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Benni-Yenni....

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  • Benni-Yenni....

    Quand le vent souffle sur laplaine,
    moi issu des Beni-Yennis, je suis las
    de tant de solitude et de majesté.
    La brise fait rougir mes joues
    mais mon coeur lui c'est durci
    depuis que tu es parti
    Dans ce matin blème
    je m'accroche à ton doux souvenir
    moi le berger solitaire.
    Tu as choisis la richesse de l'homme
    et à laissé la bonté du coeur
    qui battait dans ma poitrine.
    Chaque matin, moi le beni-yenni
    je scrute au loin dans la vallée
    tout mouvement qui changerait
    mon ame à jamais meurtri.
    Où es-tu ? que fais-tu ?
    j'existe encore pour toi.
    Peut-être que tu te lasseras
    là tout en bas, et qu'un jour
    notre souvenir se réveillera
    pour qu'enfin, moi l'enfant des montages
    puisse encore croire en cette vie
    si dérisoir....

  • #2
    L’enfant des montagnes, élevé par l’air frais, l’eau douce des sources et l’huile d’olive....L’enfant des la montagnes élevé dans un milieu propre, sain et pur…..L’enfant des montagnes élevé par des gens braves, nobles et honnêtes doit être plus fort, plus solide, courageux, et croire en cette vie avec beaucoup d’optimisme,… et vous l’etes.

    Merci beaucoup, j’ai beaucoup aime votre poème.

    Thirga,

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    • #3
      ta bonté et tes conseils
      coulent comme la source pur des Djurjura
      le sommet des cimes, nous donnent
      l'air et le coeur pur....
      Moi l'enfant des benni-yenni
      au regard clair et à la peau rosée
      par l'air froid des montagnes...
      Tu m'honores, moi le modeste berger...
      A toi, je te dédie cette modeste écriture....

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      • #4
        Merci beaucoup,…
        Un joli poème, des beaux écrits tel que les votres méritent d’être lus et apprécies.
        Continuez a nous émerveiller..
        Bonne journée a vous , a tous
        Thirga

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        • #5
          Les paysages des Aït Yenni , décrits merveilleuseusement bien , dans toute la majesté qui les caractérise !
          Merci bien F54!

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          • #6
            Je suis là, et parfois si las…
            Je m’accroche à ce reste d’espoir
            Pour oublier ce triste jour, ce triste soir…
            Où mon coeur s’est figé de désespoir
            Ma raison s’est résignée
            Pourtant mon coeur reste prompt à t’aimer
            Comment pourrais-je jamais t’oublier
            Toi qui occupes toutes mes pensées
            Tu m’as un jour sacrifié
            Sur l’autel de la commune pensée
            Qui prônait la richesse plutôt que la bonté
            Malgré la souffrance bien ancrée
            Moi le Benni-Yenni ne puis m’empêcher
            De cultiver cette amour fort en intensité
            J’épouse du regard mes belles vallées
            Ma montagne, mon refuge tant aimé
            OUI je suis berger et je le crie au monde entier
            Ma richesse c’est ce coin de paradis
            Que tu as oublié quand tu es partie
            Mon trésor, c’est ce coeur BenniYenni
            Débordant d’une tendresse infinie
            Que je t’offrais sans partage jour et nuit
            Un jour peut-être…connaîtras tu les douceurs de la vie
            Près mon âme, mon coeur, mon être Benni-Yenni
            Que tu as oublié le jour où tu es partie...


            Bonjour à tous..

            Fantomette54...j'aime beaucoup tes poèmes et celui-ci apporte encore une touche supplémentaire de beauté et d'intensité...Merci...un pur régal...

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            • #7
              Bonjour Thirga, Mystérieuse et Fantomette,

              Que dire sinon merci.
              Mystérieuse, tes mots se posent comme une rose et de doux pétales viennent en un nuage me transporter loin de cette terre où mes pieds sont posés.


              Fantomette, merci pour ce si beau poème
              Ainsi, tu es partis,
              Pour un mirage loin de moi
              Tu as quittés notre montagne
              pourtant le charme est là.
              Tu m'as laissé le coeur meurtris
              l'âme déchiré qu'ais je donc fait?
              Je suis si riche de la terre des oliviers
              ici moi je suis enraciné.
              Et qu'importe si mon coeur implose de chagrin
              Le vent si doux sur la plaine
              saura me ranimer
              Car c'est ici que je mourrai

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              • #8
                Car c'est ici que je mourrai
                Pourtant , tu étais mon joyau
                mon bijoux, mon patrimoine
                moi le berger orfèvre
                moi le Beni Yenni.
                Tu as laissé la tabzimt
                que j'avais sculpté pour toi
                le jour ou je t'ai vue la première fois
                petite adolescente qui courait
                les chemins de notre belle vallée
                figé par tant de beauté,
                que même nos montagnes
                paraissaient si dérisoir devant tant de beauté.
                Au soir de ce jour,
                j'avais passé dix nuits
                à forger cette fibule
                car persuadé j'étais
                qu'un jour, moi le berger des beni yenni
                j'allais cotoyer l'étoile de la vallée.
                Tu étais comme ce trésor façonné
                de mes mains,
                unique et belle à la fois.
                Moi qui voulait l'épinglée sur
                la poitrine de notre enfant
                celui qu'on n'aura jamais.
                Je ne vis plus que d'espoir
                que peut-être un jour
                je te verrai courrir dans le soleil
                de nos vertes collines dans le ciel d'azur
                des Beni Yennis.
                .....
                Merçi à ma muse , à Mystèrieuse et à Thigra...
                A bientôt

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                • #9
                  Bonjour,
                  Merci a vous tous , c'est tellement beau...

