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Le concept de colonisabilité

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  • Le concept de colonisabilité

    Sans doute, la méthode culturelle de Bennabi sous-estime l’interaction profonde entre la formation de l’économie-monde, à travers l’expansion européenne, et la formation du « sous-développement » dans la périphérie qui n’a pas attendu l’ère de la colonisation pour devenir une réalité. Mais l’analyse de Bennabi a le mérite d’attirer l’attention sur le phénomène social endogène de la « décadence » qui a facilité l’œuvre de la colonisation.

    Or, ce phénomène interne qui renvoie à l’évolution des structures sociales ne peut être compris si on ne le rapporte pas aussi à l’action consciente des acteurs sociaux, notamment les acteurs concernés par la production des savoirs susceptibles de jouer un rôle actif dans les révolutions économiques et sociales.

    Par la suite, les facteurs de décadence et de colonisation vont se nourrir mutuellement dans le cadre d’un même système de sous-développement et de dépendance. Le concept de « colonisabilité » auquel a eu recours Bennabi rend compte de cette dialectique qui explique que l’indépendance politique n’a pas suffi à dépasser radicalement le rapport colonial. Le concept bennabien de « colonisabilité » rappelle celui de « complexe de dépendance » de Frantz Fanon.

    Mais la différence entre les deux concepts reste importante :
    • chez Fanon, le « complexe de dépendance » renvoie à un rapport psychologique (complexe d’infériorité) que le colonisé ou l’ex-colonisé continue à entretenir avec le colonisateur.
    • Chez Bennabi, en revanche, le concept de « colonisabilité » rend compte d’une réalité sociale complexe qui fait que l’ancienne société colonisée continue à construire son présent et son avenir sur la base d’un schéma hérité de la colonisation qui la condamne au mal-développement.
    Le concept de « colonisabilité » reste donc essentiellement marqué par une connotation culturelle forte. L’importance du facteur culturel est attestée a-contrario par l’entreprise de déculturation et de dépersonnalisation que le colonialisme a tenté d’organiser à grande échelle dans les colonies.

    Après l’accession des pays colonisés à l’indépendance politique, l’œuvre de déculturation accomplie par le pouvoir colonial apparaît dans toutes ses conséquences néfastes : le complexe social de « colonisabilité », dont l’expression la plus spectaculaire est le complexe d’infériorité des élites dirigeantes, explique en grande partie l’échec d’une entreprise de modernisation qui n’arrive pas à s’arracher à la logique perverse de la dépendance laquelle nourrit à son tour de nouvelles formes de sous-développement.

    A cet égard, Bennabi compare l’univers des « sous-développés » à celui des enfants, le rapport au monde est conçu comme un rapport à des objets à acquérir. Mais le pire est que cette propension à accumuler des choses d’autant plus étrangères qu’on ne les a pas produites atteint le domaine des concepts et des idées.


    Le comportement consumériste des « sous-développés » dégénère en importation de modèles qui n’ont rien à voir avec la réalité sociale des pays sous-développés. Non seulement cette importation ne suffit pas à atteindre la modernisation sociale souhaitée mais elle contribue à annihiler les efforts consentis par des secteurs entiers de la société en vue de sortir du cercle vicieux du sous-développement et de la dépendance.

    [...]


    source : Oumma.com
    Dernière modification par absente, 27 octobre 2013, 12h23.

  • #2
    Si on prend le cas de l'Algérie, les différents colonisateurs qui s'y sont succédés ont tous laisse des traces, pas toujours honorables, mais des traces y compris dans les gênes de certains algériens.
    Notre histoire est tellement complexe que nous ne pouvons consolider notre identité qu'en essayant de revenir aux sources et loin de toute démagogie.

    La colonisation pour les algériens a laissé de l'ignorance et de profondes blessures de l'estime de soi collective.

    Les deux derniers colonisateurs, les turcs et les français ont traité les algériens comme des moins que rien.
    Des siècles d'ignorance et d'humiliation, laissent des traces.

    Mais l'Algérie peut relever le défi et se construire son propre destin.
    le premier défi relevé étant l'accès de tous à l’instruction, ca a l'air de rien, mais c'est un pas de géant que notre peuple n'a pas franchis depuis et siècles et des siècles.

