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FFS:“Le système politique algérien est une grotte pour les criminels”

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  • FFS:“Le système politique algérien est une grotte pour les criminels”

    Inadmissible.

    Le retour du numéro 2 de l’ex-FIS, Rabah Kebir sur le territoire national, et encore par la grande porte, a suscité l’indignation du Front des forces socialistes (FFS), qui a considéré ce qui devait être un non-événement, a été présenté comme «une opération de publicité», de la part du pouvoir qui veut à tout prix convaincre de la réussite de son processus de réconciliation nationale.

    Dans une conférence de presse organisée hier au siège du FFS, pour débattre de la situation politique actuelle et aussi de la crise interne au sein du parti, le porte-parole du FFS, M. Karim Tabou a condamné avec force les manœuvres machiavéliques du pouvoir dans la gestion de quinze années de violence et de sang. «Le système algérien est devenu la plus grande grotte pour les criminels», a-t-il déclaré, tout en soutenant que «ce sont les portes de la justice qui devraient être ouvertes et non pas celles de l’aéroport. Il est temps de connaître la vérité sur ce qui s’est passé durant cette décennie noire». Le devoir de mémoire impose, le FFS avertit sur le processus de réconciliation nationale tel qu’il a été abordé par le pouvoir en place. Celui-ci, argumente M. Tabou, «a été hypothéqué par l’impunité ». Il serait effectivement inconcevable d’imaginer l’émergence d’un Etat démocratique, au milieu d’une population déchirée par la douleur et à laquelle ce même Etat impose un silence sur un douloureux passé, et ce, en adoptant des mesures juridiques répressives. «L’Etat ne reconnaît qu’une phase de la tragédie nationale. Il reconnaît les disparus, mais refuse de reconnaître les auteurs de ces disparitions ; il refuse de reconnaître les criminels», a constaté le FFS, par la voix de son porteparole qui craint la recrudescence de la violence, sous d’autres formes.

    Loin de constituer une alternative de sortie de crise vers la démocratie, le processus politique engagé par le président de la République, notamment par la consécration d’une charte pour la paix et la réconciliation nationale, est selon le FFS «un arrangement pur et simple entre les chefs de guerre islamistes et le pouvoir ». Un arrangement qui se manifeste d’ailleurs par le retour au pays, par la grande porte, des chefs islamistes. «Ceux qui ont autorisé le retour de ces gens et qui leur ont permis de s’exprimer devraient être présentés devant le procureur de la République», a martelé M. Tabou.
    Une assemblée constitutive, seule alternative démocratique

    S’exprimant par ailleurs sur la révision de la Constitution, le FFS qui réitère son souhait de voir une nouvelle Constitution, une véritable Constitution émanant du peuple, reste toutefois sceptique quant à cette question. Il est difficile pour le parti de l’opposition de croire qu’une telle démarche peut être concrétisée dans un climat politique instable. Le FFS reste convaincu que la seule alternative politique démocratique possible est celle de mettre en place une Assemblée constitutive politique et sociale, qui regroupera tous les acteurs de la société, sachant que la conjoncture actuelle est propice, du moment que la révision de la Constitution a été décidée et que le renouvellement des assemblées élues s’approche également. Le porte-parole du FFS a attiré l’attention sur les violations de la Constitution par certains cercles politiques, le FLN en l’occurrence, qui s’est permis de mettre en place une commission de travail pour élaborer une projet de nouvelle Constitution. «Le Conseil constitutionnel devrait intervenir pour mettre fin à cette mascarade. Seul le chef de l’Etat est habilité à faire une proposition de révision et celle-ci sera soumise à un débat national», soutient-on.

