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surprenante révélation de Taleb Ibrahimi:l’activisme de 3 officiers derrière la nomination de Chadli

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  • surprenante révélation de Taleb Ibrahimi:l’activisme de 3 officiers derrière la nomination de Chadli

    Ahmed Taleb Ibrahimi révèle dans le dernier Tom de ses mémoires ce qui suit:

    c’est un troisième protagoniste, inattendu et se tenant loin de cette lutte, qui va émerger et l’emporter grâce à l’activisme de trois officiers supérieurs de l’ANP :
    Kasdi Merbah, Mostefa Belloucif et Rachid Benyelles. Pour eux, cette situation est dangereuse pour le pays. Elle est porteuse de périls car elle menace la cohésion nationale et I’unité de I’armée en semant des germes de clivages régionalistes et claniques intolérables. La seule manière de surmonter ce cap délicat consiste, selon eux, à écarter la source même de ces dangers, c'est-à-dire les deux rivaux en lice, et de recourir au choix d'un troisième candidat qui réalise le consensus autour de lui. À plusieurs reprises, ils ont I' occasion d'évoquer, en cercle restreint, cette perspective qui permet, selon eux, de faire franchir au pays cette étape difficile de son histoire.
    Avec l'aide de quelques directeurs centraux du MDN et la plupart des chefs de régions militaires “réceptifs”, ils assurent ainsi, par touches successives, la promotion du candidat qui semble répondre le mieux aux exigences du moment. Il s'agit de Chadli Benjedid, chef de la 2e Région militaire (Oran), membre du Conseil de la Révolution et aussi le plus ancien dans le grade le plus élevé de la hiérarchie militaire. (…)
    À l'initiative des trois officiers supérieurs que j’ai cités, une réunion du corps des officiers de l’ANP se tient à I'Enita (École nationale des ingénieurs et techniciens de l’armée) et en continuité de ce qui précède, Chadli est désigné comme candidat de l’Armée à la présidence de la République.Bencherif nous informe de la suite des évènements : au cours de la réunion du Conseil de la Révolution qui a suivi notre entretien chez lui et afin de débloquer la situation, c’est lui qui aurait proposé le nom de Chadli Benjedid, “officier le plus ancien en grade le plus élevé”, pour succéder à Boumediene. Il(Chadli) est surpris, nous dit-il, de voir que sa proposition est accueillie par des applaudissements unanimes. Chadli, d'abord ému jusqu'aux larmes, se ressaisit et déclare : “Merci de votre confiance. Je vous demanderai seulement de ne pas interférer dans mes décisions et en contre-partie, je vous promets que personne d'entre vous n'ira en prison.
    Bencherif ajoute qu'au cours de la réunion du lendemain, Chadli surprend Ie Conseil en revenant sur sa décision car, dit-il, “contrairement à I'accord conclu entre nous, Tayebi m'a rendu visite hier soir en me proposant Bouteflika comme Premier ministre et Draia comme ministre de I'Intérieur”. Alors, Tayebi s'empresse de retirer sa proposition et les choses rentrent dans l’ordre. I'essentiel demeure que l'unanimité s’est faite sur Ie nom de Chadli Benjedid. Cette unanimité est le résultat d'un jeu de dupes, d'une énorme erreur d'appréciation de la part de chacun des trois protagonistes (si l’on ajoute Merbah à Yahiaoui et Bouteflika). Tous pensent que Chadli est parfait pour assurer une transition sans problème et qu'au bout d'un certain temps, il laissera la place. L’avenir montrera que celui-ci a parfaitement usé de toutes les prérogatives attachées à la fonction du “pôle présidentielle” mis en place par Boumediene et que, en moins d’un an, avec l’organisation d’un congrès extraodrdinaire, il a su, sans crise majeure, venir à bout de tous ses rivaux, mettre en place son équipe et s’installer durablement tant que “président à part entière” et “indépendant”. (…)
    Le 9 février, Chadli prête serment au Palais du peuple devant les membres du bureau politique et du gouvernement qui, depuis la mort de Boumediene, expédie les affaires courantes.”
    Cela est surprenant que ce trio ai pu jouer un tel rôle prépondérant. Alors qu'il ne sont même pas membre du CR (Conseil de la Révolution). Kasdi Merbah était directeur central de la SM, Mostefa Belloucif avec un grade de simple commandant était directeur central du personnel et de la justice militaire et Rachid Benyelles avec le grade de commandant venait de succéder au colonel Benmoussat à la tête de la marine, après avoir dirigé pendant plusieurs années la base de Mers el Kébir. Il serait intéressant d'avoir une réaction de Benyelles dernier survivant de ce trio. Car une question se pose comment un tel trio a pu imposé ce points de vu, a des hommes bien plus influent, à l'image de Bencherif, Belhouchet ou Abdelghani, tous ayant des grades supérieurs au trio et des hautes fonctions de commandement.
    Dernière modification par éliamine, 02 novembre 2013, 14h27.

  • #2


    ah bon?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    belloucif et benyelles seraient parti décisif quand à cette nomination?

    qui était le directeur de l'enita à l époque,"lima bravo", non?

    c'est ce dernier accompagné de kasdi merbah qui furent les moteurs de la nomination de "la mule", d'ailleurs en plus des mémoires d'officiers supérieures comme nezzar tout porte à croire qu'avec ce choix merbah s'est fait roulé dans la farine et que c'était le début de la fin pour lui.

    c'est cette même clique qui ont fait tombé zéroual plus tard, sacré clique ou tu les retrouvent plus tôt dans les années fin 70 comme chef de cabinet de "la mule" ou comme officier de renseignement de la direction de la 2 ème région militaire.
    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
    W.C

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    • #3
      il est vrai que le choix de l'ENITA, comme lieu de réunion en place et lieu du mdn, de la présidence ou du palais du gouvernement demande à être expliqué, de pourquoi un tel choix.

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