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Alzheimer : «la maladie de l’avenir»

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  • Alzheimer : «la maladie de l’avenir»

    En raison du vieillissement de la population et de l'accroissement de la durée de vie des populations, le nombre de malade touché par la maladie d’Alzheimer va considérablement augmenté dans les années à venir. C'est une maladie encore dépistés à un stade trop tardif qui ne permet pas de guérison seulement de retarder son développement. C'est une maladie longue invalidante pour les malades et très perturbantes pour l'entourage qui voit sa vie bouleversé.

    ===

    100 ans après sa découverte par un médecin allemand dont elle porte le nom, la maladie d’Alzheimer atteint aujourd’hui quelque 25 millions de personnes dans le monde. Selon la revue scientifique The Lancet, entre 2001 et 2040, le nombre de malades devrait dramatiquement augmenter notamment dans les pays en développement.

    Aujourd’hui, ce sont ces pays qui supportent la plus grosse charge de la maladie, avec 60% des cas. La maladie d’Alzheimer est ainsi une «maladie de l’avenir» selon les termes d’un spécialiste français, le professeur Bruno Dubois.

    En raison du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie, les projections pour les années à venir, sont très préoccupantes. Le nombre de malades devrait d’ici 2040 être multiplié par quatre en Inde, en Chine et dans d’autres pays d’Asie, par cinq en Amérique latine, en Afrique du Nord et au Proche-Orient, affirmaient déjà des experts en 2005 dans la revue The Lancet. En France, plus d’un million de personne seront atteintes en 2020 rappelle l’association France-Alzheimer, à l’occasion de cette Journée mondiale contre la maladie.

    Un diagnostic encore trop tardif

    La maladie d’Alzheimer est une atteinte neurodégénérative pour laquelle il n’existe aucun traitement curatif. Mis à part les rares cas où les patients sont atteints avant 65 ans, la maladie d’Alzheimer touche 5 % des plus de 65 ans, 25% des plus de 80 ans et 50% des plus de 90 ans. Les femmes sont plus souvent atteintes que les hommes. Les malades touchés présentent des pertes progressives de mémoire et de graves troubles du comportement.

    Si on ne sait pas encore guérir l’Alzheimer, on dispose cependant de traitements. Ceux-ci sont efficaces, affirme le neurologue Bruno Dubois responsable de l’étude Hippocampe, à la condition que la pathologie soit diagnostiquée assez tôt. Et c’est justement là que le bât blesse. «En France, explique le Professeur Dubois, on met en général deux ans pour repérer la maladie. Au moment du diagnostic, le malade est souvent déjà atteint de démence sévère» alors que la maladie met en général cinq ans à s’installer définitivement.

    Poser un diagnostic précoce dès les premiers signes, qui concernent la plupart du temps des pertes de mémoire, représenterait une formidable avancée assurent tous les spécialistes. Mais trop souvent encore ces dysfonctionnements de la mémoire, toujours en première ligne, sont banalisés par le patient, sa famille et le médecin. Le diagnostic reste néanmoins difficile compte tenu des outils dont on dispose actuellement. C’est là tout l’intérêt de l’étude clinique Hippocampe, que lance aujourd’hui le Pr Bruno Dubois, auprès de 400 malades souffrant de la pathologie à un stade précoce. Pour cette étude, les chercheurs disposeront d’un nouvel appareil de neuro-imagerie capable de mesurer les lésions neurologiques de l’hippocampe, une partie du cerveau impliquée dans la mémoire.

    La voie immunitaire

    Les spécialistes l’affirment, les traitements dont on dispose pour l’Alzheimer, s’ils sont démarrés assez tôt, peuvent parfois faire reculer le passage à la perte d’autonomie, jusqu’à la mort naturelle. Au début de la maladie, les «inhibiteurs de la cholinestérase» aident les terminaisons neuronales malades à conserver leur capacité à transmettre les impulsions nerveuses aux autres cellules nerveuses saines. Cette famille de médicaments n’est efficace qu' à court terme mais dans certains cas, ce stade peut s'étendre sur une période de 8 à 10 ans.

    Les chercheurs placent également beaucoup d’espoir dans la technique dite de «stimulations cérébrales». Elle repose sur l'introduction de mini-électrodes délivrant des impulsions à haute fréquence au sein d'une zone cérébrale altérée par la maladie. Déjà utilisées dans la maladie de Parkinson, les stimulations cérébrales comme les traitements médicamenteux contribuent à ralentir l’évolution de la maladie.