    La crise du FFS est une machination de la police politique

    Pour revenir à la situation interne du parti qui frôle une crise de prise de pouvoir, Karim Tabou renvoie celle-ci à la machination du pouvoir et de la police politique, qui selon lui, sont à l’origine des tentatives de déstabilisation du parti. Essayant de gérer la crise avec beaucoup de lucidité, le bureau national du FFS affirme que «cette contestation marginale vise à paralyser et servir d’obstacle pour le parti, pour qu’il perd son énergie et l’écarter du débat national ». Le FFS ne se fait effectivement pas d’illusions : c’est le même pouvoir qui a infiltré les syndicats, les associations et même la presse qui s’immisce aujourd’hui dans la gestion intérieure des partis politiques pour les briser ». Cependant, le parti d’Aït Ahmed, qui dit avoir compris l’enjeu politicien de ces manœuvres, s’affirme davantage et trace sa ligne directrice, dans le respect et la fidélité des principes idéologiques du parti. C’est pourquoi des mesures de sanctions ont été prononcées contre les cinq membres du conseil national qui ont mené le mouvement de contestation à l’intérieur du parti. M. Tabou a annoncé également de nouvelles mesures pour le reste du groupe.

    Le conférencier impute également ces perturbations au fait «que certains militants du parti ont perdu leurs positions et mènent depuis quelque temps un débat contradictoire au sein des instances du parti». Le FFS a pris conscience également du déséquilibre enregistré entre les militants activant à l’intérieur du parti et ceux de la base, qui sont plutôt d’un niveau politique et intellectuel plus élevé. «Nous avons constaté ce décalage, ce qui nous a poussés à élever le niveau des débats du parti. Ce changement n’a pas été apprécié par certains des nôtres», fait remarquer M. Tabou.

    Concernant la tenue du congrès du FFS, le porte-parole a fait part de la tenue d’ici à la fin octobre de la 1ère échéance statutaire, suivie de la 2ème échéance audite en novembre, avant d’aboutir en décembre à la convention nationale thématique. «Lorsque nous arriveront au terme de ces travaux, nous seront prêts pour l’organisation d’un congrès», a relevé le conférencier, avant de signaler que le parti dispose des instances internes où pourront se régler tous les problèmes possibles, au lieu de porter la contestation à l’extérieur».

    Par Le Soir

  • #2
    Loin de constituer une alternative de sortie de crise vers la démocratie,
    ......................
    ......... notamment par la consécration d’une charte pour la paix et la réconciliation nationale, est selon le FFS «un arrangement pur et simple entre les chefs de guerre islamistes et le pouvoir ». Un arrangement qui se manifeste d’ailleurs par le retour au pays, par la grande porte, des chefs islamistes. «Ceux qui ont autorisé le retour de ces gens et qui leur ont permis de s’exprimer devraient être présentés devant le procureur de la République»,. a martelé M. Tabou.
    Une assemblée constitutive, seule alternative démocratique
    Ils se réfèrent, ces braves gens du FFS, aux gens qui ont pris les armes au nom de l'Islam contre le peuple algérien... et l"état algérien...

    Mais ils ont la mémoire bien courte car c'est Ait Ahmed qui le premier a montrer la voie de la dissidence: Je me rappelle encore un jour de printemps (avril) 1964 quand il s'adressait à la foule réunie dans la région de Larbaa Ath Iraten et disait:
    " Ce gouvernement est pourri ... il faut s'en débarrasser...."
    Quand j'ai questionné les méthodes (l'insurrection) et surtout l'éventualité de combien d'Algériens risquaient de mourir dans une telle aventure .... sa réponse fut quelque chose comme "d'ou tu sors ? des algériens...? Il en mourra toujours..."
    Inutile, je vous laisse deviner la suite.
    Le coeur me lève quand je pense que ce Monsieur qui n'a jamais participé la Guerre de Libération, qui a passé le meilleur de son temps en Europe, qui reçois une pension algérienne .... qui a approuvé les accords de St Edigio... et qui reçoit énormément de don en argent d'algérien qui vont le visiter en Suisse.... continue à agir comme le Zaim qu'il croit investi de la volonté de Dieu pour gouverner l'Algérie!

    Quand est-ce que le peuple qui le suit finira-t-il à ouvrir les yeux ?

