Gravé sur le marbre de l’histoire, imprégné du sang des chouhada qui ont consenti le sacrifice suprême pour restituer une terre spoliée à ses enfants légitimes, le 1er Novembre est inscrit dans la mémoire collective des Algériens. Il fallait une Révolution armée pour en finir avec la férocité d’un capitalisme impérialiste qui a usé de tous les procédés pour s’enraciner sur une terre qui ne lui appartenait pas. Ce 1er Novembre, qui a ouvert la porte de l’émancipation en fermant à jamais celle des agressions externes, est, en fait, un référent majeur de l’ethos algérien resté jusqu’à ce jour ombrageux, jaloux et réactif quand un élément imprudent, non instruit par l’histoire, s’aventure sur le terrain de la dignité collective. Sitôt tournée la page du colon tel que martelé dans notre hymne national, une seconde révolution, celle-là autrement plus cruciale, vitale a été menée et est menée encore par l’Algérie. Une révolution de restitution des espaces interdits durant la nuit coloniale, de renaissance des mémoires, un instant anesthésiées par l’arrogance coloniale pour que l’espoir se transforme en pratique. De la révolution agraire, symbolique à plus d’un titre, à la révolution industrielle qui a fourni au pays une base technologique, l’Algérie n’a cessé d’avancer. Certes, un chemin escarpé, des fois balisé par le doute de douloureuses remises en question, mais une direction claire, un chemin tracé avec un panneau jamais déraciné : mener la bataille du développement économique et social sans renier, un seul instant, ce qui a fait la quintessence de la Révolution algérienne : l’émancipation d’un peuple, le droit aux peuples de disposer en toute liberté de leur destinée.
Aujourd’hui, dans un monde fragilisé par des crises financières récurrentes et l’effritement des solidarités traditionnelles, on assiste, çà et là, à l’émergence d’un discours factice qui s’appuie sur les peurs, pour susciter la haine qui fait appel aux passions en lieu et place de la raison… Une construction langagière aussi machiavélique qu’imprudente puisqu’elle tend à canaliser les efforts d’une population, non pas vers l’innovation et la créativité pour trouver les chemins de la croissance, mais vers des rancœurs savamment entretenues pour endormir et détourner une population des enjeux réels du moment.
Face à ces chimères, l’Algérie a déclaré une seconde révolution qui appelle à un sursaut des consciences et a pour nom : développement. Un niveau d’éveil pour ne pas être la proie des sorciers ou être tenté par le mimétisme. Pour y parvenir, aucun dogme ne sera élevé face à cette nécessité historique. Cette révolution scientifique et technique est en marche en Algérie, le pays a les moyens de la mener... on ne dira pas à terme, car le front du bien-être matériel et moral est une bataille sans fin, qui n’est pas menée sur le sable, une révolution permanente que chaque génération mène pour deux raisons : sa propre survie et le confort de la génération suivante.
EL MOUDJAHID
Aujourd’hui, dans un monde fragilisé par des crises financières récurrentes et l’effritement des solidarités traditionnelles, on assiste, çà et là, à l’émergence d’un discours factice qui s’appuie sur les peurs, pour susciter la haine qui fait appel aux passions en lieu et place de la raison… Une construction langagière aussi machiavélique qu’imprudente puisqu’elle tend à canaliser les efforts d’une population, non pas vers l’innovation et la créativité pour trouver les chemins de la croissance, mais vers des rancœurs savamment entretenues pour endormir et détourner une population des enjeux réels du moment.
Face à ces chimères, l’Algérie a déclaré une seconde révolution qui appelle à un sursaut des consciences et a pour nom : développement. Un niveau d’éveil pour ne pas être la proie des sorciers ou être tenté par le mimétisme. Pour y parvenir, aucun dogme ne sera élevé face à cette nécessité historique. Cette révolution scientifique et technique est en marche en Algérie, le pays a les moyens de la mener... on ne dira pas à terme, car le front du bien-être matériel et moral est une bataille sans fin, qui n’est pas menée sur le sable, une révolution permanente que chaque génération mène pour deux raisons : sa propre survie et le confort de la génération suivante.
EL MOUDJAHID
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