La Russie a commencé à entourer l'Ukraine de barbelés

[zek]

Les gardes-frontières russes ont commencé à dresser des barrières de fil barbelé à la frontière avec l'Ukraine, communique la chaîne de télévision ukrainienne IRTA.

De telles barrières ont été notamment dressées dans la région de Lougansk. Cela a créé des complications pour les habitants locaux ayant des parents proches dans des villages de l'autre côté de la frontière.

Selon la chaîne, les changements de la situation dans la zone frontalière peuvent être liés à l'intention de Kiev de signer un accord d'association avec l'UE, l'intention critiquée à maintes reprises par la Russie.

La Voix de Russie

[Cell]

Pauvre Russie , toujours en retard d'une guerre ......... Mais ils peuvent battre les tchétchènes .
Bandes de ploucs survitaminés a la vodka .

[tenebre]

un grand pas en arrière pour les russes !

on n'est plus dans les années 40 ou le temps des soviétes !

[Sioux foughali]

c'est un probleme lié à une eventuelle concurrence entre deux unions douanieres commerciales

Ukraine hesite entre l' union douaniere avec Federation de Russie, Kazakstan à laquelle elle appartient actuellement .... et un accord d" association avec UE

Du point de vue Russe...il semble impossible que l'Ukraine appartiennent aux 2 espaces douaniers commericiaux...car redoute l'engloutissement de son marché , de ses productions ...si la libre circulation des marchandises est maintenue avec Ukraine en cas d'accord d'association de celle ci avec UE

C'est donc juste un gros probleme d'espace douanier, un probleme commercial

[Sioux foughali]

UE/Union douanière : l'Ukraine à la croisée des chemins
Николай Азаров


Par La Voix de la Russie | 165 milliards d’euros en 10 ans. Voici la jolie somme que l’Ukraine devra dépenser pour adapter ses règlements techniques aux exigences de l’Union européenne. Cette procédure doit être effectuée une fois que Kiev aura pris la voie de l’intégration économique avec l’Europe. Le premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov ne perd pas l’espoir de voir les Européens partager avec l’Ukraine ce si lourd fardeau financier.

L’affaire Ioulia Timochenko, ex-premier ministre ukrainienne, peut aussi considérablement obstruer le chemin de l’Ukraine vers Europe. Sa demande de libération est enregistrée dans des documents officiels. Mais les représentants de l’UE ont fait comprendre à l’Ukraine que, sans la résolution de cette question, la signature de l’accord d’association UE-Ukraine pourrait ne pas se faire.

Selon le premier ministre ukrainien, l’État devra faire face à un énorme travail : il doit réadapter toute l’économie selon les nouveaux standards. L’Ukraine compte sur le soutien financier et technique européen lors de la création d’une zone de libre-échange prévue par l’accord d’association. Ce document doit être signé dès novembre. Toutefois, Jan Tombinski, le chef de la délégation européenne en Ukraine, cite des chiffres significativement plus modestes. Ainsi, si l’accord entre en vigueur, les Européens sont prêts à octroyer à Kiev pour la réalisation de ses réformes seulement 45 millions d’euros pour les deux prochaines années. S’agira-t-il un jour d’une aide de l’ordre de plusieurs milliards d’euros ? Rien n’est moins sûr.

Au début, le projet d’association entre l’UE et l’Ukraine, qui a fait un choix géostratégique aux dépens de l’Union douanière Russie-Biélorussie-Kazakhstan, sera assez coûteux. Selon Boris Chmelev, directeur du Centre russe des études politiques, les pertes sont inévitables.

« Actuellement, le solde du commerce extérieur de l’Ukraine est négatif. Le déficit est de 8,5 milliards de dollars et atteindra 12 milliards. Ce n’est pas tragique pour l’Ukraine. En effet, l’UE connaît une crise, mais elle la surmontera. C’est une organisation puissante qui peut offrir à l’Ukraine beaucoup de choses que l'Union douanière ne peut pas. En même temps, Kiev espère aussi coopérer avec l'Union douanière. Personne n’a besoin d’une guerre commerciale », a-t-il expliqué.

Moscou est persuadé qu’une intégration économique avec les deux unions en même temps n’est pas possible. Les deux se distinguent par des normes et des règles de commerce souvent diamétralement opposées. Lors du récent sommet de l'Union douanière, Dmitri Medvedev, le premier ministre russe, a déclaré que les autorités ukrainiennes « essayent de s’asseoir entre deux chaises ». C’est ce qu’il a répondu à Nikolaï Azarov, lorsqu’il a affirmé que Kiev était prêt à conclure une série d’accords avec l'Union douanière.

