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Par Ridha Loukil -
Cultiver les fraises au plus près de l’endroit où elles sont consommées. Sharp est convaincu que ceci devient possible grâce aux technologies numériques. Et l’électronicien japonais veut le prouver en expérimentant la culture de ce fruit dans un labo qu’il a ouvert à Dubai, zone franche du Moyen-Orient.
Dans cette enceinte fermée, une sorte d’usine végétale numérique, il reproduit artificiellement les conditions idéales de la culture des fraises en combinant trois technologies : des LED qui émettent la bonne lumière pour la croissance et la maturation du fruit ; un purificateur d’air qui élimine, par un procédé propriétaire, les germes responsables de la détérioration de la qualité des fraises ; et un dispositif de contrôle précis de la température et de l’humidité. Sharp espère ainsi numériser le savoir-faire requis pour la culture de fraises avec un rendement stable et un niveau de qualité des fruits élevé.
L’expérimentation devrait durer jusqu’en mars 2015 afin d’aboutir à une usine de production entièrement automatisée. Fruit fragile, la fraise supporte mal les transports sur de longues distances, ce qui rend son exportation difficile vers certaines zones comme le Moyen-Orient. L’idée de Sharp est de la cultiver localement, indépendamment du climat extérieur. Les technologies de base existent. Reste à Sharp à identifier les conditions optimales de culture en termes de lumière, de qualité de l’air, de température et d’humidité, puis à les traduire dans un système de contrôle automatique.
Ridha Loukil
Cultiver les fraises au plus près de l’endroit où elles sont consommées. Sharp est convaincu que ceci devient possible grâce aux technologies numériques. Et l’électronicien japonais veut le prouver en expérimentant la culture de ce fruit dans un labo qu’il a ouvert à Dubai, zone franche du Moyen-Orient.
Dans cette enceinte fermée, une sorte d’usine végétale numérique, il reproduit artificiellement les conditions idéales de la culture des fraises en combinant trois technologies : des LED qui émettent la bonne lumière pour la croissance et la maturation du fruit ; un purificateur d’air qui élimine, par un procédé propriétaire, les germes responsables de la détérioration de la qualité des fraises ; et un dispositif de contrôle précis de la température et de l’humidité. Sharp espère ainsi numériser le savoir-faire requis pour la culture de fraises avec un rendement stable et un niveau de qualité des fruits élevé.
L’expérimentation devrait durer jusqu’en mars 2015 afin d’aboutir à une usine de production entièrement automatisée. Fruit fragile, la fraise supporte mal les transports sur de longues distances, ce qui rend son exportation difficile vers certaines zones comme le Moyen-Orient. L’idée de Sharp est de la cultiver localement, indépendamment du climat extérieur. Les technologies de base existent. Reste à Sharp à identifier les conditions optimales de culture en termes de lumière, de qualité de l’air, de température et d’humidité, puis à les traduire dans un système de contrôle automatique.
Ridha Loukil