Tweet
Israéliens et Saoudiens parlent le même langage sur l'Iran-Livni
L'Arabie saoudite et Israël parlent le même langage sur la question du nucléaire iranien, programme auquel les deux pays sont opposés, mais une coopération demeure impossible tant que persiste le conflit palestinien, estime la chef des négociateurs de paix israéliens.
"Quand on écoute le discours des Saoudiens sur ce qu'il convient de faire pour empêcher l'Iran (d'avoir l'arme nucléaire), ça semble familier", a expliqué Tzipi Livni, ex-ministre des Affaires étrangères qui conduit les négociations avec les Palestiniens.
L'Etat hébreu et l'Arabie saoudite, dominée par la minorité sunnite, redoutent de voir l'Iran gouverné par les chiites disposer du feu nucléaire, ce qui remettrait en cause l'équilibre des forces dans l'ensemble du Proche-Orient.
Alliés traditionnels des Etats-Unis, les Saoudiens ont observé avec une certaine frustration Washington renoncer à une politique de fermeté en Syrie et renouer des liens avec Téhéran.
Cette stratégie inquiète également Israël.
Selon des documents diplomatiques confidentiels publiés sur le site WikiLeaks en 2010, le roi Abdallah a appelé à plusieurs reprises les Américains à intervenir pour mettre fin au programme nucléaire conduit par la République islamique.
Israël a également évoqué à plusieurs reprises l'option d'une intervention militaire pour s'assurer que l'Iran ne puisse pas devenir une puissance nucléaire.
Toutefois, un rapprochement des positions entre Israël et certains pays arabes ne pourra pas se faire tant que des progrès ne seront pas enregistrés dans le processus de paix avec les Palestiniens, estime Tzipi Livni.
"Si nous voulons empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, il faut coopérer avec ceux qui comprennent que l'Iran constitue une menace pour eux aussi", a-t-elle dit.
"Mais malheureusement, le conflit ouvert avec les Palestiniens rend impossible sinon très difficile pour eux d'agir avec Israël", a-t-elle ajouté.
L'Arabie saoudite a ainsi refusé de siéger au Conseil de sécurité des Nations unies pour protester contre l'incapacité de l'organisation internationale à accorder aux Palestiniens un Etat.
"Il est maintenant manifeste que les intérêts de l'Etat d'Israël et des modérés et des pragmatiques dans la région sont les mêmes", a reconnu Tzipi Livni
Reuters
L'Arabie saoudite et Israël parlent le même langage sur la question du nucléaire iranien, programme auquel les deux pays sont opposés, mais une coopération demeure impossible tant que persiste le conflit palestinien, estime la chef des négociateurs de paix israéliens.
"Quand on écoute le discours des Saoudiens sur ce qu'il convient de faire pour empêcher l'Iran (d'avoir l'arme nucléaire), ça semble familier", a expliqué Tzipi Livni, ex-ministre des Affaires étrangères qui conduit les négociations avec les Palestiniens.
L'Etat hébreu et l'Arabie saoudite, dominée par la minorité sunnite, redoutent de voir l'Iran gouverné par les chiites disposer du feu nucléaire, ce qui remettrait en cause l'équilibre des forces dans l'ensemble du Proche-Orient.
Alliés traditionnels des Etats-Unis, les Saoudiens ont observé avec une certaine frustration Washington renoncer à une politique de fermeté en Syrie et renouer des liens avec Téhéran.
Cette stratégie inquiète également Israël.
Selon des documents diplomatiques confidentiels publiés sur le site WikiLeaks en 2010, le roi Abdallah a appelé à plusieurs reprises les Américains à intervenir pour mettre fin au programme nucléaire conduit par la République islamique.
Israël a également évoqué à plusieurs reprises l'option d'une intervention militaire pour s'assurer que l'Iran ne puisse pas devenir une puissance nucléaire.
Toutefois, un rapprochement des positions entre Israël et certains pays arabes ne pourra pas se faire tant que des progrès ne seront pas enregistrés dans le processus de paix avec les Palestiniens, estime Tzipi Livni.
"Si nous voulons empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, il faut coopérer avec ceux qui comprennent que l'Iran constitue une menace pour eux aussi", a-t-elle dit.
"Mais malheureusement, le conflit ouvert avec les Palestiniens rend impossible sinon très difficile pour eux d'agir avec Israël", a-t-elle ajouté.
L'Arabie saoudite a ainsi refusé de siéger au Conseil de sécurité des Nations unies pour protester contre l'incapacité de l'organisation internationale à accorder aux Palestiniens un Etat.
"Il est maintenant manifeste que les intérêts de l'Etat d'Israël et des modérés et des pragmatiques dans la région sont les mêmes", a reconnu Tzipi Livni
Reuters