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Linde Gas Algérie a inauguré, aujourd’hui, sa nouvelle unité de production de gaz industriel située à Réghaia, à l’est d’Alger.
A cette occasion, son P-DG, Pierre Chevallier, a indiqué que son entreprise compte renforcer le tissu des usines de séparation des gaz de l’air en Algérie en lançant dès 2015 deux nouveaux projets. Selon le P-DG de Linde Gas Algérie, il s’agit d’un projet de construction d’une nouvelle unité de production de protoxyde d’azote qui sera lancé en 2015, pour un montant d’un milliard de dinars ainsi qu’une nouvelle unité de production de gaz carbonique en 2017, pour un montant de trois milliards de dinars.
Concernant l’usine qui vient d’être inaugurée, elle est réalisée pour un montant de quatre milliards de dinars. « Elle va produire des gaz médicaux et industriels, en utilisant les techniques de dernière génération permettant une sécurité totale des installations », a-t-il ajouté. Elle produira 77.000 litres-jour d’oxygène liquide (LOX) destinés notamment à la respiration artificielle, 118.000 litres/jour d’Azote liquide (LIN) utilisée surtout en dermatologie, et enfin 2.800 litres/jour d’Argon liquide qui sert dans la soudure industrielle, a-t-il précisé.
Il a fait savoir que cette usine était la plus importante en Afrique du Nord, soulignant que «Linde Gas assure aujourd’hui 100% des besoins en gaz au niveau des hôpitaux en Algérie». Les sites de production de cette firme internationale qui emploie 580 travailleurs algériens au niveau de Réghaia et près de 1000 au niveau national «sont dirigés par des cadres locaux», a-t-il noté. Pour ce qui est du transfert du savoir-faire, il dira : «notre politique est de procéder au transfert de technologies tout en misant sur l’encadrement local».
M. Pierre Chevallier a estimé que «l’Algérie est un marché très vaste et reste un pays très attractif en matière d’investissement, notamment en raison des ses vastes potentialités et sa main d’œuvre qualifiée». Pour sa part, le vice P-DG de Linde, Aldo Belloni a souligné : «nous sommes présents en Algérie depuis les années 70 et notre coopération avec l’Algérie a connu un «tournant» en 2007 avec le rachat de 66% des parts de l’ex-entreprise nationale des gaz industriels (ENGI), nous travaillons aujourd’hui en partenariat avec Sonatrach».
Il a, par ailleurs, indiqué que l’Algérie est le deuxième fournisseur mondial d’Hélium, un produit devenant de plus en plus rare dans le monde. « Cela en raison de l’épuisement des sources notamment aux Etats-Unis », explique-t-il. Pour rappel, la filiale algérienne du groupe allemand Linde a affirmé récemment avoir obtenu diverses certifications internationales (ISO 9001 en 2008, ISO 4001 en 2004) auxquels elle est tenue de se conformer.
Lahcene Brahmi
Léco news 29/10/13
A cette occasion, son P-DG, Pierre Chevallier, a indiqué que son entreprise compte renforcer le tissu des usines de séparation des gaz de l’air en Algérie en lançant dès 2015 deux nouveaux projets. Selon le P-DG de Linde Gas Algérie, il s’agit d’un projet de construction d’une nouvelle unité de production de protoxyde d’azote qui sera lancé en 2015, pour un montant d’un milliard de dinars ainsi qu’une nouvelle unité de production de gaz carbonique en 2017, pour un montant de trois milliards de dinars.
Concernant l’usine qui vient d’être inaugurée, elle est réalisée pour un montant de quatre milliards de dinars. « Elle va produire des gaz médicaux et industriels, en utilisant les techniques de dernière génération permettant une sécurité totale des installations », a-t-il ajouté. Elle produira 77.000 litres-jour d’oxygène liquide (LOX) destinés notamment à la respiration artificielle, 118.000 litres/jour d’Azote liquide (LIN) utilisée surtout en dermatologie, et enfin 2.800 litres/jour d’Argon liquide qui sert dans la soudure industrielle, a-t-il précisé.
Il a fait savoir que cette usine était la plus importante en Afrique du Nord, soulignant que «Linde Gas assure aujourd’hui 100% des besoins en gaz au niveau des hôpitaux en Algérie». Les sites de production de cette firme internationale qui emploie 580 travailleurs algériens au niveau de Réghaia et près de 1000 au niveau national «sont dirigés par des cadres locaux», a-t-il noté. Pour ce qui est du transfert du savoir-faire, il dira : «notre politique est de procéder au transfert de technologies tout en misant sur l’encadrement local».
M. Pierre Chevallier a estimé que «l’Algérie est un marché très vaste et reste un pays très attractif en matière d’investissement, notamment en raison des ses vastes potentialités et sa main d’œuvre qualifiée». Pour sa part, le vice P-DG de Linde, Aldo Belloni a souligné : «nous sommes présents en Algérie depuis les années 70 et notre coopération avec l’Algérie a connu un «tournant» en 2007 avec le rachat de 66% des parts de l’ex-entreprise nationale des gaz industriels (ENGI), nous travaillons aujourd’hui en partenariat avec Sonatrach».
Il a, par ailleurs, indiqué que l’Algérie est le deuxième fournisseur mondial d’Hélium, un produit devenant de plus en plus rare dans le monde. « Cela en raison de l’épuisement des sources notamment aux Etats-Unis », explique-t-il. Pour rappel, la filiale algérienne du groupe allemand Linde a affirmé récemment avoir obtenu diverses certifications internationales (ISO 9001 en 2008, ISO 4001 en 2004) auxquels elle est tenue de se conformer.
Lahcene Brahmi
Léco news 29/10/13