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C’est au moment où à des personnalités et responsables de parti annoncent officiellement leurs candidatures que le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD) a décidé de rendre public un communiqué dans lequel il appelle au boycott de la prochaine présidentielle.
Estimant que les élections sont un piège du pouvoir, le PLD a dressé un tableau noir de la situation du pays. « Depuis 2005, l’Algérie est gouvernée par un Président qui n’est plus en mesure d’assumer ses charges et ses responsabilités», indique le communiqué, qui appelle la famille des patriotes républicains à «une union» pour contrecarrer les visées du régime. Les démocrates républicains doivent, écrit-il encore, «dénoncer toute tenue d’élections prochaines et se mobiliser pour créer les conditions d’un passage pacifique vers une transition républicaine et démocratique », car, dans le cas de la participation aux élections, le parti juge que «c’est accepter de subir encore une fois les fourches caudines du système, c’est lui accorder un nouveau sursis et lui signer un nouveau chèque en blanc ! C’est le sauver une nouvelle fois pour qu’il perdure ! C’est aussi accélérer les risques d’explosion de la rue». Les motivations du PLD sont à chercher dans le flou qui entoure la décision et la scène politique. «Personne ne sait de quoi sera fait demain. Y aura-t-il amendement de l’actuelle Constitution ou bien référendum autour d’une
nouvelle ? Election présidentielle à terme échu ou simple prorogation du mandat présidentiel ? De quelle durée ? Deux ans ou plus ? Comment ? Quelles significations politiques donner aux limogeages et nominations de personnalités dans les rouages du gouvernement et de l’Etat ? », s’interrogent les militants, avant de préciser que «la scène politique est devenue un théâtre d’ombres, où les gesticulations de palais sont légion». Cet état de fait, ajoute le parti, «encourage l’inertie générale, nuit aux activités économiques et sociales et jette le discrédit sur le pays, surtout depuis la mise en veilleuse des affaires de corruption de Khalifa, Sonatrach, l’autoroute Est-Ouest, etc. ». Le même constat est fait sur le plan économique et social. Le parti estime que depuis l’Indépendance, « le fossé n’a jamais été aussi abyssal entre les couches défavorisées et les franges aisées de la société, véritables castes constituées grâce aux milliards du marché informel et à ceux de la mamelle du pétrole ». Cela a fait en sorte, estime-t-on au PLD, que l’Algérie « présente le visage d’un pays à la merci de féodalités locales organisées dans des filières financièrement juteuses ». Pour sortir de cette situation, le PLD préconise « une période de transition », à laquelle les patriotes républicains doivent y aller en rangs serrés, car les difficultés à surmonter « sont si grandes que l’union des forces démocratiques est incontournable ». A l’adresse du camp démocratique, le PLD précise que « la marche vers une république laïque, démocratique et sociale n’est possible que si l’on coule dans le marbre le principe inaliénable de l’union », car « sans l’unité des forces démocratiques, aucun espoir de renouveau n’est possible ».
Écrit par Ouiza K.
Lundi, 04 Novembre 2013 le reporters dz
Estimant que les élections sont un piège du pouvoir, le PLD a dressé un tableau noir de la situation du pays. « Depuis 2005, l’Algérie est gouvernée par un Président qui n’est plus en mesure d’assumer ses charges et ses responsabilités», indique le communiqué, qui appelle la famille des patriotes républicains à «une union» pour contrecarrer les visées du régime. Les démocrates républicains doivent, écrit-il encore, «dénoncer toute tenue d’élections prochaines et se mobiliser pour créer les conditions d’un passage pacifique vers une transition républicaine et démocratique », car, dans le cas de la participation aux élections, le parti juge que «c’est accepter de subir encore une fois les fourches caudines du système, c’est lui accorder un nouveau sursis et lui signer un nouveau chèque en blanc ! C’est le sauver une nouvelle fois pour qu’il perdure ! C’est aussi accélérer les risques d’explosion de la rue». Les motivations du PLD sont à chercher dans le flou qui entoure la décision et la scène politique. «Personne ne sait de quoi sera fait demain. Y aura-t-il amendement de l’actuelle Constitution ou bien référendum autour d’une
nouvelle ? Election présidentielle à terme échu ou simple prorogation du mandat présidentiel ? De quelle durée ? Deux ans ou plus ? Comment ? Quelles significations politiques donner aux limogeages et nominations de personnalités dans les rouages du gouvernement et de l’Etat ? », s’interrogent les militants, avant de préciser que «la scène politique est devenue un théâtre d’ombres, où les gesticulations de palais sont légion». Cet état de fait, ajoute le parti, «encourage l’inertie générale, nuit aux activités économiques et sociales et jette le discrédit sur le pays, surtout depuis la mise en veilleuse des affaires de corruption de Khalifa, Sonatrach, l’autoroute Est-Ouest, etc. ». Le même constat est fait sur le plan économique et social. Le parti estime que depuis l’Indépendance, « le fossé n’a jamais été aussi abyssal entre les couches défavorisées et les franges aisées de la société, véritables castes constituées grâce aux milliards du marché informel et à ceux de la mamelle du pétrole ». Cela a fait en sorte, estime-t-on au PLD, que l’Algérie « présente le visage d’un pays à la merci de féodalités locales organisées dans des filières financièrement juteuses ». Pour sortir de cette situation, le PLD préconise « une période de transition », à laquelle les patriotes républicains doivent y aller en rangs serrés, car les difficultés à surmonter « sont si grandes que l’union des forces démocratiques est incontournable ». A l’adresse du camp démocratique, le PLD précise que « la marche vers une république laïque, démocratique et sociale n’est possible que si l’on coule dans le marbre le principe inaliénable de l’union », car « sans l’unité des forces démocratiques, aucun espoir de renouveau n’est possible ».
Écrit par Ouiza K.
Lundi, 04 Novembre 2013 le reporters dz