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L’Algérie a besoin d’un consensus national sur l’énergie

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  • L’Algérie a besoin d’un consensus national sur l’énergie

    pour consolider sa souveraineté sur ses ressources naturelles (FFS)
    ALGER - L’Algérie a besoin de reconstruire un consensus national sur l’énergie qui unifie les positions des Algériens sur la façon de développer ce secteur stratégique qui génère près de 98% des recettes du pays, a estimé jeudi à Alger, Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS).

    "Il s’agit d’avoir une position interne forte sur la question énergétique. Nous avons besoin de reconstruire un consensus national sur le secteur de l’énergie afin de consolider notre souveraineté sur nos ressources naturelles", a déclaré M. Cherifi au cours d’un débat organisée par le FFS sur les perspectives du développement du secteur de l’énergie en Algérie.

    Ce consensus doit se traduire par une gestion transparente de ce secteur qui doit rendre publiques toutes les données sur les parts du groupe Sonatrach dans les projets de production, selon cet expert auprès des Nations-Unis.

    Par souci de transparence, les Algériens doivent être informés des participations de Sonatrach dans chaque projet énergétique développé en partenariat avec des groupes étrangers, selon lui.

    "Est ce que nous sommes toujours propriétaires ou simplement des partenaires, est ce que nous sommes encore souverains sur nos ressources naturelles", s’est-il interrogé. Cette transparence revendiquée par le FFS exige des autorités en charge du secteur de communiquer sur la fiabilité du programme de transition énergétique mené par le gouvernement en préparation à l’après pétrole.

    Dans le même sillage, ce cadre dirigeant du FFS a critiqué l’option du gouvernement de recourir au partenariat étranger dans l’exploitation de gaz de schiste appelant, par la même occasion, à interdire l’exploitation par la fracturation hydraulique jusqu’à ce que cette technologie soit maîtrisée.

    "Pourquoi confier l’exploitation du gaz de schiste aux étrangers", a-t-il regretté.

    Amar Khelif, professeur des universités et ancien cadre de Sonatrach a abondé, à l’ouverture du débat, dans le même sens, en estimant que la part de Sonatrach dans la production nationale de brut ne dépasse pas les 50%.

    Il avance que la réduction des parts la Sonatrach dans la production globale est due au démantèlement qu’a subi le groupe dans les années 1980 avec la dénationalisation des ressources naturelles consacrée sous l’égide de l’ancienne loi 86-14 sur les hydrocarbures.

    Selon M. Khelif, l’Algérie doit être vigilante concernant des stratégies menées par des groupes internationaux pour revenir à l’exploitation du pétrole conventionnel qui est un brut à moindre coût.

    Le retour des majors pétroliers au pétrole conventionnel pourra s’opérer d’une façon agressive, a mis en garde cet universitaire. "Le pétrole appartient à celui qui le découvre est un slogan prôné par ces grandes compagnies énergétiques, a-t-il dit.

    Il considère, par ailleurs, que l’affectation des recettes générées par le pétrole se fait au détriment de l’économie car l’essentiel de "la rente des hydrocarbures" est destiné au développement du secteur de l’énergie et non pas aux entreprises nationales, créatrices de richesse.

    M. Khelif a enfin appelé à davantage de contrôle dans la gestion des entreprises du secteur de l’énergie.
    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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