La tension est retombée entre le Maroc et l'Algérie
L'ambassadeur du Maroc en Algérie va reprendre ses fonctions ce lundi 4 novembre. Le Maroc l'avait rappelé en signe de protestation après de propos attribués au chef d'Etat. Dans un discours lu au nom du président algérien, Abdelaziz Bouteflika jugeait « plus que jamais d'actualité » la mise en place d'un mécanisme international de surveillance des droits de l'homme au Sahara. Une question ultra-sensible.
Après quatre jours d'absence, l'ambassadeur du Maroc a repris ses activités officielles ce dimanche 3 novembre à Alger. Son rappel pour consultation avait été décidé mercredi dernier en signe de protestation contre l'attitude jugée « hostile » du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
Par sa voix, deux jours plus tôt, l'Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, avait réitéré sa demande d'adjonction d'un volet droits de l'homme à la mission de l'ONU au Sahara Occidental - une ligne rouge à ne pas franchir pour Rabat.
Alors que l'envoyé spécial de l'ONU Christopher Ross tente difficilement de renouer le dialogue entre les belligérants, les exigences du président algérien avaient été perçues comme une « provocation » au Maroc.
Ce climat de tension avait culminé vendredi par un incident au consulat d'Algérie à Casablanca : le décrochage du drapeau algérien par un manifestant nationaliste. Mais l'homme a été arrêté et le Maroc a présenté des excuses officielles. Le retour de l'ambassadeur marocain marque donc la fin de cette crise diplomatique entre les deux voisins. Une crise qui est la dernière en date d'une longue série.
rfi
L'ambassadeur du Maroc en Algérie va reprendre ses fonctions ce lundi 4 novembre. Le Maroc l'avait rappelé en signe de protestation après de propos attribués au chef d'Etat. Dans un discours lu au nom du président algérien, Abdelaziz Bouteflika jugeait « plus que jamais d'actualité » la mise en place d'un mécanisme international de surveillance des droits de l'homme au Sahara. Une question ultra-sensible.
Après quatre jours d'absence, l'ambassadeur du Maroc a repris ses activités officielles ce dimanche 3 novembre à Alger. Son rappel pour consultation avait été décidé mercredi dernier en signe de protestation contre l'attitude jugée « hostile » du président algérien Abdelaziz Bouteflika.
Par sa voix, deux jours plus tôt, l'Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, avait réitéré sa demande d'adjonction d'un volet droits de l'homme à la mission de l'ONU au Sahara Occidental - une ligne rouge à ne pas franchir pour Rabat.
Alors que l'envoyé spécial de l'ONU Christopher Ross tente difficilement de renouer le dialogue entre les belligérants, les exigences du président algérien avaient été perçues comme une « provocation » au Maroc.
Ce climat de tension avait culminé vendredi par un incident au consulat d'Algérie à Casablanca : le décrochage du drapeau algérien par un manifestant nationaliste. Mais l'homme a été arrêté et le Maroc a présenté des excuses officielles. Le retour de l'ambassadeur marocain marque donc la fin de cette crise diplomatique entre les deux voisins. Une crise qui est la dernière en date d'une longue série.
rfi
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