Vue de la ville de Sousse. | Wikimedia Commons
Deux attentats ont été déjoués en Tunisie mercredi 30 octobre. D'abord à Sousse, port touristique du pays à environ 140 kilomètres au sud du Tunis, où un kamikaze a tenté de faire exploser la bombe qu'il portait à l'intérieur d'un hôtel, le Riadh Palm. D'après les premiers éléments de l'enquête, les vigiles l'ont empêché d'entrer dans le bâtiment et l'ont ensuite pourchassé. L'homme se serait fait exploser sur la plage déserte.
Mis à part le kamikaze lui-même, l'attaque n'a pas fait de victimes. Pour le moment, le ministère de l'intérieur n'est pas en mesure de préciser l'identité du kamikaze. Les forces de l'ordre et l'armée sont sur les lieux et tentent de disperser la foule par crainte d'une nouvelle attaque.
D'autant qu'un autre attentat a été empêché aux abords du mausolée de Bourguiba à Monastir, ville côtière à 20 kilomètres au sud de Sousse. Un jeune kamikaze transportant une bombe dans une valise a pu être arrêté avant de passer à l'acte, a indiqué Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'intérieur.
CRISE AIGUË EN TUNISIE
Les attentats à la bombe ou les attentats-suicides sont rares en Tunisie, mais le gouvernement a fait savoir que les extrémistes islamistes avaient mis à profit le chaos actuel en Libye voisine pour s'équiper en armes et en matériel, et se former.
Ces deux attaques déjouées interviennent dans un contexte de crise aiguë dans le pays. Le gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahda s'apprête en effet à démissionner sous la pression du Syndicat national des forces de sécurité (SNFSI), qui demande le limogeage des principaux directeurs nommés par le pouvoir politique, l'autorisation du port d'armes en dehors des heures de service et la libération de tous les policiers arrêtés lors du soulèvement de 2011, une cinquantaine étant encore détenus.
Le syndicat réclame également des moyens pour combattre "le terrorisme", après des affrontements meurtriers entre les forces de l'ordre et des groupuscules islamistes.
source : Le Monde
Deux attentats ont été déjoués en Tunisie mercredi 30 octobre. D'abord à Sousse, port touristique du pays à environ 140 kilomètres au sud du Tunis, où un kamikaze a tenté de faire exploser la bombe qu'il portait à l'intérieur d'un hôtel, le Riadh Palm. D'après les premiers éléments de l'enquête, les vigiles l'ont empêché d'entrer dans le bâtiment et l'ont ensuite pourchassé. L'homme se serait fait exploser sur la plage déserte.
Mis à part le kamikaze lui-même, l'attaque n'a pas fait de victimes. Pour le moment, le ministère de l'intérieur n'est pas en mesure de préciser l'identité du kamikaze. Les forces de l'ordre et l'armée sont sur les lieux et tentent de disperser la foule par crainte d'une nouvelle attaque.
D'autant qu'un autre attentat a été empêché aux abords du mausolée de Bourguiba à Monastir, ville côtière à 20 kilomètres au sud de Sousse. Un jeune kamikaze transportant une bombe dans une valise a pu être arrêté avant de passer à l'acte, a indiqué Mohamed Ali Aroui, porte-parole du ministère de l'intérieur.
CRISE AIGUË EN TUNISIE
Les attentats à la bombe ou les attentats-suicides sont rares en Tunisie, mais le gouvernement a fait savoir que les extrémistes islamistes avaient mis à profit le chaos actuel en Libye voisine pour s'équiper en armes et en matériel, et se former.
Ces deux attaques déjouées interviennent dans un contexte de crise aiguë dans le pays. Le gouvernement, dominé par le parti islamiste Ennahda s'apprête en effet à démissionner sous la pression du Syndicat national des forces de sécurité (SNFSI), qui demande le limogeage des principaux directeurs nommés par le pouvoir politique, l'autorisation du port d'armes en dehors des heures de service et la libération de tous les policiers arrêtés lors du soulèvement de 2011, une cinquantaine étant encore détenus.
Le syndicat réclame également des moyens pour combattre "le terrorisme", après des affrontements meurtriers entre les forces de l'ordre et des groupuscules islamistes.
source : Le Monde
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