Bonjour, portrait d'un prince pas comme les autres...
-------------------------------------------------------------------
« La meilleure façon de se défendre contre l’argent, c’est d’en avoir. »
Romain Gary
La fortune est évaluée à 30 milliards de dollars et il pointe au 5e rang mondial des hommes les plus riches de la planète. Une telle puissance financière lui vaut d’être entouré d’attentions. Les grands de ce monde le reçoivent comme un chef d’Etat. On dit que certains d’entre eux ont même profité de ses largesses. On a pu suivre une partie de sa vie grâce au reportage de l’émission « Zone interdite » sur la chaîne française M6, au cours de l’année écoulée. Durant 18 jours, l’équipe journalistique l’a suivi à Beyrouth et à Riyadh, dans le désert saoudien et à Paris.
Qui est donc ce prince d’Arabie aux allures de play-boy qui défraie la chronique ? Car au-delà de sa puissance financière, Al Walid n’est pas un prince comme les autres ! Redoutable homme d’affaires, il compte parmi les entrepreneurs les plus hardis, les plus riches de la planète. Sa recette ? Il fructifie son argent à travers des placements judicieux. Membre de la famille Ibn Saoud, il est le fils du prince Talal Ben Abdelaziz, petit-fils du roi Abdelaziz Ibn Saoud, fondateur de la dynastie. Businessman, il trône à la Kingdom Holding Company qui détient des parts dans de nombreuses multinationales. Son nom est associé aux affaires dans les domaines aussi divers que l’immobilier, l’hôtellerie, 180 hôtels de luxe de par le monde dont le célébrissime George V de Paris. Il est le principal actionnaire de Disney Land Paris et propriétaire du label musical Rotana.
Un homme prudent
A l’inverse des autres princes du pétrole, qui se contentent d’une vie cossue et douillette, Al Walid a bâti sa fortune en achetant et en vendant des sociétés. Son héritage ne s’est pas dilué seulement dans l’achat des yachts et d’avions privés. Il est allé plus loin que ça en comptant ses sous et en plaçant opportunément de fortes sommes dans des affaires qui marchent. Peut-être tient-il cela de sa formation aux Etats-Unis où il a étudié la gestion, ou encore de son enfance perturbée ; car ce prince atypique a partagé sa jeunesse entre des parents divorcés, résidant à Beyrouth et Riyadh. Deux villes, que tout sépare.
Sa mère Mouna El Solh est la fille de l’ex-Premier ministre libanais Riyadh El Solh. Le prince à la touche d’or a fait une entrée royale dans l’arène des affaires, lorsqu’il est devenu actionnaire de la société américaine City Corp en 1991, la plus importante société de prestation de services financiers à l’échelle mondiale. Cela, conjugué à d’autres actions dans plusieurs autres services de renom, telle la société Samba, la plus importante institution financière du Moyen-Orient. Dans le domaine de la santé, l’éducation et les services sociaux, le prince Al Walid est considéré comme l’un des hommes les plus célèbres en matière de soutien aux questions sanitaires, éducatives et humanitaires. A son actif, on peut citer plusieurs écoles, dispensaires, mosquées, maisons d’accueil, projets de développement. Al Walid est devenu, au fil des ans, l’une des plus grosses fortunes mondiales grâce à des placements avisés dans les plus grandes sociétés, comme City Bank, Kodak, Hewlett, Pepsi et Ford. De plus, il est le plus gros investisseur non américain de Wall Street.
Le prince est riche et le fait savoir. Il possède une armada de voitures de luxe, une flottille d’avions privés, un jumbo 747 et un airbus spécialement aménagé. Un volumineux quadriréacteur à deux étages. Sans doute le plus gros avion du monde et le plus sophistiqué aussi. Al Walid possède également un yacht gigantesque de 83 m de long, presque un terrain de foot, amarré à l’année dans la baie de Cannes et qui a été racheté au marchand d’armes saoudien Adnan Kashoogi. Mais le yacht semble dépassé, puisque le richissime émir songe à s’offrir un autre, deux fois plus gros avec un hangar pour deux hélicoptères. « Il sera le plus gros yacht privé du monde », confie le multimilliardaire avec une fierté non dissimulée.
