Salam aleikum,
C'est une question qui me trotte dans la tête depuis un an - deux ans.
Juste une parenthése :
la question ne vise pas les musulmans en général
ou les salafistes en particulier.
Ma question est clair et simple :
que feriez-vous si votre ami ou votre frère devenait "trop croyant".
Ceci n'est pas une discussion sur les hadiths, la foi, ou la sunna.
Si les plus fervents d'entre nous réagissent aussitôt pour guider un frère
égaré parce qu'il n'observe pas la prière ou que sais-je d'autre,
j'aimerais que les mêmes soient aussi réactifs pour guider le frère égaré
qui croit faire preuve de modestie alors même que son comportement trahit
de l'orgueil et et de la vanité.
Il s'agit de mon petit frère, il a 30 ans.
Il a commencé à faire la prière il y a 10 ans maintenant.
Depuis 5 ans, je le sens de plus en plus impliqué dans la sunna.
Pour un non musulman, on le décrirait comme un intégriste.
Pour son entourage proche, dans le camp des modérés comme moi,
on pourrait dire de lui qu'il est obsédé par la sunna.
(barbe, khamiss, porté sur les invocations, les prières surérogatoires, pas de télévision, pas de musique, pas de radio, etc. - mais jamais de discours violents ou quoi que ce soit - toujours respectueux des lois)
Dans son entourage proche, dans le camp des musulmans pratiquants, on dira simplement que c'est un bon musulman, un peu passionné, mais c'est tout.
Quand il vous parle de la prière, il faut qu'il parle de la mort,
de la vie après la mort, du paradis, etc. C'est assez lugubre.
Il est parti dans une école de lanques en Egypte
pour perfectionner son arabe et quand il appelle,
c'est pour parler d'invocations, de hadiths, etc.
Récemment, pendant le mois de Ramadan, j'en ai profité pour faire la prière.
C'était surtout pour me rapprocher de lui.
Le 3e ou 4e jour, il vient me voir discrétement pour m'expliquer gentiment
que je ne me prosterne pas correctement : le front et l'arête du nez ne touchent pas complètement le sol.
Il a un diabète de type 2 depuis environ un an.
On peut presque vivre normalement avec ce diabète.
Mais j'ai très peur que cette maladie ajouté à son isolement en Egypte
viennent embrumer son jugement.
Je me souviens un jour, on discutait des hadiths,
de leur place au sein de l'Islam, etc.
A un moment, il me dit :
"Ce qui est bien avec la sunna, c'est que tu n'as pas besoin de réfléchir. Tout est écrit. Tu as juste à respecter et obéir à ce qui est écrit."
Je lui dis : "Et cracher par terre, j'ai le droit, c'est mal ?"
Il me répond : "Je ne sais pas, il faudrait regarder les hadiths ou consulter un savant. Je ne suis pas suffisamment qualifié pour te répondre."
C'est une question qui me trotte dans la tête depuis un an - deux ans.
Juste une parenthése :
la question ne vise pas les musulmans en général
ou les salafistes en particulier.
Ma question est clair et simple :
que feriez-vous si votre ami ou votre frère devenait "trop croyant".
Ceci n'est pas une discussion sur les hadiths, la foi, ou la sunna.
Si les plus fervents d'entre nous réagissent aussitôt pour guider un frère
égaré parce qu'il n'observe pas la prière ou que sais-je d'autre,
j'aimerais que les mêmes soient aussi réactifs pour guider le frère égaré
qui croit faire preuve de modestie alors même que son comportement trahit
de l'orgueil et et de la vanité.
Il s'agit de mon petit frère, il a 30 ans.
Il a commencé à faire la prière il y a 10 ans maintenant.
Depuis 5 ans, je le sens de plus en plus impliqué dans la sunna.
Pour un non musulman, on le décrirait comme un intégriste.
Pour son entourage proche, dans le camp des modérés comme moi,
on pourrait dire de lui qu'il est obsédé par la sunna.
(barbe, khamiss, porté sur les invocations, les prières surérogatoires, pas de télévision, pas de musique, pas de radio, etc. - mais jamais de discours violents ou quoi que ce soit - toujours respectueux des lois)
Dans son entourage proche, dans le camp des musulmans pratiquants, on dira simplement que c'est un bon musulman, un peu passionné, mais c'est tout.
Quand il vous parle de la prière, il faut qu'il parle de la mort,
de la vie après la mort, du paradis, etc. C'est assez lugubre.
Il est parti dans une école de lanques en Egypte
pour perfectionner son arabe et quand il appelle,
c'est pour parler d'invocations, de hadiths, etc.
Récemment, pendant le mois de Ramadan, j'en ai profité pour faire la prière.
C'était surtout pour me rapprocher de lui.
Le 3e ou 4e jour, il vient me voir discrétement pour m'expliquer gentiment
que je ne me prosterne pas correctement : le front et l'arête du nez ne touchent pas complètement le sol.
Il a un diabète de type 2 depuis environ un an.
On peut presque vivre normalement avec ce diabète.
Mais j'ai très peur que cette maladie ajouté à son isolement en Egypte
viennent embrumer son jugement.
Je me souviens un jour, on discutait des hadiths,
de leur place au sein de l'Islam, etc.
A un moment, il me dit :
"Ce qui est bien avec la sunna, c'est que tu n'as pas besoin de réfléchir. Tout est écrit. Tu as juste à respecter et obéir à ce qui est écrit."
Je lui dis : "Et cracher par terre, j'ai le droit, c'est mal ?"
Il me répond : "Je ne sais pas, il faudrait regarder les hadiths ou consulter un savant. Je ne suis pas suffisamment qualifié pour te répondre."
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