]C’est un rebondissement spectaculaire que celui qui vient de se produire aujourd’hui, dimanche, au FLN. Au moment où Amar Saâdani, pensant avoir tout verrouillé, tout maitrisé, a convoqué une session du Comité central (CC) pour le 16 novembre, voilà qu’une grande fraction de cette instance frondeuse monte à nouveau au créneau et appelle dans un long communiqué au « respect de la légalité » tout en dénonçant la politique « du fait accompli » qui a rendu possible l’intronisation de Saâdani au poste de secrétaire général du FLN.
Le communiqué qui a sanctionné la réunion tenue samedi à Alger sous la présidence de Abderrahmane Belayat, en sa qualité de légataire de la légitimité organique, contient en tout onze points.
Le premier point dans lequel le ton est donné est un retour à la réunion du Comité central le 29 août dernier à l’hôtel Aurassi. Les signataires du communiqué qualifient cette réunion de « parodie exécutée par des membres du CC qui entendaient s’emparer du poste de secrétaire général ».
Pour eux la réunion du 29 août est un « complot exécuté contre le parti et le Comité central ». Ce pourquoi ils dénoncent la politique du fait accompli. En outre ils considèrent les décisions prises par la direction désignée le 29 août comme « nulles et non avenues » du fait qu’elles jurent avec les textes fondamentaux et organiques du parti.
Les membres signataires dénoncent aussi les méthodes employées contre les membres du CC opposés au coup de force, victimes de « tentatives de corruption où d’intimidation pour annihiler leur volonté d’opposition ». Les signataires « regrettent » aussi la dérive dangereuse dans la vie du parti suite au « secousses et conflits qui ont pollué le climat politique et l’ambiance militante ».
Et cette situation, rappellent t-il, remonte à 2010, date de l’élection de Belkhadem, objet d’un retrait de confiance à cause de « sa mauvaise gestion du parti ».
Le quatrième point est un réquisitoire en règle contre Amar Saâdani et sa gestion. Les 130 membres du CC se démarquent mais surtout dénoncent les positions et les déclarations exprimées au nom du parti. Des déclarations marquées, disent-ils, du ton de la légèreté alors qu’il s’agit d’analyser une situation politique décisive et des institutions sensibles. Ici l’allusion est faite aux déclarations de Saâdani concernant le DRS et les décisions du président Bouteflika de le restructurer.
Les signataires dénient à Saâdani le droit d’impliquer le parti dans des alliances et des initiatives politiques, en dehors de la volonté des militants et des instances organiques.
Il va sans dire que la sortie surprenante des membres du CC ne manquerait pas de brouiller les cartes au FLN au moment où Saâdani croyait avoir devant lui un large boulevard pour mettre le parti au service de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat. Un des signataire du communiqué contacté par Algérie1 a déclaré : « nous ne sommes pas seuls, les choses sont claires. »
Le communiqué qui a sanctionné la réunion tenue samedi à Alger sous la présidence de Abderrahmane Belayat, en sa qualité de légataire de la légitimité organique, contient en tout onze points.
Le premier point dans lequel le ton est donné est un retour à la réunion du Comité central le 29 août dernier à l’hôtel Aurassi. Les signataires du communiqué qualifient cette réunion de « parodie exécutée par des membres du CC qui entendaient s’emparer du poste de secrétaire général ».
Pour eux la réunion du 29 août est un « complot exécuté contre le parti et le Comité central ». Ce pourquoi ils dénoncent la politique du fait accompli. En outre ils considèrent les décisions prises par la direction désignée le 29 août comme « nulles et non avenues » du fait qu’elles jurent avec les textes fondamentaux et organiques du parti.
Les membres signataires dénoncent aussi les méthodes employées contre les membres du CC opposés au coup de force, victimes de « tentatives de corruption où d’intimidation pour annihiler leur volonté d’opposition ». Les signataires « regrettent » aussi la dérive dangereuse dans la vie du parti suite au « secousses et conflits qui ont pollué le climat politique et l’ambiance militante ».
Et cette situation, rappellent t-il, remonte à 2010, date de l’élection de Belkhadem, objet d’un retrait de confiance à cause de « sa mauvaise gestion du parti ».
Le quatrième point est un réquisitoire en règle contre Amar Saâdani et sa gestion. Les 130 membres du CC se démarquent mais surtout dénoncent les positions et les déclarations exprimées au nom du parti. Des déclarations marquées, disent-ils, du ton de la légèreté alors qu’il s’agit d’analyser une situation politique décisive et des institutions sensibles. Ici l’allusion est faite aux déclarations de Saâdani concernant le DRS et les décisions du président Bouteflika de le restructurer.
Les signataires dénient à Saâdani le droit d’impliquer le parti dans des alliances et des initiatives politiques, en dehors de la volonté des militants et des instances organiques.
Il va sans dire que la sortie surprenante des membres du CC ne manquerait pas de brouiller les cartes au FLN au moment où Saâdani croyait avoir devant lui un large boulevard pour mettre le parti au service de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat. Un des signataire du communiqué contacté par Algérie1 a déclaré : « nous ne sommes pas seuls, les choses sont claires. »
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