    Hocine, je ne te déteste même pas, je le plains depuis le jour ou, assis dans la prison de El Harrach, tu passé et réussi ton Bac....
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Le coeur me lève quand je pense que ce Monsieur qui n'a jamais participé la Guerre de Libération, qui a passé le meilleur de son temps en Europe, qui reçois une pension algérienne .... qui a approuvé les accords de St Edigio... et qui reçoit énormément de don en argent d'algérien qui vont le visiter en Suisse.... continue à agir comme le Zaim qu'il croit investi de la volonté de Dieu pour gouverner l'Algérie!
      Aîe Aîe!!! Il vont te tomber dessus Avucic!!! Nos frères adepte de Sidi HOHO!!!
      Ils on raté tout les rendez-vous de l'histoire, mais quand il s'agit de blablater ils sont toujours là!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        moi je dirait qu ils ont contribuez a tout les rendez vous de l histoire.je ne millite dans aucun partis algerien et d ailleurs je n ai jamais vote mais je trouve vos commentaire un peu dure
        @avucic
        avant toute chose je tient a vous presente mais respect les plus sinceres vous representez pour nous une source d info non negligeable sur l histoire recente de notre pays mais
        vous parlez du bac qu il a passé a la prison d elharach en 1966 mais il a eu son bac en 1945 et qu il a faillit ne jamais l avoir parceque lui et 3 de ces cammarade (laimeche, oussedik, ait hamouda) ete volontaire suite a l appele du partis (ppa) pour organisé le resistance en kabykie apres les evenement ddu 8 mai 1945(fait qui est completement occulté par l histoire officiele) et son doctorat c est une these soutenu a la fin des annee 70 qui porte sur les droit de l homme dans la chartre de l'OUA je crois qu il la soutenu a annacy
        vous dites qu il n a pas fait la guerre mais voyons il a ete responsable de l os a l age de 21 ans ou il a fait un travail remarquable parlez nous du rapport qu il soumis au comite central en 1948 ou lui et son equipe ont reussit a engage le partis vers la preparation serieuse de la guerre de liberation
        et vous pouvez nous dire pk il a ete affecte a la delegation exterieure (l affaire de la poste d oran ne vous rappele rien )
        des "historique" emprisone il a ete le seul a reconaitre les resolution du congre de la soumam
        concernant l histoire de 1963 lui exprime il a exprime ce qu il pense dans l un de ces livre
        "aussi leger que peuvent etres les regret je regrete d etres rentre en algerie apres ma demission du GPRA pour participe a un jeu politique joue d avance"
        "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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        • #5
          J’ai pas eu le plaisir de connaître Da Lhou ni la motivation de toute façon !
          Mais on connaît tout de même
          le logiciel du FFS et ses transmutations..
          En plus j’ai connu un grand nombre de ses partisans
          Alors je peux jurer sur leur têtes
          Que si le FFS était au pouvoir en ce moment (je sais c’est difficil d’imaginé un truc comme ca mais essayons comme même ?!) il nous aurait
          concocté un truc comme la réconciliation de Bouteflika
          D’ailleurs comme le rappel un de nos amis ici
          c’est lui l’instigateur de cette idée !
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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          • #6
            la politique du FFS
            je la rapproche de l’image
            d’un vieux grand-pépé qui délire
            qui ne veut rien reconnaître
            même si on applique ses propres idées
            il n’est pas content
            parce qu’il veut que ça passe sous sa bannière
            ça a toujours été comme ça avec le FFS
            en politique comme dans la lutte syndicale
            et ça sera toujours comme ça même sur la lune..
            Maintenant c’est Karim Tabou qui essaye de composer
            de meilleures phrases que les autres permutés
            pour dire les même choses en verso
            c’est vraiment ridicule les gars !!
            Dernière modification par postra, 22 septembre 2006, 20h00.
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #7
              Envoyé par tostao
              vous parlez du bac qu il a passé a la prison d elharach en 1966 mais il a eu son bac en 1945
              Salut Tostao:
              D'abord je respecte le fait que vous questionnez ce que je cite, car souvent....Je sais que je suis bien vieux et peut-[être que ma mémoire commence à me faire défaut: A moins que ce soit ma vue!
              Pour le Bac, non, il l<a passé en 1965 et je suis sûr de cela... car ...j'étais à El Harrach quand il a écrit ses épreuve.
              Quand vous dites 1945: Il y a là une erreur: J'ai rencontré ce monsieur plus d'une fois... et justement il ne parle jamais de lui même et si vous croyez qu'il a un doctorat, il vous laissera le croire.