    A l’échelle d'une vie on a l'impression que les choses n'avancent pas assez vite, mais quand on regarde derrière nous quelques siècle, on se rend compte que depuis l'indépendance, enfin nous existons par nous mêmes et ca c'est vraiment quelque chose qui nous am manque depuis très très longtemps.
    Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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    • #3
      J'émet des doutes sur tes qualités d'analyse Mégane après ce que j'ai lu sur l'autre topic du statut de la femme musulmane, ça me laisse assez dubitative...

      L'idée que je voulais transmettre par le biais de ce sujet c'est qu'on aura beau nous présenter des modèles de libertés, "nous" formaté afin de nous "intégrer" à ce modèle si chéri par les élites, laicité, modernité et bla bla bla et tout ça bien sûr fond de complexe d'inferiorité, que j'ai un peu de mal à saisir quand tu essaies de glisser le mot identité et retour aux sources, ton discours et l'idée à laquelle tu veux qu'elle aboutisse me semble assez paradoxal je dois dire...

      Lorsqu'il s'agit de colonisation en effet l'empire Ottomans est resté 3 siècles en Algérie, pour ma part elle a contribué à enrichir la culture, il n'y a qu'à voir les similitudes qu'on peut avoir avec les turcs de l'époque que ce soit au niveau du vocabulaire, vestimentaire et culinaire bref juste pour remettre qlq faits historiques au goût du jour

      - En juin 1830, les effectifs des Janissaires ne dépassaient pas le chiffre de 4.000, alors que la population algérienne était estimée à plus de trois millions d’habitants : soit un Janissaire face à 750 Algériens ! Si le peuple algérien considérait vraiment les Ottomans comme des colons, il les aurait exterminés dès leur arrivée au début du 16ème siècle.

      - Par contre, lorsque les troupes françaises avaient débarqué sur les plages de Sidi Fredj, le 27 juin 1830, c’est bien à coup de canons et de fusils qu’elles avaient été accueillies, alors que les effectifs français s’élevaient à 27.000 soldats, sept fois plus que les Janissaires.
      Mettre l'empire ottoman et la France à la mm échelle, t'a donné une vision erronée de la situation actuelle que traverse l'Algérie, en effet le pays souffre toujours de ce complexe d'inferiorité, comme toi et ton malaise qui se reflète dans tes écrits, comme l'administration algérienne qui est schélorosée par le complexe d'inferiorité, c'est à mes yeux ce qui empêche le pays d'avancer...

      Ceci dit, vanter les bienfaits d'un pays qui nous a réduit au statut de pouilleux, tout ça parce que le colon à émanciper la femme algérienne me laisse assez perplexe d'ailleurs leur campagne d'émancipation de la femme algérienne faisait parti de leur mécanique bien huilé de la colonisation, cela avait pour but de rabaisser l'homme algérien durant la colonisation en brisant l'identité de la famille type algérienne...
      Dernière modification par absente, 27 octobre 2013, 13h09.

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      • #4
        Lapi

        J'émet des doutes sur tes qualités d'analyse Mégane après ce que j'ai lu sur l'autre topic du statut de la femme musulmane, ça me laisse assez dubitative...
        C'est bon alors, restons en là, je pensais que tu voulais vraiment discuter.
        garde des jugement de valeur pour toi, je te laisse discuter avec eux.

        PS: je n'ai pas lu la suite, ta première phrase m'a coupé l'appétit.
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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        • #5
          C'est comme tu veux Mégane, mais sache que j'ai été assez choqué par tes propos sur l'autre topic, sous pretexte d'émancipation de la femme doit on tout accepter m^me l'humiliation ?

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          • #6
            Les deux derniers colonisateurs, les turcs et les français
            Cette classification des ottomans ( que fait la Turquie ici ? ) comme des colonisateurs fait partie de la propagande de certains milieux , qui veulent revisiter l'histoire , et pourtant les textes et écrits existent , qui prouvent tout a fait le contraire de cette classification des ottomans comme colonisateurs, sauf que , cela ne fait pas l'affaire des propagandistes qui veulent réécrire l'histoire.

            Ceux qui utilisent le mot colonisateur , savent-ils au moins c'est quoi sa signification ? les mots ont un sens , si on veut transmettre un message correctement , on est dans l'obligation d'utiliser le mot qu'il faut a la place qu'il faut.

            La colonisation, pour ceux, qui utilisent ce mot incorrectement , c'est le déplacement d'une population d'un territoire ou d'un pays vers un autre pays tout en dépossédant de leurs biens et exterminant les populations autochtones .

            Nous avons a fait appel aux ottomans pour protéger les cotes algériennes .