    D’autre part, la piste d’un vaccin contre la maladie d’Alzheimer est plus que jamais d’actualité. L’approche vaccinale consiste à injecter une dose de la protéine bêta-amyloïde, responsable de la formation de plaques dans le cerveau, afin de produire des anticorps protecteurs. D’ici à un mois, les laboratoires Wyeth-Elan reprendront leurs travaux sur un candidat vaccin prometteur qui avait été abandonné en 2003. Bien que le vaccin ait obtenu des résultats préliminaires encourageants, les recherches avaient été stoppées car certains malades vaccinés avaient développé une encéphalite.
    Si les essais ont été arrêtés, le suivi des malades vaccinés s’est poursuivi notamment à l’université de Chicago, où on a constaté une diminution des symptômes cliniques du cerveau et une amélioration des tests de mémoire. Deux autres laboratoires travaillent également sur la voie immunitaire. Avec en perspective la mise au point d’un vaccin capable non plus seulement de ralentir la progression de la maladie d’Alzheimer, mais bien de la stopper.

    Par RFI

  • #2
    La lutte contre la maladie d'Alzheimer, maladie neurodégénérative affectant 860000 personnes en France, sera décrétée "grande cause nationale" en 2007.

    "La maladie d'Alzheimer et les maladies liées à l'âge constituent un enjeu majeur pour notre société. Face à ce défi, le gouvernement est déterminé à agir", a déclaré le Premier ministre .

    "Nous voulons aujourd'hui franchir une nouvelle étape. J'ai donc décidé de faire de la lutte contre la maladie d'Alzheimer la grande cause nationale de l'année 2007", a-t-il ajouté.

    En cette 13e Journée mondiale Alzheimer, l'association France Alzheimer avait choisi pour thème "Ne restez pas seuls face à la maladie". Trois millions de proches et de soignants sont concernés par cette maladie en France.

    L'Etat a lancé en 2004 un plan Alzheimer qui prévoit notamment la création dans chaque région d'un Centre mémoire de ressources et de recherche, qui vise à organiser les soins et la recherche. "L'objectif du plan sera atteint fin 2006, avec un centre dans chaque région", a-t-il dit.

    Un plan national sur le cerveau et les maladies du système nerveux a par ailleurs été lancé en mai dernier.

    Un consultation de prévention pour les personnes de plus de 70 ans, financée par la Sécurité sociale, est prévue dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007.



    à titre d'information, il y a ce soir sur france 2 un reportage sur un centre de jour canadien pionnier dans sa façon d'appréhender les malades..

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    • #3
      Environ 90 000 Algériens atteints de la maladie d’Alzheimer

      Ces malades étaient considérés comme des fous par leurs entourages, eureusement que la maladie a été découverte et reconnue.

      C'est une maladie difficile et très perturbantes pas seulement pour le malade mais tout son entourage, le malade devient comme mort mais vivant.

      L'Algérie n'est pas épargnée (on vie dans le même monde, sous les mêmes conditions) Environ 90 000 Algériens atteints de la maladie d’Alzheimer.

      ====
      Environ 90 000 personnes sont atteintes de la maladie d’Alzheimer en Algérie, soit 13 % de l’ensemble des personnes atteintes de troubles du système nerveux, a indiqué jeudi à Alger le professeur Ahmed Nacer Masmoudi, chef du service neurologie à l’hôpital Lamine-Debaghine de Bab El-Oued, en marge d’une journée d’études sur la maladie d’Alzheimer.

      Le professeur Masmoudi a expliqué qu’une étude effectuée en 2004 par des neurologues et des psychologues a montré que parmi 3 000 personnes âgées de plus de 65 ans diagnostiquées, 30 % souffraient de troubles de la mémoire». Il a souligné que ce nombre est appelé à augmenter, d’autant que l’espérance de vie des Algériens progresse (70 ans pour les hommes et 72 ans pour les femmes) du fait de l’amélioration des conditions de vie.

      Le professeur Masmoudi a signalé que «la femme est en général plus exposée à cette maladie», rappelant que l’origine exacte de cette maladie n’a pas encore été identifiée, mais elle peut être liée à d’autres maladies comme le dysfonctionnement de la tyroïde, l’avitaminose ou encore la maladie de Parkinson.

      Dans ce cadre, le professeur a déploré le manque de médicaments destinés à ralentir l’évolution de cette maladie et la mauvaise prise en charge des malades en raison du manque de spécialistes dans ce domaine dans notre pays, rappelant que deux services «ont été ouverts en 2004 aux CHU de Bab El-Oued et de Mustapha».

      Dans ce sillage, le professeur Masmoudi a appelé à l’ouverture de nouvelles structures et à la formation d’autres spécialistes dans ce domaine pour faciliter la prise en charge des malades. De son côté, la neurologue, le docteur Abada Bendib, a précisé qu’il s’agit d’une affection neurologique caractérisée par une altération intellectuelle progressive et irréversible qui touche généralement les personnes ayant dépassé la soixantaine.