              En 1945 Ait Ahmed était au Lycée de Ben Aknoun... et comme c'était la Guerre, son lycée a été réquisitionné par l'armée et comme cela qu"il a "terminé" son année au Collège de Tizi Ouzou... avant de disparaître dans la Brousse!

              Pour son histoire de Doctorat: Après son bac en Algérie, et sa "soit disant évasion de la prison en 1965", j'ai perdu trace de lui pendant longtemps...
              Ensuite, une connaissance commune m'a appris qu'il a assisté à Genève quand il a défendu une Thèse de Magistère...

              Dans son CV officiel, on souligne qu'il a eu une licence en Droit je crois à Nancy et un DOCTORAT en DROIT à Nancy (France) également.
              A-t-il réellement fait des études à Nancy en France ? Quand ?
              Je ne suis même pas certain si un doctorat est dispensé en Droit à Nancy.
              Je sais qu'un Doctorat (H.C.) Honorifique est souvent donné à de hautes personnalités qui se sont distinguées dans le monde.
              Est-ce ce qu'il l'a eu ainsi? Je ne sais pas!

              Une chose est sure:
              Monsieur Ait Ahmed a été mon héros pendant la révolution Algérienne: mon père qui l'a connu et a connu (et aisé) Krim alors qu'il était recherché avant 1954 ... m"en a beaucoup parlé....
              Mais après avoir entraîné les kabyles dans l'aventure de 1963, aventure dans laquelle beaucoup de mes amis y ont laissé leur vie, je me suis demandé quel était vraiment le but qu'il recherchait.
              Quand j'ai compris sont objectif, à tout pris être président (?), sans le dire ouvertement... au risque d'une guerre "civile" ... je m'étais décidé de ne pas marcher dans cette histoire...
              Et j'ai été déçcu.
              D'ailleurs réfléchissons: Il a entraîné Le colonel Mohand Oulhadj... qui lui a fini comme Conseiller au Comité Central du Bureau Politique... du FLN!

              C'est à croire que la plus part de nos dirigeants.... n'avaient d'objectif... que le pouvoir.... et certains ont réussi.

              Et notez que tous ceux qui semblaient chercher le bien-être du peuple... sont tous tombés sous la main de nos dirigeants... le dernier étant le père de notre Révolution, Mohamed Boudiaf.

              Le peuple a le droit de questionner: L'histoire officielle reste à être corrigée, et j'espère qu'il y a assez d"écrits qui feront surface le jour ou tous ceux qui ont occulté notre Histoire, ne seront plus de ce monde.

              Espoir!
              Dernière modification par Avucic, 22 septembre 2006, 19h28.
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Addendum

                Envoyé par tostao
                ...vous dites qu il n a pas fait la guerre...
                Je dois clarifié ici ma pensée:

                Il est vrai que Ait Ahmed a été un des premiers à se lancer dans le maquis (et a été à un moment donné l"organisateur de l'OS en Kabylie),
                -qu'il a participé au vol de la banque d'Oran (que beaucoup attribuent à Ben Bella qui n'y était pas...)
                -qu'il a été un des premier représentant du FLN au Caire avant son arrestation en octobre 1956....
                -qu'il a été de facto membre du GPRA pendant son séjour en prison..
                ..............................
                Mais mon ami, presque tout le peuple algérien a participé à la guerre et je ne vois pas moins de mérite au paysan qui a assuré la garde, au djounoud qui a sillonné nos montagnes... à toutes ces femmes et enfants qui ont connu les pire brimade de l'occupant...

                Ce que je reproche à beaucoup de nos révolutionnaires du départ, et cela mérite analyse c'est le résumé qui suit:

                1. Ceux qui ont comploté pour prendre le pouvoir: Je n'en dirai pas beaucoup ici, mais réfléchissons:
                Après l'indépendance, beaucoup du Clan de Tlemcen ont profité de la confusion qui régnait pour régler des conflit personnels qui dataient d'avant 1954!
                Ensuite beaucoup d'entre eux se sont appropriés des bien public (notez que dans la Chambre de Ben Bella on a découvert en 1965 2MILLIARDS de francs (anciens!)
                ...........
                Et j'en passe

                2. Il y a ceux qui comme Ben Khedda se sont mis sur la touche.
                La peur ? je ne comprends pas encore leur silence...

