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À PARTIR DE SÉTIF : Sellal recadre violemment Saïdani

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  • À PARTIR DE SÉTIF : Sellal recadre violemment Saïdani

    Abdelmalek Sellal poursuit son «offensive» sur le terrain et donne de plus en plus de relief à ce qui est une vraie campagne électorale avant l’heure. Hier mardi, le Premier ministre était à Sétif d’où il s’en est pris de manière «musclée» et pour la première fois au nouveau patron du Front de libération nationale, Amar Saïdani.

    «De temps en temps, vous entendez des gens vous raconter que nous ne nous entendons pas au sein du gouvernement, du pouvoir. Soyez rassurés, notre entente est parfaite. De temps en temps, des voix se permettent de parler au nom des institutions ou du peuple.» L’allusion, ici, est très claire : Sellal répond à la dernière sortie de Saïdani qui déclarait à l’agence britannique Reuters que «Bouteflika a mis fin à la domination du DRS sur la vie politique». Sellal, plusieurs fois attaqué lui aussi par le SG du FLN, réplique donc de la façon la plus ferme pour recadrer, voire tracer des lignes rouges au patron de l’ex-parti unique. «Que chacun s’occupe de ce qui le regarde. Un élu est un élu. Un responsable de parti est un responsable de parti. Nous ne voulons d’aucun intermédiaire et les institutions doivent être respectées. Pour le reste, c’est au peuple de choisir, le moment venu, celui qu’il veut mettre là où il veut, sans intermédiaire ni tuteur.»

    Jamais Sellal ne s’était attaqué aussi violemment à un responsable politique depuis sa nomination, le 3 septembre 2012. Il faut dire qu’une telle mise au point au chef du FLN était bien dans l’air. Ses dernières déclarations auront mis Bouteflika dans tous ses états, affirme-t-on de bonne source. Ses récents passages au très officiel journal télévisé de 20h00 de l’ENTV en sont la preuve et Sellal le confirme de manière éclatante depuis Sétif.

    Le patron de l’Exécutif, certainement sur instruction de Bouteflika, a donc tenu à clarifier les rôles des uns et des autres dans cette campagne que le pouvoir, dans toutes ses composantes, politique, exécutive et médiatique, mène déjà, tambour battant, sur le terrain en vue des présidentielles d’avril prochain. Et après la dernière visite effectuée mercredi dernier à Sidi-Bel-Abbès d’où Sellal lançait la véritable campagne, entrecoupée par la surprenante déclaration faite par Tayeb Belaïz qui évoquait, lundi dernier, à partir de Annaba, un autre «mouvement des walis qui aura lieu en juin prochain», le Premier ministre reprend le relais.

    Hier mardi, à partir de Sétif, devant les représentants de «la société civile», en fait les élus de l’APW, les présidents d’APC, les chefs de daïra, les responsables des partis et associations proches du pouvoir, etc., Sellal met cette fois l’accent sur l’un des axes phares de ce que sera la campagne officielle du pouvoir pour 2004 : «La stabilité.»

    Il rappelle d’emblée la dernière visite de Bouteflika à Sétif, le 8 mai 2012, qui était d’ailleurs sa dernière en date à l’intérieur du pays : «Je vous transmets les salutations de son excellence le Président Bouteflika. Rappelez-vous sa dernière visite dans cette wilaya. Et je tenais à rappeler cette visite car, que l’on veuille ou non, c’est grâce à cet homme-là que nous avons acquis ce dont beaucoup nous jalousent aujourd’hui, la stabilité.»

    Cette visite de Bouteflika, pour rappel, avait un seul objectif à l’époque : appeler à la participation et même à voter FLN lors des législatives du 10 mai 2012 ! Sellal ne rappelle pas ce détail mais insiste surtout sur «la stabilité. La stabilité, c’est la base même du développement». Il fixe bien son assistance et poursuit : «Oui ! je sais, tout n’est pas parfait et il faut des changements. Mais le changement ne doit jamais être anarchique et doit donc se faire dans la continuité ! Les changements anarchiques, nous en connaissons bien le prix.» Inutile qu’il fasse un dessin pour comprendre ce qu’il entend par «changement dans la continuité».

    Et pour que personne ne se trompe de «candidat», soin est bien pris de mettre derrière la tribune du Premier ministre un poster géant de Abdelaziz Bouteflika.


    Le Soir d'Algérie
    30.10.2013
    كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

  • #2
    Qui ment et qui dit la vérité ?

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    • #3
      mohoo : fin de bouteflika pas de 4 ème mandat, setif est la ville symbolique ou bouteflika avait sous entendu qu'il ne ferait pas de 4ème mandat!

      un démenti à amar saidani qui lui même vient se rétracter en disant d'après TSA que ces propos étaient personnels!

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      • #4
        il a bien fait de recadrer saidani même si c'est faux ce qu'il dit

        il était temps que quelqu'un arrête les déclarations
        quasi quotidiennes de cet énergumène.
        ils nous pollue les oreilles.
        c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

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