            Comprendre le sens de colonisateur est pourtant facile , les sionistes sont venus en masse des quatre coins du monde et ont dépossédé les palestiniens de leurs terres , maisons , ils les ont expatrié , la plupart des palestiniens vivent dans des camps de réfugiés a l'intérieur et l'extérieur de la Palestine, l'annexion du peu de territoire qui leur reste se poursuit lentement mais surement.

            La Tunisie et le Maroc n'étaient pas colonisés , par exemple , mais l'Algérie l'était au temps des français.

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            • #7
              comme l'administration algérienne qui est schélorosée par le complexe d'inferiorité, c'est à mes yeux ce qui empêche le pays d'avancer...
              1/3

              Extrait de « Les damnés de la terre », 1961 Frantz Fanon :
              « Que le combat anticolonialiste ne s’inscrive pas d’emblée dans une perspective nationaliste, c’est bien ce que l’histoire nous apprend. Pendant longtemps le colonisé dirige ses efforts vers la suppression de certaines iniquités : travail forcé, sanctions corporelles, inégalité des salaires, limitations des droits politiques, etc. Ce combat pour la démocratie contre l’oppression de l’homme va progressivement sortir de la confusion néo-libérale universaliste pour déboucher parfois laborieusement sur la revendication nationale. Or l’impréparation des élites, l’absence d’une liaison organique entre elles et les masses, leur paresse et, disons-le, la lâcheté aux moments décisifs de la lutte vont être à l’origine de mésaventures tragiques.

              La conscience nationale au lieu d’être la cristallisation coordonnée des aspirations les plus intimes de l’ensemble du peuple, au lieu d’être le produit immédiat le plus palpable de la mobilisation populaire, ne sera en tout état de cause qu’une forme sans contenu, fragile, grossière. Les failles qu’on y découvre expliquent amplement la facilité avec laquelle, dans les jeunes pays indépendants, on passe de l’Etat à l’ethnie, d l’ethnie à la tribu. Ce sont ces lézardes qui rendent compte des retours en arrière, si pénibles et si préjudiciable à l’essor national, à l’unité nationale. Nous verrons que ces faiblesses et les dangers graves qu’elles renferment sont le résultat historique de l’incapacité de la bourgeoisie nationale des pays sous-développés à rationaliser le praxis populaire, c’est-à-dire à en extraire la raison.

              La faiblesse classique quasi congénitale de la conscience nationale des pays sous-développés n’est pas seulement la conséquence de la mutilation de l’homme colonisé par le régime colonial. Elle est aussi le résultat de la paresse de la bourgeoisie nationale, de son indigence, de la formation profondément cosmopolite de son esprit.

              La bourgeoisie nationale qui prend le pouvoir à la fin du régime colonial est une bourgeoisie sous-développée. Sa puissance économique presque nulle, et en tout cas, sans commune mesure avec la bourgeoisie métropolitaine à laquelle elle entend se substituer. Dans son narcissisme volontariste, la bourgeoisie nationale c’est facilement convaincue qu’elle peut facilement remplacer la bourgeoisie métropolitaine. Mais l’indépendance qui la met littéralement au pied du mur va déclencher chez elle des réactions catastrophiques et l’obliger a lancer des appels angoissés en direction de l’ancienne métropole. Les cadres universitaires et les commerçants qui constituent la fraction la plus éclairée du nouvel État se caractérisent par leur petit nombre, leur concentration dans la capitale, le type de leurs activités : négoce exploitations agricoles, professions libérales. Au sein de cette bourgeoisie nationale on ne trouve ni industriels ni financiers.

              La bourgeoisie nationale des pays sous-développés n’est pas orientée vers la production, l’invention, la construction, le travail. Elle est toute entière canalisée vers des activités intermédiaires. Être dans le circuit, dans la combine, telle semble être sa vocation profonde. La bourgeoisie nationale a la psychologie d’un homme d’affaire non de capitaines d’industrie. Et il est bien vrai que la rapacité des colons et le système d’embargo installé par le colonialisme ne lui ont guère laissé de choix.

              Dans un système colonial une bourgeoisie qui accumule du capital est une impossibilité. Or précisément il semble que le rôle d’une bourgeoisie nationale authentique dans un pays sous-développé est de se nier en tant que bourgeoisie, de se nier en tant qu’instrument du capital et de se faire totalement esclave du capital révolutionnaire que constitue le peuple.
              Dernière modification par absente, 27 octobre 2013, 15h10.