      Elle a expliqué que le malade est atteint tout d’abord par des troubles comportementaux qui se traduisent souvent par l’agressivité mais, au fil du temps, cette maladie affecte sa mémoire jusqu’à ne plus reconnaître sa famille», a-t-elle expliqué.

      Les intervenants ont souligné par la même occasion la nécessité d’aider les familles qui rencontrent des difficultés à prendre en charge leurs malades.

      - Par l'Expression


      En raison du vieillissement de la population et de l’allongement de l’espérance de vie
      Dans le temps, les gens vivaient plus longtemps, et pourtant leur sagesse grandissait..aujourd'hui (et dans l'avenir) au contraire, ils sont plaus malade et subissent le poids de leur age... donc le vieillissement n'est que peu la cause.
      Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 23 septembre 2006, 10h59.

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      • #4
        Bonjour

        La maladie doit son nom à celui qui l'a découverte, Aloïs Alzheimer, et fut décrite pour la première fois en 1906. Elle est provoquée par une destruction progressive de cellules du cerveau, ce qui entraîne un lent déclin des facultés mentales. Des pans entiers de cellules nerveuses perdent peu à peu leur capacité de fonctionner et finissent par se nécroser. Parallèlement, les matières vivantes qui permettent l'échange d'informations entre les cellules cérébrales se dégradent.

        On ne sait encore ni pourquoi ni comment ces changements pathologiques se déclenchent. La dégénérescence se produit dans des zones cérébrales qui contrôlent des fonctions mentales importantes comme la mémoire, le langage, la capacité de planification, la mobilité, ainsi que l'orientation dans l'espace. Plus le temps passe, plus les symptômes de la maladie s'accentuent et de nouveaux symptômes apparaissent. La durée moyenne de la maladie, une fois diagnostiquée, est de 7 à 9 ans.

        On évalue à 8% le nombre de personnes de 65 ans et plus qui ont la maladie d'Alzheimer ou une autre forme de démence. Plus on vieillit, plus on a de chances d'être atteint, mais elle peut aussi apparaître au début de l'âge adulte. Cette forme précoce de la maladie touche les personnes entre 30 et 50 ans; elle est génétiquement héréditaire et représente environ 10% des cas de maladie d'Alzheimer ou de démence. Il arrive souvent que plusieurs personnes d'une même famille soient atteintes par cette forme précoce.

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        • #5
          Un des mystères de l'Alzheimer résolu

          Bonjour Moho, Merci pour ces infos.

          On ne sait encore ni pourquoi ni comment ces changements pathologiques se déclenchent
          Selon des recherches américaines, des neurologues de l'Université Emory, à Atlanta, affirment que les plaques amyloïdes, des dépôts qui se retrouvent dans le cerveau, causent la maladie d'Alzheimer.

          ====
          À l'occasion de la journée de l'Alzheimer, une équipe de chercheurs américains affirme avoir résolu l'un des mystères fondamentaux de cette maladie. Les plaques amyloïdes sont des dépôts qui se retrouvent dans le cerveau.

          Certains chercheurs croient que ces plaques causent la maladie d'Alzheimer, d'autres qu'ils sont une conséquence de la maladie, et d'autres encore croient qu'il n'y a aucun lien entre les deux. C'est un débat similaire à celui de l'oeuf et de la poule.

          Dans Science aujourd'hui, des neurologues de l'Université Emory, à Atlanta, affirment que les plaques amyloïdes causent la maladie. Ils ont injecté des plaques à des rats génétiquement modifiés de manière à avoir des plaques semblables à celles des humains. La quantité de plaques chez les rats a augmenté de manière proportionnelle à la quantité de plaques injectées.



          La théorie voulant que les plaques causent la maladie est à la base du médicament Alzhemed, mis au point par la compagnie montréalaise Neurochem, qui terminera un essai clinique important le printemps prochain.

          Au centre d'études sur le vieillissement de l'Université McGill, le directeur, Judes Poirier, est plus circonspect. «Les rats et les humains, c'est très différent», expliquait-il hier, entre deux entrevues sur la journée de l'Alzheimer. «Des études sur les plaques amyloïdes chez les humains n'ont pas noté de différence, au niveau de la mémoire, entre les patients qui avaient beaucoup de plaques et les autres.»

          Le Dr Poirier place plutôt ses espoirs dans les travaux sur d'autres facteurs. «Cette année, il y a eu des études montrant que l'hypercholestérolémie, le diabète et l'hypertension aggravent la maladie d'Alzheimer, dit-il. Et depuis trois ans, les sujets des groupes placebos, dans les études cliniques sur les médicaments anti-Alzheimer, ne déclinent plus comme avant. Ça a coïncidé avec un changement important des protocoles : on s'assure maintenant que tous les patients des études ont des paramètre biologiques stables, notamment au niveau de l'hypertension, du diabète et de la cholestérolémie.
          Selon moi, ce n'est pas un hasard.»

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