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Maroc: Les ingénieurs de l'Ecole Mohammadia rejettent la réforme

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  • Maroc: Les ingénieurs de l'Ecole Mohammadia rejettent la réforme

    Maroc: Les ingénieurs de l'Ecole Mohammadia rejettent la réforme

    Amale DAOUD
    Publié dans L'Economiste le 20 - 10 - 2003

    · Ils veulent garder “le caractère élitiste de l'Ecole”
    · Et revendiquent son autonomie financière

    L'Association des ingénieurs de l'Ecole Mohammadia passe à la vitesse supérieure. Après avoir rencontré diverses personnalités de l'enseignement supérieur (Khalid Alioua, le président de l'Université Mohammed V, Zerouali, l'ex-ministre de l'enseignement supérieur et Meziane Belfkih, conseiller de Sa Majesté le Roi) elle organisait à Rabat, samedi 18 octobre, une journée de sensibilisation. Si le thème officiel choisi était “Formation de l'ingénieur et perspectives de l'EMI ”, les enjeux sont beaucoup plus importants et concernent le projet de réforme de l'établissement proposé par Khalid Alioua. Il devrait se traduire par une intégration de l'école au sein d'une Université nationale qui inclurait également les facultés des sciences techniques (FST), les écoles supérieures de technologie (EST) et les écoles nationales de sciences appliquées. Ce schéma, s'il devait être retenu, “ôterait à l'EMI tout son caractère élitiste”, explique Mehdi DAOUDI, président de l'Association des ingénieurs de l'école mohammadia. Un caractère auquel on tient dur comme fer à l'association. Pour lui “toutes les nations développées disposent d'écoles formant des lauréats de haut niveau. C'est le cas de Polytechnique ou l'Ecole Centrale en France ou de Yale en Grande –Bretagne ”. Par ailleurs, la suppression des statuts actuels ne répondrait pas aux objectifs assignés par l'enseignement au Maroc qui voudraient améliorer l'existant et former des lauréats aptes à intégrer le marché du travail dès l'obtention de leurs diplômes. Le projet de réforme serait par conséquent inadéquat. A l'association, l'accent est également mis sur la détérioration des conditions de vie des étudiants (dortoirs à quatre au lieu de deux, restauration médiocre, quasi-inexistence des activités culturelles...) et sur l'état de “délabrement des locaux”. “Les laboratoires disposent d'un matériel obsolète qui ne permet plus aux étudiants d'avoir la pratique exigée par le cursus”, ajoute Mehdi DAOUDI. Le manque de moyens s'ajoute à la conception d'un projet qui détériorerait davantage ces conditions. C'est une des raisons pour lesquelles l'autonomie financière et administrative de l'établissement est revendiquée par l'association. “Cela permettrait d'améliorer les conditions aussi bien pour les enseignants que pour les étudiants”. L'EMI, qui forme annuellement une promotion de 200 ou 250 étudiants, a formé par ailleurs 4500 lauréats depuis sa création, en 1959. Contacté à ce sujet, Khalid Alioua est resté injoignable. Le cas isolé de l'EMI pose le problème global de la formation “ des élites ” dans l'enseignement supérieur national et donc celui des choix fondamentaux de cet enseignement.

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    La filière des “ matheux ”
    Pour adhérer au cercle des ingénieurs de l'Ecole Mohammedia, il faut d'abord être titulaire d'un baccalauréat option Sciences mathématiques puis suivre une formation de “classes préparatoires ” math sup/maths spé. Les résultats obtenus à l'issue d'un concours national déterminera l'acceptation dans une “ grande école”, comme c'est le cas pour l'EMI. La première promotion date de 1964.

    L'Economiste

  • #2

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    • #3
      L'École nationale polytechnique d'Alger est encore plus prestigieuse au niveau Maghreb.

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      • #4
        Mbarek mass3oud, peux tu partager avec nous une petite video ou un petit article chiffré?

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