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Pas touche à l’Algérie, M. Robert Fisk !

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  • Pas touche à l’Algérie, M. Robert Fisk !

    Comme cadeau d’anniversaire pour le 1er Novembre, nous avons été servis par la plume des multinationales. En effet, M. Fisk, dans votre article du 20 octobre publié dans The Independant et qui nous a été communiqué par le député Georges Galloway, vous faites un parallèle monstrueux entre l’histoire de notre Révolution, notre tragédie nationale et la guerre en Syrie, tout en affirmant le contraire et qu’il ne faut pas comparer.
    Vous nous racontez des inepties, nous promenant de l’assassinat du chef des renseignements syriens, le général Jamaa Jamaa, à notre glorieuse Révolution en vous inclinant au passage devant le totem occidental du «qui-tue-qui». Vous accusez notre Armée de libération nationale d’avoir massacré le peuple algérien pendant la Révolution et passez à la vitesse supérieure pour encore imputer à notre armée d’avoir été responsable des tueries lors de la décennie sanglante, en dédouanant les islamistes terroristes qui n’auraient rien à se reprocher, d’après vous.
    Nous vous connaissons très bien, M. Fisk. Vous avez été payé pour accuser l’armée égyptienne de la même manière que vous le faites dans cet article au sujet de l’armée algérienne. Vos liens avec le MI6 ainsi qu’avec la DGSE ne sont plus à démontrer depuis bien longtemps. N’enfourchez pas trop vite votre canasson, M. Fisk, nous avons des choses à vous dire. Vous avez soutenu les Frères musulmans en Egypte jusqu’à ce que le vent tourne et que Morsi perd, fidèle à vous-même, vous vous rangiez du côté du plus fort, obéissant certainement à un intérêt économique.
    Si vous avez oublié ce que vous avez fait au Caire, en pratiquant l’agitation politique quotidienne jusqu’à la dernière minute, nous avons bonne mémoire et vous pouvez essayer de noyer votre déshonneur dans la Guiness au Londonistan, nous n’oublions pas. Est-ce au cours d’une de vos soûlographies que l’idée vous est venue d’attaquer le peuple syrien et ses dirigeants, allant même contre la Chambre des Communes et atterrissant comme un avion en panne de kérosène sur un terrain qui n’est pas le vôtre ?

    Attention, le terrain algérien est miné, et nous ne pensons pas que vous ayez l’honnêteté intellectuelle pour jouer les historiens irréprochables, car vous êtes financé par la confrérie des Frères musulmans, vous avez reçu de l’argent des Turcs et vous avez fait des faux rapports à presque toutes les officines occidentales, les induisant en erreur sur la question syrienne, et vous voilà revenu pour nous verser une histoire à la sauce mentholée. En tant que patriotes algériens, nous condamnons vos propos et transmettrons notre réponse à notre ami George Galloway et à la Chambre des Communes qui ont refusé vos thèses va-t-en-guerre en Syrie. Votre malheur, c’est que plus personne ne vous croit, même votre peuple ne veut plus suivre vos élans guerriers.

    Vous avez tellement menti et pendant si longtemps... Et vous prétendez nous donner des leçons d’Histoire ? Ne vous imaginez pas que nous ne savons pas en Algérie ce que représente Amnesty International, qui n’a jamais défendu les bonnes causes et dont vous êtes un fidèle serviteur. Evidemment, quand on sait que sa présidente a été la proche collaboratrice de Hillary Clinton, cela nous donne une petite idée de l’objectivité de cette organisation qui roule pour des officines liées aux renseignements occidentaux. Expliquez-nous comment une femme syrienne soi-disant opprimée, très active sur Facebook pour se plaindre du «régime» syrien, se révèle être, au bout de six ans d’activisme, un agent masculin britannique ? On n’a pas vu Amnesty International condamner Tony Blair, ni Sarkosy, pour leurs crimes de guerre et génocides commis en Irak et en Libye, des pays que vos gouvernements et vos armées ont dévastés. Plus d’un million de morts en Irak !

