Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Economie mondiale et demande de pétrole : L’Opep vire au pessimisme

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Economie mondiale et demande de pétrole : L’Opep vire au pessimisme

    Le secrétaire général de l’Opep est moins diplomatique que les différents rapports qu’émet son organisation au sujet de l’évolution des marchés pétroliers et la situation de l’économie mondiale. D’après lui, l’Organisation des pays exportateurs du pétrole est plus que jamais inquiète quant à la morosité dans laquelle s’enlise l’économie mondiale. Les espoirs de reprise, qui devraient entraîner une hausse de la demande mondiale de pétrole, risquent d’être lézardés, si l’on tient compte des propos tenus, hier, par le patron de l’Opep. Abdalla El-Badri insistait sans relâche sur le fait que la situation économique mondiale est une «préoccupation majeure » pour l’Organisation des pays exportateurs de pétrole qu’il préside. Sur le passage de ce nuage de pessimisme qui couvre désormais la forteresse de l’Opep à Vienne (Autriche), les prévisions qui l’accompagnent n’augurent rien de bon, du moins pour les membres aux économies fragiles et dépendantes, à l’image de l’Algérie. L’Opep s’attend à une baisse de la demande mondiale de brut, à en croire les pronostics de son secrétaire général, Abdalla El-Badri.
    L’analyse de la situation économique actuelle, assaisonnée de quelques prévisions à moyen et à long terme, fait dire au SG de l’Opep son pessimisme quant, une reprise plus lente qu’initialement prévue. Les signaux provenant du Vieux Continent ainsi que des Etats-Unis d’Amérique, ou encore de certains pays émergents, à l’instar de la Chine et de l’Inde, auxquels sont accrochés les espoirs de reprise économique, ne sont aucunement rassurants. Pour Abdalla El-Badri, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence tenue à Mascate (Oman), l’Europe est confrontée à un «défi majeur» dans son marché du travail, au moment où la croissance en Chine et en Inde subit un coup d’arrêt, remettant ainsi en cause les prévisions de reprise initialement établies. En outre, un éventuel assouplissement des mesures de relance monétaire américaine menace l’investissement dans les pays en développement. En 2014, les prévisions de croissance de l’économie mondiale s’établissent à 3,5% selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, contre 2,9% cette année. Abdalla El-Badri craint que les estimations de son organisation soient remises en cause, compte tenu de la grisaille qui s’abat sur les économies qui tirent traditionnellement l’essentiel de la croissance économique mondiale. Les membres de l’Opep, qui fournissent environ 40% du pétrole mondial, ont prévu se réunir le 4 décembre prochain à même de rechercher les solutions idoines à cette situation qui risque de mettre en difficulté plusieurs pays de cette organisation. Autres pronostics, non moins inquiétants, l’AIE (Agence internationale de l’énergie) a réduit, elle aussi, ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2014. L’année prochaine, la demande devrait baisser de 1,1 million de barils/jour, soit l’équivalent de 1,2%. Cependant, l’AIE prévient, à qui veut l’entendre parmi les pays de l’Opep, que les producteurs de pétrole non-OPEP, dirigés essentiellement par les Etats-Unis, le Canada et le Kazakhstan, vont augmenter les approvisionnements dès l’année prochaine pour atteindre un niveau inégalé depuis les années 1970. Certains membres de l’Opep valsent déjà au rythme des folles appréhensions

    reporters dz
Chargement...
X