                  Thirga,

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                  • #10
                    Merçi Thigra

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                    • #11

                      Bonjour
                      De rien Fantomette, c'est toujours un plaisir de vous lire.

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                      • #12
                        Je vous souahite à toutes et à tous, une execellente année 2005,
                        j'ai repris mon poème favoris de l'année 2004, faite de même....
                        Le Fantome

                        PS : bienvenue au bercail princesse

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                        • #13
                          Bonjour à tous,
                          Bonjour le Fantome
                          j'ai repris mon poème favoris de l'année 2004, faite de même....
                          Je trouve que tu as eu une très bonne idée. Par contre, mon choix n'est pas encore arrété . Dès que ce sera fait, je le mettrai sur ce fil.

                          Tous mes voeux pour 2005

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                          • #14
                            Capté à travers une vitre ,

                            Moi , c'est celui ci , un moment de bien être , parmi d'autres , un de ceux qui font que la vie mérite d'être vécu !
                            """"
                            Le sourire capté à un feu rouge , à travers une vitre baissée ,
                            Qui s’en va , laissant derrière lui une fumée épaisse
                            Volontairement créée , comme pour tuer tout espoir de le revoir !

                            Celui de la buraliste , en vous rendant la monnaie ,
                            Un ‘bonne journée Mr ‘ , dît de bon cœur , tous les matins !

                            Celui du père , rare , oh en combien d’occasions attendu ,
                            Qui vient un jour , on ne sait pourquoi ,de ne je ne sais où !

                            Celui d’un enfant rencontré au hasard d‘une balade dans un parc ,
                            Qu’un grimace , un sourire aura mis en confiance ,
                            Il vous dira l’innocence , la beauté , la joie de vivre , l’espoir !

                            D’une grand-mère , à laquelle vous aurez tendu une main ,
                            Dît bonjour tt simplement , écouté qqs unes de ses histoires sans grand intérêt ,

                            Et celui , oh combien bienfaiteur de Votre enfant ,
                            Vous montrant son bulletin , attendant votre explosion de joie ,
                            Guettant du coin de l’œil , la larme qui va couler ,
                            Vous regardant droit dans les yeux et vous dire ,
                            Je suis fier de toi papa,
                            L’écouter vous raconter avec émerveillement son dernier séjour avec des amis !

                            Ah , ces sourires qui parlent !
                            Qui vous disent tout , plus encore que des mots !

                            Celui de celle , timide , gêné , plein d’espoir ,
                            Qui ne vous inspirera pas , n’éveillera rien en vous ,
                            Dur , dur , ensuite de trouver celui qui ne fera pas mal !

                            Saïd , aug 22 /2004

                            """"

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                            • #15
                              Bonjour,

                              En fin de compte, c'est très difficile pour moi de faire un choix. Devant le faire malgré tout, malgré moi , ce matin je choisis celui là.

                              A quoi ça sert la vie ?
                              Quand on la voit meurtris
                              A quoi ça sert de respirer
                              Puisque tout est pollué

                              A quoi ça sert d’avancer
                              Puisque l’on est prisonnier
                              Dans des tours de carnage
                              Là où l’air est si glacial

                              De chaînes si visibles
                              De pluie de torrents d’acides
                              De bombes corrosives
                              Qui rends les cœurs arides

                              Des déserts d’eaux salées
                              Qui laissent la gorge brûlée
                              Tant de larmes noyées

                              « Tais toi ! Je t’ai dit d’avancer »

                              Et puis au loin soudain
                              Me revient un air de jasmin
                              Je m’élance sans frémir
                              Est-ce que je dois gémir ?

                              Posant là contre un arbre
                              Mes doigts couvert d’échardes

                              Je caresse l'unique branche
                              Pliant sous le chagrin
                              Rien ne la fera rompre
                              Elle sait qu’elle est la vie

                              Comme un radeau au milieu de l’océan
                              Mes pleurs hurlent au vent
                              Est-ce que cela va s’arrêter ?

                              Ah ! Oui ne plus jamais souffrir
                              Ne plus jamais détruire
                              Ne plus jamais penser

                              Etre un ruisseau paisible
                              Un papillon gracile
                              Etre une fleur de paix
                              La touche d’humanité
                              Dans les cœurs à jamais

                              Et mon regard s’élance vers l’azur

                              Le ciel est encore si pur
                              Ce bleu va reposer
                              Mes yeux si fatigué
                              A chercher en mon âme
                              Pourquoi les hommes se damnent

                              Et je souris au soleil
                              Il me fait, coquin, un clin d’œil

                              Je souris de bonheur
                              Je chasserai la terreur

                              Je sais qu’il existe l’Amour

                              L’amour et toute la tendresse
                              Que tu as déposés,
                              Doux comme un baiser
                              au fond de mon cœur
                              Ancré à tout jamais.

                              A quoi ça sert la vie ?
                              A vivre et à aimer

                              A donner sans compter
                              Du bonheur à faire pousser
                              Dans le cœur des naufragés

                              Un sourire en partage

                              Une larme de bonheur

                              Un baume contre la douleur

                              Apprendre juste à aimer

                              La vie même et surtout
                              S’il fait nuit
                              Dans tant de cœurs meurtris
                              Des regards absent du monde des vivants

                              Il faut si peu de chose
                              Un mots doux, une rose,
                              le sourire d’un enfant
                              Une voix qui appelle,
                              Un sourire qui donne des ailes
                              Et la vie arc en ciel illumine
                              De douceur la nuit qui s’enfuit
                              Sans un bruit….

                              morjane
                              21/09/04

                              Belle journée à tous

                              Commentaire

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