                3. Ceux qui croyaient que le pouvoir devait leur revenir, ou du moins c'est le cas de Ait Ahmed.
                Ces gens ont commis erreur sur erreur et continuent à le faire.
                Il s'imaginaient avoir entièrement raison (c'est ce que je pensais alors) de s'opposer au régime à l'époque.
                Mais ce n'est pas en lançant des djounouds qui sont sortis d'une guerre d'indépendance contre ceux que je croyais des frères (armée des frontière) qu'on gagne des sympathie (N.B" 7 ans ça suffit...!!)
                Mais non, Ait Ahmed et ses adeptes ont décidé: Et c'est ainsi qu'ils ont soulevé la Kabylie.... et j'ai assisté à plusieurs réunions: Aujourd'hui, je dois dire que notre ami Ait Ahmed aurait été un despote au même titre que Boumediene.

                La preuve, j'ai ici une anecdote: Dans un village, à la suite d'élection, deux électeurs n'ont pas voté FFS: et je n'invente pas, les militant ont fait une enquête pendant plus d'un an pour essayer de déterminé qui n'a pas voté FFS! allons... des démocrates ceux-la ?
                De plus en 1964 Ait Ahmed a plusieurs fois affirmé un peu comme Bush: ou vous êtes avec nous, ou contre nous!

                4. Il y avait ceux qui croyaient qu'avec le temps, on pourrait regrouper les gens "bien" et renverser la vapeur (Boudiaf, Abbas, Krim....Khider).
                Ils ont vu juste mais s'étaient impatienté....
                Au lieu de rester en ALgérie... former un bloc d'opposition solide, ils ont tous soit donner l'occasion au régime de les mettre en prison ou ils sont partis à l'étranger ou on les a égorgés comme des moutons.

                Je suis convaincu que si dans les années 60/70 Krim, Khider et tous les autres étaient restés en Algérie, ils seraient encore vivants aujourd'hui.

                S'ils s'étaient UNIS au lieu d'être DIVISÉS... et s'ils avaient fait de l'opposition sur place, le peuple avec le temps aurait suivi.....

                Ait Ahmed, selon beaucoup d'anciens, a commis l'erreur en créant ses maquis...

                Conclusion: On ne peut pas refaire l'Histoire. Mais je pose la question suivant: Avant 1975, si Khider et Krim étaient encore en ALgérie... les aurait-on assassinés ?

                Il faut y réfléchir!
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  Avucic,
                  Il me semble de mon devoir de porter à votre connaissance ce que vient d'afficher mon père (qui a participé à la guerre d'indépendance à l'intérieur et en a payé durement le prix...après, en 1964) sur un autre forum centré sur les populations ayant des origines nord-africaines mais résidant en France, dans un fil traitant notamment des oppositions entres les "chefs" historiques.

                  Voudriez-vous commenter son propos? Merci.


                  En ce qui concerne la "querelle des chefs", pour ceux qui ont écrit ou ont pu parler après coup, il est évident que chacun d'eux a présenté sa thèse et choisi ses souvenirs en fonction de sa personne d'abord et de ses projets ensuite.

                  Pour ceux qui sont morts, chacun de leurs supporters respectifs, nous retrouvons une caractéristique commune (trait caractériel algérien?) consistant à vénérer le zaïm choisi, le leader encensé et ne lui attribuer que des succès et des idées géniales plus plein de bonnes intentions pour le peuple algérien. Ets-ce vraiment aussi simpliste que cela?

                  Restons pragmatique. Au-delà des "têtes historiques" (dont certaines plus médiatisées que d'autres... notamment par les gouvernements français de l'époque... et l'on est en droit de se demander pourquoi...) il y a eu, pour chaque individu, pour chaque famille, pour chaque village, etc... des choix à faire sans toujours bien voir l'horizon et ce qu'il y avait derrière.