    Nous pouvons vous donner des leçons d’Histoire à notre tour et vous parler de l’Empire britannique et de son histoire jalonnée de massacres et de coups tordus. Vous avez massacré à tout va tout au long de votre histoire. Laissez-nous vous en donner quelques exemples : le massacre de Drogheda (3 500 dont 7 à 800 civils) en Irlande en 1649, le sac de Wexford toujours en Irlande (1 500 civils) la même année, la diffusion volontaire de la variole chez les Indiens Delaware en Pennsylvanie en 1763, le massacre de Gibbet Rath en Irlande (300 à 500 victimes) en 1798, suivi la même année par celui de Scullabogue (100 à 200 victimes brûlées vives), celui de Vinegar Hill le 21 juin 1798 toujours en Irlande (plusieurs centaines de morts), le massacre de Bully's Acre toujours en 1798 (200 victimes), le massacre d'Amritsar en Inde en 1919.
    Vous avez fait la guerre de l’opium en Chine, vous avez bombardé les partisans grecs qui combattaient les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, vous avez incendié les Malouines. Et, dans les années 80, des hommes sont morts de faim dans vos prisons, dont le député Bobby Sand et ses camarades, et vous n’avez rien fait pour les sauver. Vous avez donné la terre des Palestiniens aux Israéliens, vous avez soutenu l’apartheid en Afrique du Sud, Pinochet au Chili… Impossible de continuer tant la liste est longue.
    Qu’est-ce que vous n’avez pas fait, vous et vos amis français ? Vous pouvez concourir avec la France dans votre capacité à éradiquer la race humaine de la surface de la Terre. Voyez-vous, M. Fisk, nous sommes ébahis de voir votre faculté à transformer les victimes en bourreaux alors que ce sont vos empires qui nous ont balancé des bombes au napalm ! Est-ce le peuple algérien qui s’est enfumé lui-même ? Les caisses d’oreilles algériennes que Bugeaud offrait à son empereur sont-elles une vue de l’esprit ? Les Algériens sont-ils des adeptes du suicide collectif ? Pendant que vous pilliez, tuiez, mutiliez, c’est un Algérien, l’Emir Abdelkader, qui a sauvé des milliers de chrétiens à Damas en 1860. Vos empires se sont construits sur des millions de morts.

    Vous avez agressé la planète entière. Vous avez tout massacré : les hommes, les bêtes, l’environnement. Votre British Petroleum a pollué les mers, empoisonné la faune et la flore. Rien ni personne n’a échappé à votre voracité de prédateurs. Vous implantez dans nos nations des agents de la félonie comme des virus, et votre bilan en tant qu’humains est indéfendable. On comprend pourquoi Amnesty International vous a donné un prix en 2000 pour avoir couvert les bombardements de l’Otan en Serbie. Comment s’appelle le prix, celui du «massacre de l’Otan sur Sarajevo» ? Une question nous taraude l’esprit : arrivez-vous à vous regarder dans un miroir sans avoir envie de vomir ?

