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La ministre sud-africaine des ressources minières, Susan Shabangu, a annoncé, le 23 octobre, que son pays envisage d’attribuer des permis de prospection du gaz de schiste au premier trimestre 2014. «L’opinion publique est appelée à faire des commentaires sur l’octroi des permis de prospection du gaz de schiste dans les 30 prochains jours. Ces permis seront attribués au début de l’année prochaine», a-t-elle déclaré.
L’Afrique du Sud avait publié, le 15 octobre, les réglementations relatives à la fracturation hydraulique, soit une année après la levée de l’interdiction de cette technique de forage.
Ce pays qui importe 70% de ses besoins en hydrocarbures cherche à exploiter des réserves de gaz de schiste estimées à 485 000 milliards de pieds cubes dans le semi-désert de Karoo (Sud). Royal Dutch Shell Plc et d'autres compagnies pétrolières ont déjà présenté des demandes de permis de prospection des hydrocarbures non conventionnels dans la région du Karoo.
Des ONG écologistes opposées à la technique de fracturation hydraulique, qui repose sur l’injection de l’eau, du sable et de produits chimiques dans les roches profondes pour libérer le gaz naturel, ont notamment soulevé le risque de la contamination de la nappe phréatique. «Les plans du gouvernement relatifs à l’exploitation des réserves de gaz de schiste dans la région de Karoo sont indéfendables. Ils mèneront inéluctablement à une bataille juridique», a averti le président de l’ONG Treasure Karoo Action, Jonathan Deal
Ecofin
L’Afrique du Sud avait publié, le 15 octobre, les réglementations relatives à la fracturation hydraulique, soit une année après la levée de l’interdiction de cette technique de forage.
Ce pays qui importe 70% de ses besoins en hydrocarbures cherche à exploiter des réserves de gaz de schiste estimées à 485 000 milliards de pieds cubes dans le semi-désert de Karoo (Sud). Royal Dutch Shell Plc et d'autres compagnies pétrolières ont déjà présenté des demandes de permis de prospection des hydrocarbures non conventionnels dans la région du Karoo.
Des ONG écologistes opposées à la technique de fracturation hydraulique, qui repose sur l’injection de l’eau, du sable et de produits chimiques dans les roches profondes pour libérer le gaz naturel, ont notamment soulevé le risque de la contamination de la nappe phréatique. «Les plans du gouvernement relatifs à l’exploitation des réserves de gaz de schiste dans la région de Karoo sont indéfendables. Ils mèneront inéluctablement à une bataille juridique», a averti le président de l’ONG Treasure Karoo Action, Jonathan Deal
Ecofin