le 27.10.13
C’est vraiment honteux qu’un président malade continue de monopoliser tous les pouvoirs et gouverner un pays par procuration, cela ne se passe qu’en Algérie», a déclaré hier Ali Fawzi Rebaïne, président du parti Ahd 54, lors d’un rassemblement des représentants et cadres du parti des 15 wilayas de l’Est tenu au centre culturel Rachid Ksentini de Constantine.
Rebaïne a saisi l’occasion pour dresser un sévère réquisitoire contre ceux qu’il qualifie de parti du pouvoir, représenté par l’armée, les ministères de l’Intérieur et de la Justice, le Conseil constitutionnel et les walis et qui sont, selon ses propos, derrière toutes les fraudes électorales. «A Tindouf, nous avons recensé des inscrits parmi les militaires de loin plus nombreux que les citoyens et qui ont bourré les urnes au profit du FLN en violation de la loi», a-t-il martelé, qualifiant ce qui se trame actuellement au gouvernement en prévision de la prochaine présidentielle de véritable pièce de théâtre. «On nous annonce un bilan de 15 ans au pouvoir ; nous, par contre, nous demandons à Bouteflika de s’adresser en direct au peuple et lui dire la vérité sur sa maladie sans donner de faux chiffres sur sa gestion catastrophique durant ses trois mandats», dira Rebaïne, qui ne manquera pas de rappeler les scandales qui ont éclaboussé le règne de Bouteflika, citant les affaires Khalifa, Sonatrach, de l’autoroute Est-Ouest et les projets qui ont «bouffé» dix fois leur budget.
Pouvoir centralisé
«Le pouvoir de décision et l’autorité ont toujours été entre les mains de l’armée qui choisit celui qui gouverne le pays depuis 50 ans sans rendre de comptes au peuple, alors que l’Algérie n’a jamais été stérile en matière d’hommes honnêtes et capables de la gérer», poursuit-il. Rebaïne accuse le pouvoir et l’armée d’avoir ruiné un pays capable de nourrir 500 millions d’habitants. «En trois mandats, ils ont dépensé 500 milliards de dollars qui n’ont profité qu’à des clans bien connus, alors que le peuple continue de vivre dans un long marasme social avec toutes ses compétences marginalisées», a-t-il révélé. «Le comble de l’ironie est qu’on demande de mettre à la retraite des fonctionnaires âgés de plus de 60 ans, mais cette mesure ne s’applique ni à Bouteflika ni à Gaïd Salah», conclut-il. Interrogé sur la participation du parti Ahd 54 à la prochaine présidentielle de 2014, Rebaïne a indiqué que la question sera tranchée avant la fin de l’année à l’issue de la conférence nationale qui se tiendra à Alger après les rencontres régionales avec les militants de la base.
Arslan Selmane elwatan.com
C’est vraiment honteux qu’un président malade continue de monopoliser tous les pouvoirs et gouverner un pays par procuration, cela ne se passe qu’en Algérie», a déclaré hier Ali Fawzi Rebaïne, président du parti Ahd 54, lors d’un rassemblement des représentants et cadres du parti des 15 wilayas de l’Est tenu au centre culturel Rachid Ksentini de Constantine.
Rebaïne a saisi l’occasion pour dresser un sévère réquisitoire contre ceux qu’il qualifie de parti du pouvoir, représenté par l’armée, les ministères de l’Intérieur et de la Justice, le Conseil constitutionnel et les walis et qui sont, selon ses propos, derrière toutes les fraudes électorales. «A Tindouf, nous avons recensé des inscrits parmi les militaires de loin plus nombreux que les citoyens et qui ont bourré les urnes au profit du FLN en violation de la loi», a-t-il martelé, qualifiant ce qui se trame actuellement au gouvernement en prévision de la prochaine présidentielle de véritable pièce de théâtre. «On nous annonce un bilan de 15 ans au pouvoir ; nous, par contre, nous demandons à Bouteflika de s’adresser en direct au peuple et lui dire la vérité sur sa maladie sans donner de faux chiffres sur sa gestion catastrophique durant ses trois mandats», dira Rebaïne, qui ne manquera pas de rappeler les scandales qui ont éclaboussé le règne de Bouteflika, citant les affaires Khalifa, Sonatrach, de l’autoroute Est-Ouest et les projets qui ont «bouffé» dix fois leur budget.
Pouvoir centralisé
«Le pouvoir de décision et l’autorité ont toujours été entre les mains de l’armée qui choisit celui qui gouverne le pays depuis 50 ans sans rendre de comptes au peuple, alors que l’Algérie n’a jamais été stérile en matière d’hommes honnêtes et capables de la gérer», poursuit-il. Rebaïne accuse le pouvoir et l’armée d’avoir ruiné un pays capable de nourrir 500 millions d’habitants. «En trois mandats, ils ont dépensé 500 milliards de dollars qui n’ont profité qu’à des clans bien connus, alors que le peuple continue de vivre dans un long marasme social avec toutes ses compétences marginalisées», a-t-il révélé. «Le comble de l’ironie est qu’on demande de mettre à la retraite des fonctionnaires âgés de plus de 60 ans, mais cette mesure ne s’applique ni à Bouteflika ni à Gaïd Salah», conclut-il. Interrogé sur la participation du parti Ahd 54 à la prochaine présidentielle de 2014, Rebaïne a indiqué que la question sera tranchée avant la fin de l’année à l’issue de la conférence nationale qui se tiendra à Alger après les rencontres régionales avec les militants de la base.
Arslan Selmane elwatan.com
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