    Vous avez insulté les symboles de notre Révolution, donc vous avez insulté notre Révolution ; vous avez insulté nos officiers de l’ANP, donc vous avez insulté toute notre armée. Les autorités algériennes et notre ministre des Affaires étrangères doivent vous répondre, car ce que vous faites, c’est tout simplement de la désinformation et de la propagande mensongère. Votre pays n’a jamais été clair concernant la lutte contre le terrorisme sachant qu’en Angleterre, les terroristes sont protégés et rémunérés. Ils récoltent des fonds en pleine rue, devant les policiers, pour financer leur djihad dans nos pays. Londres a toujours été une plaque tournante du terrorisme international et tous les chefs terroristes y ont vécu, et certainement pas pour y jouer au cricket. Nous vous mettons au défi de prouver le contraire. Ce n’est pas pour rien que votre capitale s’appelle Londonistan. Mais le monstre que vous avez créé vous explosera à la figure ; ce n’est qu’une question de temps, parce que, nous, nous les connaissons bien depuis que vous nous les avez envoyés. Combien de temps avez-vous mis avant de livrer Abou Qatada qui est demandé par l’Algérie et qui était protégé par vos services ? Voilà ce que nous appelons, nous, le «qui-tue-qui». Votre thèse ne tient pas la route. Vous vous êtes empêtrés dans une histoire qui vous dépasse, vous et cet écrivaillon français, Pierre Daum, qui est certainement atteint du vieux syndrome de l’Algérie française. On constate une continuité frappante entre la guerre psychologique menée par les paras français et qui a abouti aux actions meurtrières de l’OAS contre le peuple algérien, que vous ne citez d’ailleurs pas dans votre article, et le bon vieux «qui-tue-qui» que vous nous servez en 2013 à la veille de la fête de notre Révolution. Sur quel fait nouveau vous appuyez-vous, M. Fisk ? Aucun. Malheureusement, il existe des félons chez nous qui apportent du grain à moudre à des personnages abjects comme vous, et la dernière affaire en date est celle de ce gamin qui appelle au djihad en direct sur une vidéo visible sur Youtube et que toutes vos ONG humanitaires, Amnesty International, Human Right Watch, la presse de propagande France 24, Le Monde, Huffington Post, etc., ainsi que des journaux algériens à la solde de vos maîtres comme les Rotchild et les Murdoch, qui eux ne payent pas le fisc, considèrent comme une victime injustement incarcérée.
    Dernière modification par nacer-eddine06, 25 octobre 2013, 12h41.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ce petit morveux en appelle au grand califat en menaçant de frapper et de tuer, même l’Occident. Quand vous parlez de djihadistes, M. Fisk, voilà ce que vous et vos semblables défendez : Abdelghani Aloui, un terroriste en devenir. Tout citoyen peut avoir accès à la vidéo dans laquelle il appelle au meurtre et trouver tous les journaux et organisations qui prennent la défense de cette petite frappe.
    Certes, ce n’est pas la première fois que vous nous faites ce coup-là ; nous sommes habitués à vos combines lorsque nous mettons la main sur un terroriste. Dites-nous, si quelqu’un fait l’apologie du terrorisme chez vous, comment vos autorités réagissent-elles ? Pour moins que ça, il reçoit un aller simple pour Guantanamo. Vos droits de l’Homme ne s’appliquent que chez les autres, mais vos opposants lorsqu’ils manifestent même pacifiquement ou lorsqu’ils osent écrire quelque chose qui ne plaît pas à vos régimes dictatoriaux se retrouvent en taule.
    Notre ami Julian Assange est cloîtré dans l’ambassade d’Equateur depuis plus d’un an. Même votre élite est malmenée lorsqu’elle affiche des opinions antisionistes, comme nos amis Stephan Hawking ou Roger Wauters. Tiens, au fait, que devient Rupert Murdoch et ses écoutes ? Vous êtes les champions pour enterrer les scandales et malheur à ceux qui vous contredisent, comme nos amis Assange, Hawking et Waters. Ceux qui sont votre véritable élite et qui ont fait connaître vos pays au niveau scientifique, artistique, dès qu’ils osent défier le système, vous leur faites vivre l’enfer.Tu parles d’une démocratie ! Nous connaissons très bien l’Occident. La corruption fait partie du code génétique du capitalisme et ceux qui nous baratinent dans nos torchons à longueur de journée avec «corruption par-ci, corruption par-là» se trompent de cible en s’attaquant aux effets secondaires et non pas à la matrice et au système. Pour cela, il faut des révolutionnaires, ce que cette époque ne produit pas.

