Ahmed Benbitour, est bien présidentiable, et peut le devenir si la clique à Sellal ne lui met pas le baston dans les roues.
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L’ex-chef du gouvernement Ahmed Benbitour a déclaré, hier, qu’il ne sera pas un lièvre lors des présidentielles et que le changement en Algérie est inéluctable et qu’il est dans l’intérêt des décideurs de céder le pouvoir pacifiquement avant d’être évincés par la force comme c’était le cas en Tunisie et en Égypte. Lors d’une conférence sur «la crise financière mondiale et son impact sur l’Algérie», animée à la bibliothèque communale Abdelbaki-Salah de Jijel, le futur candidat aux élections présidentielles a développé les grands axes de son programme politique et économique pour les prochaines joutes électorales. En économiste avéré, l’orateur a décoché des flèches à l’encontre de la démarche économique basée sur la rente suivie par les pouvoirs actuels. A ses yeux, une démarche incohérente qui risque de provoquer de grands dégâts s’il y a une baisse des prix de pétrole. «C’est impératif de sortir de cette situation de dépendance totale à la rente», a-t-il insisté. Pour ce faire, l’hôte de Jijel, jouissant d’une certaine sympathie auprès de l’élite locale, a dévoilé sa feuille de route susceptible de faire sortir le pays de l’impasse : reconstruction de l’Etat, de l’école, la réforme de la justice, la mobilisation de l’élite et les compétences nationales ainsi que la création de 15 pôles économiques pour le développement des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Abordant la question pertinente de la pérennité du système, source de tous les maux, l’orateur a estimé que l’issue salvatrice proviendrait d’un changement de l’extérieur car on patauge depuis vingt ans dans un semblant de réforme, a-t-il constaté amèrement. Ahmed Benbitour, qui a claqué la porte de la chefferie du gouvernement suite à un différend avec l’actuel locataire d’El-Mouradia, n’y est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur le népotisme, l’allégeance, la corruption, l’impunité qui sont devenus monnaie courante sous la coupe du clan Bouteflika.
Optimiste, le futur candidat aux prochaines présidentielles refuse la thèse selon laquelle les jeux sont faits, en incitant les présents d’aller voter massivement en 2014 pour contrecarrer toute tentative de fraude qui hante les esprits.
Le soir d’Algérie
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L’ex-chef du gouvernement Ahmed Benbitour a déclaré, hier, qu’il ne sera pas un lièvre lors des présidentielles et que le changement en Algérie est inéluctable et qu’il est dans l’intérêt des décideurs de céder le pouvoir pacifiquement avant d’être évincés par la force comme c’était le cas en Tunisie et en Égypte. Lors d’une conférence sur «la crise financière mondiale et son impact sur l’Algérie», animée à la bibliothèque communale Abdelbaki-Salah de Jijel, le futur candidat aux élections présidentielles a développé les grands axes de son programme politique et économique pour les prochaines joutes électorales. En économiste avéré, l’orateur a décoché des flèches à l’encontre de la démarche économique basée sur la rente suivie par les pouvoirs actuels. A ses yeux, une démarche incohérente qui risque de provoquer de grands dégâts s’il y a une baisse des prix de pétrole. «C’est impératif de sortir de cette situation de dépendance totale à la rente», a-t-il insisté. Pour ce faire, l’hôte de Jijel, jouissant d’une certaine sympathie auprès de l’élite locale, a dévoilé sa feuille de route susceptible de faire sortir le pays de l’impasse : reconstruction de l’Etat, de l’école, la réforme de la justice, la mobilisation de l’élite et les compétences nationales ainsi que la création de 15 pôles économiques pour le développement des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme. Abordant la question pertinente de la pérennité du système, source de tous les maux, l’orateur a estimé que l’issue salvatrice proviendrait d’un changement de l’extérieur car on patauge depuis vingt ans dans un semblant de réforme, a-t-il constaté amèrement. Ahmed Benbitour, qui a claqué la porte de la chefferie du gouvernement suite à un différend avec l’actuel locataire d’El-Mouradia, n’y est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur le népotisme, l’allégeance, la corruption, l’impunité qui sont devenus monnaie courante sous la coupe du clan Bouteflika.
Optimiste, le futur candidat aux prochaines présidentielles refuse la thèse selon laquelle les jeux sont faits, en incitant les présents d’aller voter massivement en 2014 pour contrecarrer toute tentative de fraude qui hante les esprits.
Le soir d’Algérie
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