Tweet
Des commandos tunisiens ont capturé jeudi 24 octobre le leader jihadiste salafiste dans le pays et cerveau présumé d'Ansar al-Sharia. Le cheikh salafiste Al Khatib Al Idrissi a été arrêté alors qu'il se cachait dans une maison à Sidi Ali Ben Aoun, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
La veille, un échange de coups de feu avec des jihadistes présumés dans la même ville avait coûté la vie à six policiers et en avait blessé six autres.
Par ailleurs, un tunnel rempli d'explosifs a été découvert dans le centre de Tunis. Selon des sources proches de la sécurité, ces explosifs étaient destinés à des attaques dans les immeubles proches qui abritent l'hôtel Sheraton et la chaîne de télévision nationale.
Jeudi également, près de trois cents Tunisiens, pour la plupart des lycéens et des étudiants, se sont rassemblés sur la place de la casbah pour demander la démission du gouvernement, a indiqué l'agence TAP. Par ailleurs, une grève générale organisée par l'Union régionale du travail (URT) a été organisée à Sidi Bouzid, où ont eu lieu les affrontements de mercredi.
Cette manifestation de jeudi est venue après les importantes manifestations de mercredi, jour du second anniversaire de la première élection de l'assemblée constituante. Ces manifestations ont rassemblé de grands nombres de membres de la société civile et des milieux politiques.
De nombreux Tunisiens ont brandi des slogans hostiles au gouvernement islamiste, demandant sa démission, et allant jusqu'à l'accuser d'être à l'origine du phénomène terroriste croissant qui est apparu après la révolution.
"Je suis descendu dans la rue pour rappeler au gouvernement qu'il a été élu avec un mandat spécifique, l'élaboration de la constitution en un an et pas plus", a expliqué Mourad Chafei, 33 ans. "Malheureusement, ils s'accrochent de toutes leurs forces au pouvoir, sans aucune considération pour la crise économique et sécuritaire que traverse la Tunisie."
Un avis partagé par Issam Bouraoui, 36 ans.
"Le départ du gouvernement est devenu une demande populaire dont le gouvernement de Larayedh ne tient aucun compte. La colère populaire monte jour après jour, alors que nous continuons à perdre nos braves éléments de sécurité parce que le gouvernement est impliqué directement ou indirectement du fait qu'il n'affiche aucune politique claire pour lutter contre le terrorisme, qui tue notre jeunesse", a-t-il expliqué à Magharebia.
"Descendre aujourd'hui dans la rue est un devoir patriotique pour faire pression sur le gouvernement de Larayedh et lui rappeler que les Tunisiens qui ont réussi à chasser un dictateur qui les avait opprimés pendant 23 ans sont également capables de se débarrasser d'un dictateur en herbe qui regarde vers les prochaines élections", a déclaré Leila Belarbi, 31 ans.
"Le gouvernement retarde l'élaboration de la constitution et la préparation des élections, alors qu'au départ, cela ne devait pas prendre plus d'un an", ajoute-t-elle.
Pour Khaled Chouiket, membre du bureau directeur de Nidaa Tounes, ces manifestations reflètent un désir populaire de voir réussir le dialogue national, bien qu'il y ait, selon lui, "des doutes concernant l'engagement d'Ennahda en faveur de la feuille de route".
Lors d'une contre-manifestation organisée par les partisans de la troïka, Mohamed Ali Trabelsi, 28 ans, a déclaré à Magharebia : "Nous célébrons aujourd'hui une journée historique, où nous avons pu aller librement choisir les députés pour nous représenter à l'assemblée constituante."
Source: Magharebia
La veille, un échange de coups de feu avec des jihadistes présumés dans la même ville avait coûté la vie à six policiers et en avait blessé six autres.
Par ailleurs, un tunnel rempli d'explosifs a été découvert dans le centre de Tunis. Selon des sources proches de la sécurité, ces explosifs étaient destinés à des attaques dans les immeubles proches qui abritent l'hôtel Sheraton et la chaîne de télévision nationale.
Jeudi également, près de trois cents Tunisiens, pour la plupart des lycéens et des étudiants, se sont rassemblés sur la place de la casbah pour demander la démission du gouvernement, a indiqué l'agence TAP. Par ailleurs, une grève générale organisée par l'Union régionale du travail (URT) a été organisée à Sidi Bouzid, où ont eu lieu les affrontements de mercredi.
Cette manifestation de jeudi est venue après les importantes manifestations de mercredi, jour du second anniversaire de la première élection de l'assemblée constituante. Ces manifestations ont rassemblé de grands nombres de membres de la société civile et des milieux politiques.
De nombreux Tunisiens ont brandi des slogans hostiles au gouvernement islamiste, demandant sa démission, et allant jusqu'à l'accuser d'être à l'origine du phénomène terroriste croissant qui est apparu après la révolution.
"Je suis descendu dans la rue pour rappeler au gouvernement qu'il a été élu avec un mandat spécifique, l'élaboration de la constitution en un an et pas plus", a expliqué Mourad Chafei, 33 ans. "Malheureusement, ils s'accrochent de toutes leurs forces au pouvoir, sans aucune considération pour la crise économique et sécuritaire que traverse la Tunisie."
Un avis partagé par Issam Bouraoui, 36 ans.
"Le départ du gouvernement est devenu une demande populaire dont le gouvernement de Larayedh ne tient aucun compte. La colère populaire monte jour après jour, alors que nous continuons à perdre nos braves éléments de sécurité parce que le gouvernement est impliqué directement ou indirectement du fait qu'il n'affiche aucune politique claire pour lutter contre le terrorisme, qui tue notre jeunesse", a-t-il expliqué à Magharebia.
"Descendre aujourd'hui dans la rue est un devoir patriotique pour faire pression sur le gouvernement de Larayedh et lui rappeler que les Tunisiens qui ont réussi à chasser un dictateur qui les avait opprimés pendant 23 ans sont également capables de se débarrasser d'un dictateur en herbe qui regarde vers les prochaines élections", a déclaré Leila Belarbi, 31 ans.
"Le gouvernement retarde l'élaboration de la constitution et la préparation des élections, alors qu'au départ, cela ne devait pas prendre plus d'un an", ajoute-t-elle.
Pour Khaled Chouiket, membre du bureau directeur de Nidaa Tounes, ces manifestations reflètent un désir populaire de voir réussir le dialogue national, bien qu'il y ait, selon lui, "des doutes concernant l'engagement d'Ennahda en faveur de la feuille de route".
Lors d'une contre-manifestation organisée par les partisans de la troïka, Mohamed Ali Trabelsi, 28 ans, a déclaré à Magharebia : "Nous célébrons aujourd'hui une journée historique, où nous avons pu aller librement choisir les députés pour nous représenter à l'assemblée constituante."
Source: Magharebia
Commentaire