    Vous vous êtes livré, M. Fisk, à un bas exercice de manipulation sans méthode, qui mélange l’ASL de Syrie avec les islamistes en Algérie et notre Révolution, le tout dans un amalgame informe dans le but de porter atteinte à notre pays. Combien avez-vous été rétribué pour votre article puant, M. Fisk ? Etes-vous mieux payé que Lady Gaga ? Qui vous a donc demandé ce travail ? Le Qatar qui vous payait pour vos articles de soutien aux Frères musulmans en Egypte, articles que vous vendiez à la pesée ? Istanbul, base de la confrérie de vos amis qui finance toutes les filiales de la confrérie, y compris celle de notre pays où Mokri du MSP et de Freedom House, ancien représentant de Human Right Watch, a reçu du fric pour financer sa chaîne de télévision lors de son dernier voyage en Turquie et en Jordanie ? Vos copains ne manquent pas de ressources et ne passent pas par le fisc. Ils payent cash dans des grosses mallettes. Combien monnayez-vous votre honneur, M. Robert Fisk ? Vous êtes un corrompu. Nous savons tout sur vous et vous ne savez rien sur l’Algérie. Ce que votre copain de Libération vous a mis dans l’oreille est du réchauffé. Nous avons enterré vos manipulations avec nos morts pendant la décennie du sang dont vous êtes, vous, les Occidentaux, les architectes, quand nous avons dit adieu aux meilleurs d’entre nous, nos frères journalistes, artistes, policiers, soldats, politiciens, simples citoyens. Et nous en voulons à ces dirigeants arabes qui vous ont permis de transformer des pays issus de grandes civilisations en de vulgaires terrains de jeu pour votre engeance. Serez-vous un jour guéris des croisades ? Il semble que non, mais n’oubliez pas qu’il y aura toujours des Saladin pour vous combattre.

    Balayez devant votre porte et arrêtez de déverser votre venin sur l’Algérie. En ce qui nous concerne, nous avons perdu tout espoir d’entretenir des relations normales avec des puissances qui ne sont pas libérées de leur substance colonialiste et dont vous êtes un défenseur acharné. Vous, le théoricien du droit de l’ingérence humanitaire, le James Bond de la plume au service de Sa Majesté : bas les masques ! Puissiez-vous paumer votre «licence to kill» ! Quelle différence y a-t-il entre vous et un tueur à gages ? Nous n’en voyons aucune. Votre plume mensongère tue des hommes, des femmes et des enfants aussi sûrement que si vous appuyiez sur la détente. Regardez votre œuvre dans les pays arabes, contemplez le résultat. C ‘est le sang de nos frères que vous avez mis dans les coffres de vos banques à la City, et qui renferment des secrets à faire frémir les morts : les diamants, l’ivoire, l’or du crime, trafiquants que vous êtes, qui poussez des cris de vierges effarouchées et qui nous donnez des leçons d’Histoire alors que votre propre histoire baigne dans un océan de sang. Nous ne nous attendions pas à voir un Robert Fisk historien dont la source est une petite frappe de Libération, un plumitif qui veut vendre son papier aux dépens de nos souffrances et de nos martyrs.

    M. Fisk, vous êtes une plaie purulente mais n’oubliez pas que vos maîtres ont des intérêts en Algérie, y compris votre ministre girouette, le toutou des Américains, qui nous a critiqués lors de l’attentat de Tiguentourine mais qui a changé de discours dès que le président Obama a félicité l’intervention de notre armée. N’oubliez pas que votre British Petroleum qui, elle, ne connaît pas la couleur de l’argent, court derrière nous pour garder ses contrats et ce n'est certes pas l’inverse. Ce sont des gens comme vous, les pionniers, les trappeurs, qui éclairez le chemin de l’empire : vous êtes l’éclaireur de l’empire du sang. M. Fisk, journaliste qui écrivez sur commande, vous êtes un pizzaïolo de l’écrit. Vous vous prenez pour une autorité journalistique, or, nous constatons que vous n’êtes qu’une commère qui ressasse des contrevérités en bavant, fidèle à la culture nazie dont aucun d’entre vous n’a jamais pu s’affranchir. Allez tous vous incliner devant l’effigie de Goebbels dont vous êtes les émules, et évitez de jouer avec nous les Lawrence d’Arabie.