                  Pourrions-nous admettre que, majoritairement, les choix se sont fait sous la pression des évènements et dans un brouillard plus ou moins épais selon le niveau de culture et d'information... et aussi selon le niveau de prégnance des liens socio-culturels primaires... dans un camp comme dans l'autre... dont aucun n'était réputé pour sa conscience politique.

                  Mais nous sommes en 2006.

                  Au-delà des erreurs de choix des uns ou des autres il y a maintenant une histoire propre à l'Algérie, dotée d'une personnalité propre en droit international, ayant été gouvernée depuis 44 années par un régime représentatif d'une partie des Algériennes et Algériens, et dont il est raisonnable de dire que tous ses tenants ne sont pas des "affreux profiteurs" même s'ils n'ont pas tous été des "militants désintéressés"... de même d'ailleurs dans l'opposition à ce régime où il n'y a pas que des "anges" ou des "démons".

                  Le moment ne serait-il pas propice pour tenter plutôt de faire le bilan de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas encore... en partant de la situation actuelle telle que chacun la perçoit... et de débattre plutôt sur les perspectives d'avenir selon les voeux formulés par chacun?

                  L'Algérie de 1945 ou 1954 ou 1962 n'existe plus que par des souvenirs, des regrets ou des rancoeurs.

                  Nous sommes en 2006. La population algérienne actuelle ne vit absolument pas comme antan et n'a ni la même éducation ni les mêmes conditions de vie ni les mêmes types d'aspiration sinon les besoins basiques matériels... à l'exception peut-être du même besoin d'être respecté.

                  Pourrions-nous repartir de là et échanger, confronter, débattre sereinement?

                  Votre avis s'il vous plait?

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par HaouchSmaîl
                    Pourrions-nous admettre que, majoritairement, les choix se sont fait sous la pression des évènements et dans un brouillard plus ou moins épais selon le niveau de culture et d'information... et aussi selon le niveau de prégnance des liens socio-culturels primaires... dans un camp comme dans l'autre... dont aucun n'était réputé pour sa conscience politique.
                    Je vais simplifier ma réponse, mais si cela est utile, je développerai.

                    D'abord il faut comprendre qu'à l'époque il y avait 4 sortes (sinon 5) de combattants:

                    1. Les "têtes " qui étaient à l'étranger et pour la plupart ne pouvaient appécier les souffrance du peuple en Algérie (à moins qu'ils ne s'en foutaient carrément).
                    2. Les combattants qui ont Algérie, par idéal, sont allés combattre et ceci par choix patriotique.
                    3. Ceux qui étaient forcés d'aller au maquis: Soit que l'ALN les obligeait, ou qu'ils risquaient leur vie à cause de la répression... et s'en allaient au maquis (d'ailleurs beaucoup de ces derniers ont souffert car ... on ne les acceptait pas de bon coeur)
                    4. Les peuple qui participait soit en ravitaillant avec tous les rsiques et les conséquences, car non armés, c'est eux qui souffraient le plus; soit en faisant du sabotage (le FLN leur fait couper la route la nuit pour se voir obligés de la réparer le jour par les français); soit transport de gens fichés ou tout simplement d'armes et de bombes.

                    5. Les contre révolutionnaires: Et ce qui est grave, c'est que ces gens vivaient parmi le peuple et souvent vous ne vous rendez pas compte qui ils peuvent être.
                    ___________________

                    Ce qui était intéressant, c'est qu'à mon heuble avis, tous ces combattant de l'intérieur me semblaient honnête quant à ce qu'ils feront après l'indépendance.
                    Il y avait certainement quelques qui croyaient qu'il méritaient quelque récompence pour leurs efforts, mais ayant vécu intensément la période du cessez le feu, ce qui se dégager selon moi, c'était un désir immense et solidaire de se mettre au travail chez tout le monde!!!

                    Les dirigeants de l'extérieur.
                    A vrai dire, à l'intérieur, seuls les journaux français en parlaient, mais on n'y croyait pas.
                    On ne pouvait pas imaginer nos dirigeants former des clans et planifier chacun de son côté prendre le pouvoir.
                    C'était à nos yeux impensable, insensé!

                    Et quand l'armée des frontière a marché contre le peuple..... je vous laisse deviner...!
                    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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