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L’Algérie en force à la 4eme réunion de Desertec au Maroc

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  • L’Algérie en force à la 4eme réunion de Desertec au Maroc

    Une forte délégation composée de hauts responsables du secteur de l’énergie national est attendue à Rabat (Maroc) pour participer à la 4ème conférence annuelle sur le Desertec Industrial Initiative (DII).


    A ce grand rendez-vous qui se tiendra de demain jusqu’au 31 octobre à Skhirat, près de Rabat, devraient également prendre part des dirigeants de grands Groupes pétroliers et des responsables ministériels en charge de la question de l’énergie au Maroc, en Libye, en Egypte et en Tunisie, selon un communiqué de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA).

    Parallèlement, devraient se réunir de hauts représentants des milieux politique, scientifique, de l’industrie et de la société civile pour débattre du DII, cet ambitieux projet d’envergure méditerranéenne appelé à produire de l’énergie renouvelable dans le désert du grand Sahara, essentiellement destinée à l’Europe.

    Au terme de cette réunion, seront arrêtées les mesures à prendre, en priorité, et tracées les stratégies à suivre pour aller à pas sûrs vers la création d’un marché commun de l’électricité verte entre l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe.

    « il sera question de la connexion de plusieurs grandes centrales solaires thermiques au réseau de distribution d'électricité qui alimente l'Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Dans un second temps, d'autres types d'énergies renouvelables pourraient être raccordées à ce réseau (éolien, biomasse). Celui-ci pourra notamment être relié avec le réseau « Supergrid » d’éoliennes européennes offshores », explique l’IRENA.

    Ainsi, pour un coût est estimé à 400 milliards d'euros, il est prévu d'installer 100 GW d'énergie renouvelable au Maghreb et au Moyen-Orient pour satisfaire 15% à de la demande d'électricité de l'Europe d'ici 2050. Les énergies renouvelables pourraient représenter 55% du mix électrique de l’Europe, de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient d’ici 2030, alors que, d’ici 2050, les combustibles fossiles ne joueraient qu’un rôle de réserve, précise l’IRENA.

    elwatan
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