    Nous avons bien reçu votre cadeau empoisonné à la veille du 1er Novembre comme nous avons reçu jadis les coups mortels de l’OAS, les égorgements et l’assassinat de notre peuple par les mains de vos protégés islamistes terroristes, vos serviteurs de toujours. Nous savons très bien que les terroristes sont fabriqués dans les laboratoires de vos services. C’est votre pays qui a créé la confrérie des Frères musulmans, qui a fondé Syskes Picot, qui a engendré un Lawrence d’Arabie. C’est le propre des fausses démocraties de créer des agents comme vous. Vous écrivez avec le sang et vous portez avec vos semblables la responsabilité de ce qu’il se passe en moment en Egypte où les attentats font rage, en Libye, en Syrie, et chaque fois que l’un d’entre nous tombe. Vous en êtes les commanditaires. Dormez-vous tranquille, M. Fisk ? Tous ces morts que vous nous avez jetés à la figure n’ont pas pu arrêter le cours de l’Histoire, vous n’êtes rien d’autre qu’un mercenaire de la plume. Si vous considérez le monde arabe comme votre terrain de chasse actuel parce qu’il vous a donné les moyens de lui taper dessus, méfiez-vous de l’Algérie, c’est une citadelle, et face à vos Souaïdia et Samraoui, il y aura toujours les dignes enfants de notre peuple.

    Notre armée n’a pas été importée de l’espace, elle est issue de notre peuple et a des racines bien plus profondes que vous ne pouvez l’imaginer. Elle restera toujours debout, suivie par tout un peuple. Cuvez donc votre whisky et gardez vos déjections pour vous. L’Algérie n’est pas un amuse-gueule que vous pouvez déguster pendant vos bringues de soûlard. Nous vous vouons aux gémonies et vous disons : «Allez au diable Robert Fisk !» L’Algérie est plus grande que le récit abject d’une prostituée de la plume, notre drapeau flotte haut, notre armée est garante de notre souveraineté, nous honorerons toujours nos martyrs et nous déjouerons les complots des félons et des mercenaires comme vous. Mais nous ne vous permettrons jamais de citer le nom de nos révolutionnaires. Nos braves qui ont sacrifié leur vie pour la patrie rayonneront dans l’éternité sans se soucier de la perfidie et de la barbarie de vos empires déclinants. Savez-vous au moins ce qu’est un martyr que vous osez mettre entre parenthèses, M. Fisk ? Connaissez-vous Fatma n’Soumer, une brave guerrière qui a brisé les reins de vos alliés, bien avant que vous n’ayez entendu parler du féminisme qui a abouti aux Femen dépoitraillées, et qui dirigeait nos troupes ? Hassiba Ben Bouali ? Djamila Boupacha, peinte par le grand Picasso qui a immortalisé l’horreur que votre société a produite à Guernica ? Djamila Bouhired qui a donné son nom à de nombreux quartiers dans les pays arabes et que le grand Timonier Mao Zedong admirait au point de l’honorer pour sa bravoure ? Et nous ne vous citons que quelques-unes de nos femmes qui ont tenu tête à vos bataillons de centurions criminels qui n’ont jamais été jugés et qui sont morts dans leur lit, comme Pinochet, Franco et consorts.
    Vous êtes un prophète de l’horreur, M. Robert Fisk.
    Mohsen Abdelmoumen

    Lien vers l'article de Robert Fisk

    algeripatriotique
    Dernière modification par nacer-eddine06, 25 octobre 2013, 12h42.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire


    • #3
      Le point de vue de Robert Fisk car il faut entendre les deux sons de cloches pour se faire une idée .