La suite...
-------------------------------------------------------------------
« La meilleure façon de se défendre contre l’argent, c’est d’en avoir. »
Romain Gary
La fortune est évaluée à 30 milliards de dollars et il pointe au 5e rang mondial des hommes les plus riches de la planète. Une telle puissance financière lui vaut d’être entouré d’attentions. Les grands de ce monde le reçoivent comme un chef d’Etat. On dit que certains d’entre eux ont même profité de ses largesses. On a pu suivre une partie de sa vie grâce au reportage de l’émission « Zone interdite » sur la chaîne française M6, au cours de l’année écoulée. Durant 18 jours, l’équipe journalistique l’a suivi à Beyrouth et à Riyadh, dans le désert saoudien et à Paris.
Qui est donc ce prince d’Arabie aux allures de play-boy qui défraie la chronique ? Car au-delà de sa puissance financière, Al Walid n’est pas un prince comme les autres ! Redoutable homme d’affaires, il compte parmi les entrepreneurs les plus hardis, les plus riches de la planète. Sa recette ? Il fructifie son argent à travers des placements judicieux. Membre de la famille Ibn Saoud, il est le fils du prince Talal Ben Abdelaziz, petit-fils du roi Abdelaziz Ibn Saoud, fondateur de la dynastie. Businessman, il trône à la Kingdom Holding Company qui détient des parts dans de nombreuses multinationales. Son nom est associé aux affaires dans les domaines aussi divers que l’immobilier, l’hôtellerie, 180 hôtels de luxe de par le monde dont le célébrissime George V de Paris. Il est le principal actionnaire de Disney Land Paris et propriétaire du label musical Rotana.
Un homme prudent
A l’inverse des autres princes du pétrole, qui se contentent d’une vie cossue et douillette, Al Walid a bâti sa fortune en achetant et en vendant des sociétés. Son héritage ne s’est pas dilué seulement dans l’achat des yachts et d’avions privés. Il est allé plus loin que ça en comptant ses sous et en plaçant opportunément de fortes sommes dans des affaires qui marchent. Peut-être tient-il cela de sa formation aux Etats-Unis où il a étudié la gestion, ou encore de son enfance perturbée ; car ce prince atypique a partagé sa jeunesse entre des parents divorcés, résidant à Beyrouth et Riyadh. Deux villes, que tout sépare.
Sa mère Mouna El Solh est la fille de l’ex-Premier ministre libanais Riyadh El Solh. Le prince à la touche d’or a fait une entrée royale dans l’arène des affaires, lorsqu’il est devenu actionnaire de la société américaine City Corp en 1991, la plus importante société de prestation de services financiers à l’échelle mondiale. Cela, conjugué à d’autres actions dans plusieurs autres services de renom, telle la société Samba, la plus importante institution financière du Moyen-Orient. Dans le domaine de la santé, l’éducation et les services sociaux, le prince Al Walid est considéré comme l’un des hommes les plus célèbres en matière de soutien aux questions sanitaires, éducatives et humanitaires. A son actif, on peut citer plusieurs écoles, dispensaires, mosquées, maisons d’accueil, projets de développement. Al Walid est devenu, au fil des ans, l’une des plus grosses fortunes mondiales grâce à des placements avisés dans les plus grandes sociétés, comme City Bank, Kodak, Hewlett, Pepsi et Ford. De plus, il est le plus gros investisseur non américain de Wall Street.
Le prince est riche et le fait savoir. Il possède une armada de voitures de luxe, une flottille d’avions privés, un jumbo 747 et un airbus spécialement aménagé. Un volumineux quadriréacteur à deux étages. Sans doute le plus gros avion du monde et le plus sophistiqué aussi. Al Walid possède également un yacht gigantesque de 83 m de long, presque un terrain de foot, amarré à l’année dans la baie de Cannes et qui a été racheté au marchand d’armes saoudien Adnan Kashoogi. Mais le yacht semble dépassé, puisque le richissime émir songe à s’offrir un autre, deux fois plus gros avec un hangar pour deux hélicoptères. « Il sera le plus gros yacht privé du monde », confie le multimilliardaire avec une fierté non dissimulée.
La suite...
Commentaire