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              • #8
                2/3

                Dans un pays sous-développé une bourgeoisie nationale authentique doit se faire un devoir impérieux de trahir la vocation à laquelle elle était destinée, de se mettre à l’école du peuple, c’est-à-dire de mettre a la disposition du peuple le capital intellectuel et technique qu’elle a arraché lors de son passage dans les universités coloniales. Nous verrons malheureusement que, assez souvent, la bourgeoisie nationale se détourne de cette voie héroïque et positive, féconde et juste, pour s’enfoncer, lame en paix, dans la voie horrible, parce qu’antinationale d’une bourgeoisie classique, d’une bourgeoisie bourgeoise, platement, bêtement, cyniquement bourgeoise.

                L’objectif des partis nationalistes à partir d’une certaine époque est, nous l’avons vu, strictement national. Ils mobilisent le peuple sur le mot d’ordre d’indépendance et pour le reste s’en remettent à l’avenir. Quand on interroge ces partis sur le programme économique de l’État qu’ils revendiquent, sur le régime qu’ils se proposent d’instaurer, ils se montrent incapables de répondre parce que précisément ils sont totalement ignorants à l’égard de l’économie de leur propre pays.
                Cette économie s’est toujours développée en dehors d’eux.

                Des ressources actuelles et potentielles du sol et du sous-sol de leur pays, ils n’ont qu’une connaissance livresque, approximative. Ils ne peuvent donc en parler que sur un plan abstrait, général. Après l’indépendance cette bourgeoisie sous développée, numériquement réduite, sans capitaux, qui refuse la voie révolutionnaire, va lamentablement stagner. Elle ne peut donner libre cours à son génie dont elle pouvait dire, un peu légèrement qu’il était empêché par la domination coloniale. La précarité de ses moyens et la rareté de ses cadres l’acculent pendant des années à une économie de type artisanal. Dans sa perspective inévitablement très limitée, une économie nationale est une économie basée sur ce que l’on appelle les produits locaux. De grands discours seront prononcés sur l’artisanat. Dans l’impossibilité où elle se trouve de mettre en place des usines plus rentables pour le pays et pour elle, 3a bourgeoisie va entourer l’artisanat d’une tendresse chauvine qui va dans le sens de la nouvelle dignité nationale et qui par ailleurs lui procurera de substantiels profits. Ce culte des produits locaux, cette impossibilité d’inventer de nouvelles directions se manifesteront également par l’enlisement de la bourgeoisie nationale dans la production agricole caractéristique de la période coloniale.

                L’économie nationale de la période d’indépendance n’est pas réorientée. Il s’agit toujours de récolte d’arachide, de récolte de cacao, de récolte d’olive. De même aucune modification n’est apportée dans la traite des produits de base. Aucune industrie n’est installée dans le pays. On continue à expédier les matières premières, on continue à se faire les petits agriculteurs de l’Europe, les spécialistes de produits bruts.

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                • #9
                  3/3
                  Comme la bourgeoisie n’a ni les moyens matériels, ni les moyens intellectuels suffisants (ingénieurs, techniciens), elle limitera ses prétentions à la reprise des cabinets d’affaires et des maisons de commerce autrefois occupés par les colons. La bourgeoisie nationale prend la place de l’ancien peuplement européen : médecins, avocats, commerçants, représentants, agents généraux, transitaires. Elle estime, pour la dignité du pays et sa propre sauvegarde, devoir occuper tous ces postes. Dorénavant elle va exiger que les grandes compagnies étrangères passent par elle, soit qu’elles désirent se maintenir dans le pays, soit qu’elles aient l’intention d’y pénétrer.

                  La bourgeoisie nationale se découvre la mission historique de servir comme on le voit, il ne s’agit pas d’une vocation à transformer la nation, mais prosaïquement à servir de courroie de transmission à un capitalisme acculé au camouflage et qui se pare aujourd’hui du masque néo-colonialiste. La bourgeoisie nationale va se complaire, sans complexes et en toute dignité, dans le rôle d’agent d’affaires de la bourgeoisie occidentale. Ce rôle lucratif, cette fonction de gagne-petit, cette étroitesse de vues, cette absence d’ambition symbolisent l’incapacité de la bourgeoisie nationale à remplir son rôle historique de bourgeoisie. L’aspect dynamique et pionnier, l’aspect inventeur et découvreur de mondes que l’on trouve chez toute bourgeoisie nationale est ici lamentablement absent.

