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Inesthétiques et nuisibles, les varices sont l'une des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Elles évoluent dans le temps, peuvent frapper à n'importe quel âge et peuvent même, dans certains cas, devenir mortelles. Le docteur Oumnia Benkirane, angiologue-phlébologue, et le chirurgien français Gabriel Lasry ont présenté la semaine dernière à Casablanca la nouvelle technique de chirurgie mini-invasive sous anesthésie locale.
Inesthétiques et nuisibles, les varices sont l'une des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Elles évoluent dans le temps, peuvent frapper à n'importe quel âge, et peuvent même dans certains cas, devenir mortelles. /DR
Inesthétiques et nuisibles, les varices sont l'une des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Elles évoluent dans le temps, peuvent frapper à n'importe quel âge, et peuvent même dans certains cas, devenir mortelles. /DR
Réseau veineux superficiel héréditaire dans 90% des cas, susceptible de devenir mortel dans certaines situations, les varices sont une dilatation permanente d'une veine superficielle entravant le retour du sang vers le muscle cardiaque.
Contrairement à ce que l'on pense, cette pathologie ne touche pas seulement les femmes : les hommes sont également concernés.
Par ailleurs, “les varices n'ont pas d'âge”, affirme le docteur Oumnia Benkirane, angiologue-phlébologue.
“Les varices sont une pathologie chronique qui évolue dans le temps. Il faut tout d'abord avoir une hygiène de vie correcte. Il faut également oublier qu'il ne s'agit que d'une simple pathologie esthétique. Il n'y pas d'âge, mais il y a plutôt des périodes où nous sommes plus explosés.”
DR. OUMNIA BENKIRANE, ANGIOLOGUE-PHLÉBOLOGUE.
Au Maroc, les médecins consultés ont généralement recours à la technique du “Striping”, ou encore au laser esthétique pour tenter de faire disparaître ces taches inesthétiques.
C'est un angiologue qui est apte pour indiquer, selon le stade de la maladie, si le traitement doit être médical ou chirurgical. Malheureusement, les spécialistes de cette pathologie intermédiaire se comptent sur le bout des doigts.
Traitement médical : soulager sans faire disparaître
Le traitement médical des varices peut soulager l(a)e patient(e), sans pour autant faire disparaître cette pathologie. Il existe quatre piliers pour le traitement médical des varices.
La pratique régulière du sport est fortement recommandée. Il est également conseillé de surveiller son régime alimentaire, d'éviter le surpoids, privilégier les petits talons de 2 à 3 centimètres, et éviter les grossesses rapprochées.
Le port de bas à varices est fondamental car la pression dégressive exercée de bas en haut empêche la descente du sang vers le bas de la jambe. Le traitement par les toniques veineux consiste, de son côté, en un simple traitement d'appoint des varices. Quand à elle, la sclérothérapie consiste à injecter un produit dans la varice, entraînant l'adhésion des parois et la fermeture de la veine ; une technique simple et rapide, mais limitée aux petites varices.
Chirurgie mini-invasive sous anesthésie locale : une nouvelle technique
Il faut tout d'abord reconnaître qu'il n'y a pas de technique plus efficace qu'une autre. Tout dépendra du bilan fait par l'angiologue et des résultats de l'échographie Doppler.
“Pour un bon résultat, il faut un bon diagnostic. Au Maroc, les chirurgiens ont souvent recours à l’arrachement des veines, alors qu'il faut faire une invagination”, indique pour sa part le chirurgien spécialiste des maladies veineuses en France, Gabriel Lasry.
Pour une opération réussite, Dr. Benkirane et Dr. Lasry préconisent d'associer l'échographie Doppler à l'anesthésie locale par tumescence.
Le grand principe est de pratiquer une échographie Doppler devant toute varice afin de définir le sens de circulation du sang dans la veine. Il faut penser à “fermer le robinet” qui alimente les varices. Une fermeture qui se fait aujourd'hui sous anesthésie locale pure, sans péridurale, et surtout sans anesthésie générale.