Selon Moscou, le fait que l’Ukraine ait tourné le dos à l'Union douanière en optant pour l’UE privera ce pays d’avantages dans le domaine énergétique et obligera la Russie à imposer des limites à ses frontières pour éviter le flot de produits européens bon marché, qui pourraient envahir la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie via le territoire ukrainien. De plus, il reste encore à savoir à quels produits ukrainiens iront vers l’Europe. Il est évident que l’industrie de ce pays, même jouissant de tous les avantages possibles et imaginables, ne pourra jamais résister à la concurrence des producteurs européens. Voici ce qu’en pense Vladislav Belov, chef des études germaniques de l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie :

« Les marchés des pays de l'Union douanère et des pays qui veulent y adhérer sont beaucoup plus attrayants pour l’Ukraine. Dans les cinq à dix prochaines années, l’avenir des agents économiques ukrainiens résidera dans l’intégration eurasiatique. C’est objectif, que nos collègues ukrainiens le veuillent ou non. En effet, du point de vue de l’importation, l’Ukraine aurait pu tirer plus d’avantages de l’Union européenne. Mais cela signifie la mort de son économie. »

Si l’on met de côté les perspectives globales pour parler du processus d’intégration, ici aussi, l’adhésion de l’Ukraine ne serait pas moins coûteuse.

« Selon ses paramètres, l’Ukraine s’approche plus du Kazakhstan, de la Russie et de la Biélorussie. La réadaptation des règlements conformément aux normes de l’Union douanière serait de 30 % à 40 % moins cher »,a déclaré Nikolaï Ivtchenko, expert du FOREX CLUB.

De plus, avant que l’accord d’association ne soit signé le 21 octobre, l’Ukraine doit faire le ménage par rapport au caractère sélectif de sa justice. Cela signifie précisément la remise en liberté de l’ex-premier ministre ukrainienne Ioulia Timochenko, qui purge sept ans de prison pour abus de pouvoir lors de la signature de contrats gaziers avec la Russie. Cette demande n’est pas officiellement mentionnée dans les documents. Toutefois, l’allusion a déjà plus d’une fois été faite à Kiev. Sans la résolution de cette question, l’accord d’association pourrait ne pas être signé. Les représentants du parti présidentiel affirment toutefois qu’il n’y a pas de raisons valables à la libération de Timochenko. Le chef d’État n’a pas le droit de s’ingérer dans le système judiciaire à défaut de motifs légitimes. Un compromis est en train d’être étudié qui prévoit le transfert de Ioulia Timochenko dans un hôpital en Allemagne, par exemple.

Personne ne met en doute le choix géopolitique de l’Ukraine en faveur de l’UE. En tout cas, l’explication officielle de Kiev tient dans les préférences du peuple. Cependant, les données des sociologues montrent que les sympathisants des deux projets sont à peu près en nombre égal. Il n’est pas exclu que cette question stratégique soit soumise à référendum.

Mais au delà de la politique, il y a aussi l’économie. L’association avec l’UE peut attirer en Ukraine de nombreux investissements, des gestionnaires occidentaux et des usines d’assemblage. En contrepartie, le pays aura accès à des marchés prometteurs d’États où vivent des centaines de millions de personnes prêtes à acheter les produits ukrainiens. Et ceci sans prendre en compte les avantages si nécessaires à l’Ukraine dans le domaine de l’énergie, que Moscou lui a plus d’une fois promis si elle adhère à l'Union douanière. Pour le moment, on ne sait toujours pas qui en Ukraine est capable d’évaluer de manière objective tous les pour et les contre afin de prendre une décision réfléchie, qui déterminerait l’avenir de ce pays

[zek]

Avec les coûts de production dans les pays de l'est, on voit déjà la Bretagne bouillir, avec l'Ukraine, ce sera la fin des haricots.

[bel-court]

Selon Moscou, le fait que l’Ukraine ait tourné le dos à l'Union douanière en optant pour l’UE privera ce pays d’avantages dans le domaine énergétique et obligera la Russie à imposer des limites à ses frontières

N'importe quoi avec ces Russes. La Finlande et la Norvège n'ont pas de fils métalliques avec la Russie, et pourtant ce n'est pas seulement une ouverture douanière qu'ils possèdent avec l'UE!
Là encore il s'agit d'un acte rancunier et de vengeance envers les anciens satellites russes qui n'arrivent pas à se mettre debout convenablement. L'impérialisme russe n'est pas différent de l'impérialisme américain que certains viennent critiquer ici, comme quoi c'est la raison ils n'aiment pas les ricains, or on peut dire que l'impérialisme russe est pire. Il te massacre et t'oblige à devenir l'esclave de sanguinaires qui sont au pouvoir. Les Américains au moins ont l'habitude de les pendre même si cela reste de l'impérialisme.

[traks]

ils on vraiment une sale caboche les rouskov ...ces gens , mieux vaut les voir en bas qu'on haut ...

[fadwasoussya]

pauvre Russe
il nous font encore leur remake de la guerre froide

[absent]

la turquie attend toujours d etre integree a lunion europeenne.
ca dure depuis 50 ans.

[Cell]

la turquie attend toujours d etre integree a lunion europeenne.
ca dure depuis 50 ans.

Et tant mieux si ca dure , une adhésions a l'UE ne lui apportera que des emmerdes .

[zek]

Les Turcs ont inaugurés hier un tunnel ferroviaire de 14 kilomètres sous le Bosphore.