                  Au sein de la bourgeoisie nationale des pays coloniaux l’esprit jouisseur domine. C’est que sur le plan psychologique elle s’identifie à la bourgeoisie occidentale dont elle a sucé tous les enseignements. Elle suit la bourgeoisie occidentale dans son côté négatif et décadent sans avoir franchi les premières étapes d’exploration et d’invention qui sont en tout état de cause un acquis de cette bourgeoisie occidentale. A ses débuts la bourgeoisie nationale des pays coloniaux s’identifie à la fin de la bourgeoisie occidentale. Il ne faut pas croire qu’elle brûle les étapes. En fait elle commence par la fin. Elle est déjà sénescente alors qu’elle n’a connu ni la pétulance, ni l’intrépidité, ni le volontarisme de la jeunesse et de l’adolescence ».

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                  • #10
                    La colonisation dans le sens propre du mot n'a été effective qu'en 2 pays en Afrique , l'Algérie et l'Afrique du sud .

                    L'Algérie s'est décolonisée totalement , et c'est un miracle , par contre en Afrique du sud , on a résolu le problème par une solution politique qui permet au colonisé et au colonisateur de vivre ensemble avec les memes droits et devoirs ( pas vraiment , mais ! ) .

                    Mais sinon, la plupart des populations colonisées ont carrément ou presque disparu , continent américain , Australie , nouvelle Zélande .

                    La Palestine , colonisée , mais qui sombre lentement , sa décolonisation reste tres improbable.

                    Quel autre pays qui a été colonisé et s'en est sorti , je cherche encore !

                    Ne pas confondre colonisation et protectorat .
                    Dernière modification par ahras, 27 octobre 2013, 17h07.

                    Commentaire


                    • #11
                      Envoyé par Ahras
                      Quel autre pays qui a été colonisé et s'en est sorti , je cherche encore !
                      je ne vous le fait pas dire, perso je me demande il est où le bienfait dans la colonisation, même les dirigeants de l'Algérie sont gangrenées par le complexe du colonisé d'où l'extrait du livre de Frantz Fanon, qui résume amèrement le profil de nos élites en Algérie...

                      pour illustrer ma pensée, on va prendre un exemple de la société typique algéroise, d'après certains pas tous, c'est plus "civilisé" de parler en français qu'en arabe, ça me surprend de voir des familles favoriser le français à l'arabe à leur enfant, j'ai jamais compris...

                      Commentaire


                      • #12
                        d'après certains pas tous, c'est plus "civilisé" de parler en français qu'en arabe, ça me surprend de voir des familles favoriser le français à l'arabe à leur enfant, j'ai jamais compris...
                        chez nous" les mamans élites" font la course entre elles" qui dit mieux la langue française"

                        dans les pays qui se respectent , dans les creches on demande aux mamans d'origines étrangeres de parler avec la langue d'origine pour que les enfants n'aient pas de probèlmes p dans leurs rendements .

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Hippone
                          chez nous" les mamans élites" font la course entre elles" qui dit mieux la langue française"
                          à force vouloir nous "civilisi", bientôt à Alger ça va être qui dit mieux la langue arabe

                          dans les pays qui se respectent , dans les creches on demande aux mamans d'origines étrangeres de parler avec la langue d'origine pour que les enfants n'aient pas de probèlmes p dans leurs rendements .
                          excuse moi, j'ai pas très bien saisi tu peux développer min fadliki ?

                          Commentaire


                          • #14
                            excuse moi, j'ai pas très bien saisi tu peux développer min fadliki ?

                            Ok Lapi,


                            Je vais développer avec un exemple ! au Luxembourg par exemple qui est un pays multiculturel: Dans les crèches on demande aux mamans de parler à leur enfants avec la langue maternelle( celle de leur pays d’origine) car cela a un rapport avec le rendement des petits .

                            Commentaire


                            • #15
                              ...

                              quelle que soit l'histoire, d'un Pays, d'un Peuple, ayant subi ce "périple", il est habituellement incontestable et vérifiable que l'ensemble des "naufragé(e)s" ne se poursuivent guère de leur épisode soumettant, bien au contraire, comment se peut-il alors qu'un nombre important se garde des illusions, si ce n'est des mirages, quant à cette phase glorieusement libre et fortement indépendante, n'accusez jamais le Peuple d'un Pays tel que vous le décrivez, interrogez-vous plutôt des façons dont le Pays se résume ou s'offre à Lui, après tout......

                              Salam, merci...
                              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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