Il existe une autre technique d'anesthésie locale par tumescence, qui se développe de plus en plus. Une chirurgie mini-invasive qui se fait sans douleurs, avec des micro-incisions. Cette technique remplacera sans doute l'anesthésie générale ou la rachianesthésie, deux techniques par ailleurs déconseillées puisqu'elles entraînent une dilatation des varices et augmentent le saignement lors de l'opération.
au fait
Inesthétiques et nuisibles, les varices sont l'une des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Elles évoluent dans le temps, peuvent frapper à n'importe quel âge, et peuvent même dans certains cas, devenir mortelles. /DR
Inesthétiques et nuisibles, les varices sont l'une des pathologies les plus fréquentes dans le monde. Elles évoluent dans le temps, peuvent frapper à n'importe quel âge, et peuvent même dans certains cas, devenir mortelles. /DR
Réseau veineux superficiel héréditaire dans 90% des cas, susceptible de devenir mortel dans certaines situations, les varices sont une dilatation permanente d'une veine superficielle entravant le retour du sang vers le muscle cardiaque.
Contrairement à ce que l'on pense, cette pathologie ne touche pas seulement les femmes : les hommes sont également concernés.
Par ailleurs, “les varices n'ont pas d'âge”, affirme le docteur Oumnia Benkirane, angiologue-phlébologue.
“Les varices sont une pathologie chronique qui évolue dans le temps. Il faut tout d'abord avoir une hygiène de vie correcte. Il faut également oublier qu'il ne s'agit que d'une simple pathologie esthétique. Il n'y pas d'âge, mais il y a plutôt des périodes où nous sommes plus explosés.”
DR. OUMNIA BENKIRANE, ANGIOLOGUE-PHLÉBOLOGUE.
Au Maroc, les médecins consultés ont généralement recours à la technique du “Striping”, ou encore au laser esthétique pour tenter de faire disparaître ces taches inesthétiques.
C'est un angiologue qui est apte pour indiquer, selon le stade de la maladie, si le traitement doit être médical ou chirurgical. Malheureusement, les spécialistes de cette pathologie intermédiaire se comptent sur le bout des doigts.
Traitement médical : soulager sans faire disparaître
Le traitement médical des varices peut soulager l(a)e patient(e), sans pour autant faire disparaître cette pathologie. Il existe quatre piliers pour le traitement médical des varices.
La pratique régulière du sport est fortement recommandée. Il est également conseillé de surveiller son régime alimentaire, d'éviter le surpoids, privilégier les petits talons de 2 à 3 centimètres, et éviter les grossesses rapprochées.
Le port de bas à varices est fondamental car la pression dégressive exercée de bas en haut empêche la descente du sang vers le bas de la jambe. Le traitement par les toniques veineux consiste, de son côté, en un simple traitement d'appoint des varices. Quand à elle, la sclérothérapie consiste à injecter un produit dans la varice, entraînant l'adhésion des parois et la fermeture de la veine ; une technique simple et rapide, mais limitée aux petites varices.
Chirurgie mini-invasive sous anesthésie locale : une nouvelle technique
Il faut tout d'abord reconnaître qu'il n'y a pas de technique plus efficace qu'une autre. Tout dépendra du bilan fait par l'angiologue et des résultats de l'échographie Doppler.
“Pour un bon résultat, il faut un bon diagnostic. Au Maroc, les chirurgiens ont souvent recours à l’arrachement des veines, alors qu'il faut faire une invagination”, indique pour sa part le chirurgien spécialiste des maladies veineuses en France, Gabriel Lasry.
Pour une opération réussite, Dr. Benkirane et Dr. Lasry préconisent d'associer l'échographie Doppler à l'anesthésie locale par tumescence.
Le grand principe est de pratiquer une échographie Doppler devant toute varice afin de définir le sens de circulation du sang dans la veine. Il faut penser à “fermer le robinet” qui alimente les varices. Une fermeture qui se fait aujourd'hui sous anesthésie locale pure, sans péridurale, et surtout sans anesthésie générale.
Il existe une autre technique d'anesthésie locale par tumescence, qui se développe de plus en plus. Une chirurgie mini-invasive qui se fait sans douleurs, avec des micro-incisions. Cette technique remplacera sans doute l'anesthésie générale ou la rachianesthésie, deux techniques par ailleurs déconseillées puisqu'elles entraînent une dilatation des varices et augmentent le saignement lors de l'opération.
au fait