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DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE AU SUD La mise en œuvre des zones d’investissement freine le processus

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  • DÉVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE AU SUD La mise en œuvre des zones d’investissement freine le processus


    L’agriculture au sud de l’Algérie est, pour les experts, une stratégie de développement et d’investissement qui permettra d’aérer le Nord, de sécuriser et de développer cette région. Seule entrave : la lenteur dans l’activation de la mise en œuvre de ces zones d’investissement.

    L’expert international, Malek Serrai, appelle à «accélérer» la mise en œuvre des applications structurantes pour les investissements en agriculture au Sud. Pour lui, l’Etat doit assurer la mise en conformité des zones d’investissement en ouvrant les pistes routières et en assurant l’alimentation en électricité et en eau. «Il faut que ces zones d’investissement soient adaptées pour pouvoir recevoir les investisseurs», dit-il. Intervenant hier au forum du quotidien DK News à Alger, sur le thème de «L’agriculture au Sud, stratégie de développement et d’investissements», Malek Serrai insiste sur la stabilité sécuritaire et économique qui caractérise l’Algérie et dont il faut profiter. D’autant que, poursuit-il, les avantages d’investissement au Sud sont «attrayants», notamment l’absence de taxes pendant 10 ans et la bonification des intérêts pendant 5 ans.
    Toutefois, il n’exclut pas que le gouvernement est obligé d’améliorer les paramètres désignés pour permettre l’investissement au Sud. «D’ailleurs, nous œuvrons pour arracher d’autres avantages», a-t-il ajouté.
    L’expert international rappelle en outre la baisse du dinar qui se répercutera inévitablement sur le coût des importations. Pour lui, seul l’investissement au Grand Sud permettra de réduire cette facture.
    «Il faut coûte que coûte, produire davantage de blé et de viandes rouges pour diminuer les importations des produits alimentaires. L’agriculture au Sud est un grand marché pour les investisseurs, celui des céréales est le plus important», précise-t-il.
    Selon l’invité du forum, l’option du Sud est la grande agriculture, qui vise les grandes surfaces. C’est une agriculture mécanisée et dotée de technologies afin de développer de grands périmètres.
    «Nous ne pouvons plus continuer avec l’agriculture artisanale. Nous voulons une agriculture à l’américaine, à l’australienne, à la canadienne. Une agriculture à grande échelle en termes de surfaces et d’investissements», dit-il. De son côté, le président de l’Union nationale des agronomes, Yahia Zane, affirme qu’aujourd’hui, les wilayas de Biskra et d’El Oued assurent 40% des besoins alimentaires nationaux. D’ailleurs, précise-t-il, «à elle seule, Biskra alimente 35 wilayas».
    Le développement de l’agriculture au Sud nécessite, selon lui, une politique foncière «assez rude» ainsi qu’une stratégie hydrique. «Aujourd’hui, nous parlons d’une agriculture industrielle», dit-il.
    Une agriculture qui impose «l’installation de marchés de gros et des complexes agroalimentaires au Sud».

    Rym Nasri - Alger (Le Soir)
    04/11/13
    dz(0000/1111)dz
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