Le roi du Maroc Mohamed VI a rappelé son ambassadeur de l’Algérie pour «consultation» dans une démarche jugée par le ministère marocain des Affaires étrangères d’une réaction à ce qu’il qualifie de «discours provocateur et haineux» de Bouteflika prononcé lundi dernier par le ministre de la Justice, Tayeb Louh à Abuja.
Après des accusations gratuites et injustifiées du Makhzen les mois derniers, le roi Mohamed VI enfonce davantage les relations algéro-marocaines dans l’obscurité en rappelant son ambassadeur. Une démarche qui révèle dans la sphère diplomatique que rien ne va bien entre Alger et Rabat, dont ce dernier, par ce comportement, aurait réactivé une vielle querelle pouvant rendre encore les relations entre les deux pays plus « tendues », si ce problème ne se règle pas en urgence.Le rappel de l’ambassadeur marocain d’Algérie intervient au moment où un groupe de voyous avait encerclé le siège de l’ambassade d’Algérie à Rabat mercredi dernier. «Vive le roi… Vive le roi», tel est le slogan scandé par ce groupe de voyous devant la représentation diplomatique algérienne.Le ministère marocain des AE prétend dans un communiqué rapporté par l’agence de presse officielle marocaine (MAP) que cette décision «intervient en réaction aux actes provocateurs de l’Algérie à l’égard du royaume chérifien, notamment en ce qui concerne le conflit régional autour du Sahara marocain».«Le message de Bouteflika adressé à la réunion d’Abuja le 28 octobre reflète et confirme une hostilité envers le Maroc», a-t-il ajouté.«Le contenu provocateur du message de Bouteflika confirme la position officielle d’Alger, à travers la plus haute autorité du pays, en tant que partie prenante à ce conflit, et révèle clairement sa vraie stratégie basée sur la politisation de la question noble des droits de l’homme », a indiqué encore le ministère des affaires étrangères marocain. Notons que cette réaction injustifiée à la position algérienne, déjà connue depuis les années 1970 au sujet de la question sahraoui, ne se limite pas en effet au palais royal, car même des partis politiques, pro-Makhzen, tentent de se mêler dans l’affaire, à l’image notamment du parti Istiqlal, dont son président Hamid Chabat, qui voue une haine sans nom à l’Algérie, était allé à appeler la France à intervenir pour «décoloniser les territoires marocains occupés par l’Algérie». Ce même parti a déjà appelé à une offensive militaire marocaine contre l’Algérie pour récupérer Tindouf et certaines parties de Béchar.Pis encore, ce ne sont pas uniquement les politiques marocains qui s’attaquent aux autorités algériennes, mais aussi les maisons d’édition marocaines présentes au SILA, qui prétendent que leurs quotas de livres, arrivés depuis des jours à Alger, n’étaient toujours pas acheminés vers leurs stands à la Safex.
Abdesslam Sekia/version française:Moussa K.
Après des accusations gratuites et injustifiées du Makhzen les mois derniers, le roi Mohamed VI enfonce davantage les relations algéro-marocaines dans l’obscurité en rappelant son ambassadeur. Une démarche qui révèle dans la sphère diplomatique que rien ne va bien entre Alger et Rabat, dont ce dernier, par ce comportement, aurait réactivé une vielle querelle pouvant rendre encore les relations entre les deux pays plus « tendues », si ce problème ne se règle pas en urgence.Le rappel de l’ambassadeur marocain d’Algérie intervient au moment où un groupe de voyous avait encerclé le siège de l’ambassade d’Algérie à Rabat mercredi dernier. «Vive le roi… Vive le roi», tel est le slogan scandé par ce groupe de voyous devant la représentation diplomatique algérienne.Le ministère marocain des AE prétend dans un communiqué rapporté par l’agence de presse officielle marocaine (MAP) que cette décision «intervient en réaction aux actes provocateurs de l’Algérie à l’égard du royaume chérifien, notamment en ce qui concerne le conflit régional autour du Sahara marocain».«Le message de Bouteflika adressé à la réunion d’Abuja le 28 octobre reflète et confirme une hostilité envers le Maroc», a-t-il ajouté.«Le contenu provocateur du message de Bouteflika confirme la position officielle d’Alger, à travers la plus haute autorité du pays, en tant que partie prenante à ce conflit, et révèle clairement sa vraie stratégie basée sur la politisation de la question noble des droits de l’homme », a indiqué encore le ministère des affaires étrangères marocain. Notons que cette réaction injustifiée à la position algérienne, déjà connue depuis les années 1970 au sujet de la question sahraoui, ne se limite pas en effet au palais royal, car même des partis politiques, pro-Makhzen, tentent de se mêler dans l’affaire, à l’image notamment du parti Istiqlal, dont son président Hamid Chabat, qui voue une haine sans nom à l’Algérie, était allé à appeler la France à intervenir pour «décoloniser les territoires marocains occupés par l’Algérie». Ce même parti a déjà appelé à une offensive militaire marocaine contre l’Algérie pour récupérer Tindouf et certaines parties de Béchar.Pis encore, ce ne sont pas uniquement les politiques marocains qui s’attaquent aux autorités algériennes, mais aussi les maisons d’édition marocaines présentes au SILA, qui prétendent que leurs quotas de livres, arrivés depuis des jours à Alger, n’étaient toujours pas acheminés vers leurs stands à la Safex.
Abdesslam Sekia/version française:Moussa K.
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