesse NATURELLE qui est appelée , elle aussi à s'épuiser avec le temps

                    Commentaire


                    • #11
                      C'est normal, entre autre, que le Dinars Tunisien et que le Dirham Marocain coutent plus de 10 fois plus cher que de Dinar !!??
                      conseil:
                      Ne discute plus de la monnaie avant d'avoir eu plus de connaissances sur le sujet.
                      Ott
                      Certains journalistes, devenant spécialistes de l'alarmisme, de la crtique systématique, devraient juste s'apercevoir que le cours du USD/EUR a subit depuis juillet une hausse de 7.5% passant de 1.2829 à 1.3805, le cours du EUR/DZD lui est passé de 104.7125 à 112.7820 soit 7.7%. Un glissement largement expliqué par le taux de change USD/EUR.
                      Non, ceci n'explique rien du tout. La dépréciation du dollar n'explique pas celle du dinar dz, comme la montée du dollar n'entraine pas celle du dinar.

                      Il y a eu bel et bien dévalorisation décidée du dinar.

                      Commentaire


                      • #12
                        Fouad
                        C'est normal, entre autre, que le Dinars Tunisien et que le Dirham Marocain coutent plus de 10 fois plus cher que de Dinar !!??

                        Bachi
                        conseil:
                        Ne discute plus de la monnaie avant d'avoir eu plus de connaissances sur le sujet.
                        Fouad !

                        Google est ton ami pour ça !

                        Bachi

                        Si le dollars s' est dévalué par rapport a l'Euro de 7, 5%
                        c'est que nos revenus en dollars se sont déprécies aussi de 7, 5%
                        Le pire est nos réserves de changes de 200 milliards ont aussi fondus aussi de 7, 5%

                        Donc, quid de la dépréciation du dinar !
                        Dernière modification par absent, 25 octobre 2013, 18h43.

                        Commentaire


                        • #13
                          TSA - lundi, 28 octobre 2013 19:14
                          Le dinar a perdu 35% de sa valeur en cinq ans, Djoudi joue sur les mots
                          Samir Allam


                          Le dinar continue sa glissade face à l’euro. Ce lundi 28 octobre, la monnaie nationale a franchi un nouveau record en baisse, à 112,32 pour un euro, selon les cotations officielles de la Banque d’Algérie. Depuis le 18 juillet, la baisse est supérieure à 10%.
                          Mais, comparée à l’été 2008, quand le dinar a commencé sa chute libre, la dévaluation est plus effarante. Sur la période de juin à septembre 2008, le dinar cotait en moyenne 83 pour un euro. En cinq ans, la chute atteint donc 35%.

                          Que dit notre ministre des Finances, Karim Djoudi ? « La monnaie nationale a subi une dépréciation » et non « une dévaluation ». « On parle de dévaluation lorsqu’ il y a modification de la valeur de la parité, mais lorsqu’on a une évolution d’une monnaie sur un marché, il y a ce qu’on appelle une dépréciation. C’est le cas pour le dinar algérien », a-t-il expliqué en marge de la présentation du projet de loi de finances 2014 à l’APN (lire).

                          Que veut dire ce charabia ? Rien de sérieux. D’autant que M. Djoudi disait exactement la même chose, le 20 janvier 2012, quand le dinar venait de connaître un excès de faiblesse face aux autres monnaies (lire Le Soir d’Algérie). Depuis, le dinar n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant. Mais en Algérie, un ministre peut raconter ce qu’il veut.

                          En réalité, en plus de jouer sur les mots, Karim Djoudi ne dit pas la vérité aux Algériens quand il affirme que le dinar retrouvera sa valeur dans les prochaines semaines. Bien au contraire. Selon nos informations, le FMI trouve que le dinar est beaucoup trop cher actuellement. Et le gouvernement, pour réduire la consommation et donc les importations, n’a pas beaucoup d’imagination. Il pousse donc la Banque d’Algérie à réduire la valeur du dinar. Une stratégie suicidaire et sans issue.
                          Othmane BENZAGHOU

                          Commentaire


                          • #14
                            Décidément, TSA qui nous a habitué par son charabia, essaie le registre de l'arrogance et de l'ignorance. Quand on ne comprend pas quelque chose, on se renseigne, on cherche, ou se documente, on ne crie pas comme un gamin paresseux et mal élevé : "c'est quoi ce charabia"

                            La valeur du dinars est indexé sur un panier de monnaies, dont le USD est prépondérant. Si le $ baisse baisse face à l'euro, le dinar en conséquence...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Personne ne détient a lui seul le savoir !!

                              Mon cher Bâchi !!
                              Je pense, au contraire, être très bien placé pour parler de ce qui est mon métier!!
                              En tous cas notre premier argentier n'a pas fait mieux que nos formistes!!!:22:
                              Le Dinar vat bientôt couter moins cher que le papier d'emballage; C'est ce l'on appelle la bonne gouvernance!!!???
                              Le Sage

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