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Des femmes saoudiennes défient les autorités et conduisent des voitures

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  • Des femmes saoudiennes défient les autorités et conduisent des voitures

    Dans le monde entier, pour faire valoir leurs droits, des femmes exhibent leurs seins marqués de slogans, parfois au risque de leur liberté. Les saoudiennes n’en sont pas là, mais certaines n’en sont pas moins courageuses. Que font-elles ? Elles conduisent.

    En Arabie Saoudite, il n’est pas permis à une femme de conduire. Les laisser conduire, ce serait mettre en péril le régime wahhabite, considère ce dernier. Mais nombre d’entre elles commencent à se révolter contre cet interdit d’un autre âge.

    Des militantes avaient appelé les femmes à protester ce samedi en conduisant dans les rues des villes saoudiennes. Mais face aux menaces de la police, elles ont in extremis renoncé au projet. Une douzaine de femmes auraient toutefois bravé l’interdit en conduisant.


    Une Saoudienne conduit à Riyadh, samedi 26 octobre 2013 (Uncredited/AP/SIPA)
    Environ 17 000 personnes ont signé la pétition appelant soit à accorder le droit des femmes à conduire, soit à justifier la poursuite de l’interdiction qui leur est faite.

    Un choix pour le moins embarrassant : le Coran est parfaitement muet sur la question de la conduite automobile moderne (vérifiez par vous-même) et aucune loi saoudienne ne l’interdit explicitement. Seules des fatwas entretiennent ce interdit sexiste. Les imams ont du mal à trouver une explication convaincante à l’interdit. L’un d’entre eux a même suggéré que c’était néfaste aux ovaires.

    Il y a deux ans, un professeur d’université religieux, Kamal Subhi, devant la Choura (Assemblée consultative du roi) a argué, en se basant sur des chiffres de l’Unesco, que dans les pays où les femmes avaient le droit de conduire (c’est-à-dire tous sauf l’Arabie Saoudite), le pourcentage de viols, d’adultères, d’enfants illégitimes et de prostitution était statistiquement plus élevé ! Dans les dix années qui suivraient la levée de l’interdiction de conduire, il n’y aurait plus de vierges dans le pays, pronostiquait-il même dans son étude.

    Au démarrage, quelques femmes courageuses

    Le mouvement pour la reconnaissance du droit de conduire a débuté en 2011 avec l’action d’une femme courageuse de Jeddah, mère de famille de 45 ans, Najla Hariri.

    Auparavant, une seule manifestation avait eu lieu pour le droit des femmes à conduire, vingt ans auparavant, en novembre 1990. A l’époque, celle de la première guerre du Golfe, les médias occidentaux médiatisaient cette interdiction : lorsqu’elles étaient femmes, les journalistes qui se rendaient à Riyad ou à Dhahran pour couvrir la guerre (comme c’était le cas de Françoise Chipaux, du Monde) ne pouvaient se déplacer sans chauffeur...

    En novembre 1990, des femmes occupant quinze voitures avaient tourné ensemble dans les rues de Ryad. Les 47 participantes au mouvement avaient été arrêtées, beaucoup avaient perdu leur emploi, ainsi que leurs « tuteurs » mâles : maris, pères ou frères, les femmes étant mineures toute leur vie en Arabie Saoudite.

    Puis, pendant vingt ans, plus rien.

    En 2011, Najla Hariri a décidé de conduire pendant quelques jours, affirmant son droit à tenir un volant. Elle donne des interviews pour expliquer son geste. Quelques jours plus tard, Une autre femme, Manal al-Sharif, l’a imitée mais cette fois s’est filmée : la vidéo, pas si spectaculaire (et filmée par quelqu’un atteint du VVS) a été vue des centaines de milliers de fois dès le premier jour de sa mise en ligne.


    Manal al-Sharif (Capture)
    « Nous avons brisé le tabou »

    Manal al Sharif est alors menacée de viol, de mort. Mais avec cette vidéo, un mouvement est lancé, les femmes sont invitées à conduire à compter du 17 juin 2011. Des milliers de Saoudiens et Saoudiennes expriment leur soutien sur une page Facebook.


    Le logo du mouvement de 2011
    On est dans l’ambiance du Printemps arabe, ce qui ne pousse pas les autorités à une très grande ouverture d’esprit.

    Au début, elles se taisent. Pour les tester, Manal al-Sharif demande à son frère de l’accompagner. Elle roule près d’une voiture de police. Ils sont arrêtés, invités à signer un papier où ils s’engagent à ne pas récidiver.

    Ils recommencent et cette fois, ils sont envoyés en prison (le frère pour une journée seulement, mais il perdra son travail de géologue et devra même quitter le pays avec sa famille). Quand au père de la conductrice, il reçoit l’obligation d’assister, à la mosquée, au sermon d’un imam traitant les femmes prenant le volant de « prostituées ».

    Une pétition est organisée, Manal al-Sharif est relâchée au bout de neuf jours.

    Le 17 juin 2011, la ville est bourrée de voitures de police et de voitures de la « police religieuse ». Une centaine de femmes bravent l’interdit et conduisent. Aucune est arrêtée : « Nous avions brisé le tabou », a raconté Manal al-Sharif en juin dernier, lors d’une conférence Ted. L’an dernier, elle a porté plainte contre le directeur de la police pour lui refuser le droit de conduire sans s’appuyer sur aucune loi.