      Fisk ne s'attaque pas à l'armée issue de la révolution algérienne mais à celle qui l'a usurpée pour ensuite écraser le peuple et traficoter avec les dictatures arabes.

      Le massacre sanglant d'Algérie était complètement prévisible

      The Independent, le 18 janvier 2013
      article original : Algeria's bloody slaughter was utterly predictable


      Les véritables dirigeants de ce pays sont des militaires qui ont« pris le goût du sang » dans une guerre civile qui leur a enseigné à prendre aussi peu de soin des innocents que des coupables

      L'armée algérienne, nous ont dit, hier après-midi, les narrateurs habituels - à la télévision française, de même qu'en Amérique - « ne sont pas tendres avec les terroristes » et sont des « experts » dans la « lutte contre le terrorisme ». C'est bien vrai - mais ce n'est que la moitié de la vérité. Parce qu'ils ne sont pas « tendres » non plus avec les otages. Ils sont aussi impitoyables avec les captifs qu'ils le sont avec les ravisseurs.

      Le massacre des bons et des méchants à l'usine gazière de In Amenas était complètement prévisible, parce que les militaires algériens - les véritables dirigeants du pays - ont « pris le goût du sang » dans une guerre civile qui leur a enseigné à prendre aussi peu de soin pour les innocents que pour les coupables.

      Ce furent les militaires algériens qui ont envoyé des agents des services secrets à Damas en 1993 pour apprendre comment Hafez el-Assad avait détruit les Islamistes de Hama, 11 ans plus tôt - et qui ont ensuite utilisé les mêmes tactiques pour liquider la propre insurrection islamiste de l'Algérie.

      On dit que des officiers algériens se sont rendus en Syrie l'année dernière pour retourner le compliment : en enseignant aux militaires syriens - qui combattent à présent un soulèvement beaucoup plus dangereux - comment les Algériens ont remporté leur « sale » guerre contre le Groupe Islamique Armé (GIA) et les groupes d'al-Qaïda qui lui étaient affiliés.

      Les Algériens ont prêté leur « expertise » au Tunisien Ben Ali juste avant son renversement et ont offert la même chose aux hommes de main de Moubarak en Egypte.

      Aussi opaque que les militaires algériens puissent paraître aux yeux des étrangers, leur mythe fondateur - une brutalité absolue envers leurs ennemis, quel qu'en soit le coût - a plu au Pentagone et aux Français, qui ont tous maintenu leur coopération avec l'élite militaire à Cherchell, dans les environs d'Alger, dans les années 1990 - alors qu'ils savaient fort bien que les soldats et les forces paramilitaires de ce pays se livraient à une orgie de tortures contre les insurgés et les civils.

      Il y a trois choses qui sont devenues certaines la nuit dernière à propos du massacre algérien : que les Algériens feront porter l'entière responsabilité du massacre des otages aux kidnappeurs inspirés par al-Qaïda, que les gouvernements occidentaux dont les ressortissants sont morts seront d'accord sur ce point - et ne prononceront pas un mot de condamnation contre les militaires algériens - et que d'ici midi, aujourd'hui, toute cette histoire changera jusqu'à en être méconnaissable. Premiers ministres, ministres des Affaires étrangères et salles de rédaction, prenez garde !

      L'ignorance totale de David Cameron quant à la cruauté inhérente du gouvernement algérien a conduit Downing Street, aujourd'hui, à marmonner quelques remarques vraiment stupides. Les Algériens, ont-ils dit, « semblaient déterminés à prendre les devants ».