    Quelles chances de victoire ?

    L’appel à manifester de nouveau ce samedi a mis sur les dents les autorités. Ces dernières ont mis en garde les participantes à cette « action contraire à la paix sociale » contre le risque d’être arrêtées et de subir une « punition » dont la nature n’a pas été précisée. Prison ? Fouet ? Rien n’est à exclure dans ce pays, même si le directeur de la police s’est engagé il y a quelques mois de s’en tenir à des contraventions pour les femmes au volant.

    En 2011, une femme, Shaima Jastaniya, avait été condamnée à dix coups de fouets (mais finalement épargnée par la famille royale).

    Pendant la semaine, le débat a monté en Arabie Saoudite. Une centaine de clercs conservateurs ont demandé une audience auprès des représentants du roi pour dénoncer le projet de manifestation, qui masque selon eux un « complot » contre le pays. Finalement, sous la pression des autorités, le projet de manifestation massive a été enterré.


    « Dieu n’a pas dit que je ne devais pas conduire »
    Ce qui est aujourd’hui difficile à évaluer, c’est la position du roi Abdallah, qui, sous pression de l’opinion, serait plus favorable à une évolution qu’auparavant. Il a ouvert en 2012 son assemblée consultative aux femmes : il en a nommé 30 sur les 150 membres de la Choura.

    En février 2013, la Choura a accepté de se saisir d’une pétition prônant la fin de l’interdiction, après avoir refusé quatre fois de le faire.

    Le grand Mufti d’Arabie Saoudite, l’autorité religieuse supérieure, a indiqué qu’il n’était pas recommandé au femmes de conduire, alors que son prédécesseur considérait que c’était « Haram » (formellement interdit).

    Autre signe de cette possible ouverture : plusieurs militantes, en préparation de cette journée du 26 octobre, ont récemment posté des vidéos où on les voit conduire, souvent à visage découvert, sans qu’aucune ne soit cette fois inquiétée. Mais si une certaine tolérance commence à exister, la disparition formelle de la discrimination homme-femme face à la conduite risque, elle, de prendre du temps.


    source: Rue89





    « NO WOMAN NO DRIVE »
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Là ou les hommes échouent ,généralement la femme réussit !!!!
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Dans la vidéo ci-dessous, le témoignage d'une jeune militante saoudienne qui avoue ne pas savoir si elle pourrait participer à cette journée de conduite tant elle a peur des autorités.

      Même les militantes ont peur de conduire. Que dire des simples femmes saoudiennes?! Elles doivent être terrifiées!

      Incroyable qu'à la veille de 2014, les charlatans de la famille royale saoudienne jugent OK de maintenir cette interdiction! Autant dire que ces charlatans font absolument tout pour salir l'image de l'Islam à travers le monde.

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      • #4
        je suis solidaire avec ces femmes courageuse au pays des interdits...bizar que on ne voit pas cell belcourt et tout les autres venir défendre la dictature saoudienne! enfin bon quelle grand pays démocratique!!!

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        • #5
          houarie

          Là ou les hommes échouent ,généralement la femme réussit !!!!
          tu sais que même les mamans sont sous la tutelle de leurs fils dans se pays? aucun respecter même envers les mamans!!

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          • #6
            Là ou les hommes échouent ,généralement la femme réussit !!!!
            il doit y avoir une explication à cela

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            • #7
              je suis solidaire avec ces femmes courageuse au pays des interdits...
              chaque homme libre ne peut que soutenir ces braves femmes qui foncent sur la pédale pour être aussi libre que les hommes arabes le sont

              Commentaire


              • #8
                ichweiter

                chaque homme libre ne peut que soutenir ces braves femmes qui foncent sur la pédale pour être aussi libre que les hommes arabes le sont
                vous avez vue je suis pas du tout matcho

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                • #9
                  No Woman, No Drive

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                  • #10
                    bonjour

                    en regardent cette afaire a la une du médias mondial je pense que ces femmes son arréver a leur obejective principal
                    dz(0000/1111)dz

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                    • #11
                      alalaaaaa ces wahhabites qu'est ce qu'il ne ferait pas pour dégouté les gens !

                      Commentaire


                      • #12
                        salam

                        je suis solidaire avec ses femmes
                        quel mentalté berk

                        Commentaire


                        • #13
                          fadwa

                          quel mentalté berk
                          quel mentalité? j'ai jamais interdit une femme de conduire...

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                          • #14
                            devraient aller faire un tour chez le psy ces mecs la........aucune confiance en eux!
                            on fait avec..........

                            Commentaire


                            • #15
                              pourquoi la femme ne peu pas conduire une voiture??

                              un professeur d’université religieux, Kamal Subhi, devant la Choura (Assemblée consultative du roi):
                              "Dans les dix années qui suivraient la levée de l’interdiction de conduire, il n’y aurait plus de vierges dans le pays, pronostiquait-il même dans son étude.
                              "

                              ce professeur ma tué , mon cerveau est bloqué, je n'arrive pas a comprendre le lien entre conduire une voiture et la virginité
                              si le professeur le dit c'est que c'est vrai. pas de discussion
                              quelqu'un pour expliquer svp?,
                              ah les femmes vous etes gravent
                              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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