      Tu parles qu'ils l'ont fait ! Parler aux preneurs d'otages est un anathème pour eux, au mieux un moyen d'user les ravisseurs avant de les anéantir. Le Premier ministre du pays, Abdelmalek Sellal, est un homme brillant et intelligent qui plait à des gens comme Cameron et François Hollande : il est décontracté, bien élevé et est un doyen du service civil algérien. Il est donc facile d'oublier que Sellal était ministre de l'Intérieur de 1998 à 1999 lorsque le soulèvement islamiste a été soi-disant détruit.

      L'un de ses prédécesseurs, Abderrahmane Meziane-Chérif, m'a parlé autrefois de ses principes pour traiter avec les « terroristes ». « Un agriculteur peut être un éliminateur lorsqu'il enlève les mauvaises herbes de son champ », avait-il dit. « Et parfois, un homme doit purifier l'eau et nettoyer les choses des insectes et des parasites. » Meziane-Chérif était surnommé « l'éradicateur ».

      Et bien sûr que les Islamistes qui ont pris autant d'otages en Algérie devaient porter au bout du compte la responsabilité du massacre. Aucun des deux camps ne fait de quartier ; ainsi, les otages, les passants, les civils sont des « dommages collatéraux » - eh oui ! Encore ce vocable odieux - pour les deux camps. Ce n'est pas non plus surprenant. Car le véritable mariage entre al-Qaïda et l'armée algérienne a commencé après l'occupation russe de l'Afghanistan.

      C'est une histoire très largement secrète qui n'a jamais été révélée entièrement, même à ce jour. Prêts à tout pour enrayer leurs pertes, le gouvernement soviétique avait demandé à leurs alliés socialistes algériens de les aider en matière de renseignements ; et les services secrets algériens ont envoyé leurs propres hommes en Afghanistan pour se faire passer pour des « moudjahidin » aux côtés de véritables islamistes algériens combattant pour Oussama ben Laden.

      Les informations en provenance de ces espions militaires algériens permirent aux forces soviétiques de riposter.

      Mais lorsque les Russes partirent et que les Algériens rentrèrent chez eux, l'armée donna l'ordre à ses propres hommes de rester sous couverture avec les groupes islamistes. Alors, quand la terrible guerre civile débuta, pour maintenir leur couverture, certains agents ont participé aux massacres de civils. Et ils ont donc été contaminés par les atrocités. Ce n'est pas un récit que reconnaît le gouvernement algérien. Et l'Ouest n'examinera pas non plus cette histoire effroyable.

      Mais la réalité est que les véritables Cobras du monde des renseignements vivent au sein du « pouvoir » militaire algérien.

      En comparaison, le Cobra de Downing Street - la célèbre « commission » de sécurité de David Cameron - n'est qu'une humble couleuvre assoupie.
      Traduction [JFG-QuestionsCritiques]
      Dernière modification par Serpico, 25 octobre 2013, 17h20.

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      • #4
        Heureusement que notre ANP veille au grain...
        Nos généraux vienne de rentré de Russie sa vas encore jasé .

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        • #5
          L'armée algérienne, nous ont dit, hier après-midi, les narrateurs habituels - à la télévision française, de même qu'en Amérique - « ne sont pas tendres avec les terroristes » et sont des « experts » dans la « lutte contre le terrorisme ». C'est bien vrai - mais ce n'est que la moitié de la vérité. Parce qu'ils ne sont pas « tendres » non plus avec les otages. Ils sont aussi impitoyables avec les captifs qu'ils le sont avec les ravisseurs.
          Tu es décalé de la réalié.
          Tu as mentionné In Amenas et je te l’avais déjà dis que tous les chefs d’états de Cameron à Obama ont félécités l’Algerie.
          Et je t’avais encore dis que dans des prises d’otages de telle ampleur,il y a toujours des morts d’otages,je me souviens aussi t’avoir cité Beslan,Entebbe et autres.
          Je ne sais pas ce que tu as dans ta tête,ce n’est pas une cervelle ça c’est sur.
          My will is strong,it's my won't that is weak.

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