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La commission des AE de l’APN demande des explications convaincantes

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  • La commission des AE de l’APN demande des explications convaincantes

    ALGER - Le président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l’Assemblée populaire nationale (APN), Boualem Bousmaha, a condamné lundi la violation du consulat général d’Algérie à Casablanca et l’atteinte portée à l’emblème national, exigeant du Maroc ’’des explications convaincantes et une position sans équivoque’’ quant à cet ’’acte odieux et regrettable’’.

    ’’Je dénonce énergiquement cet acte odieux et j’exige du royaume du Maroc une position sans équivoque et des explications convaincantes’’, a déclaré M. Bousmaha dans un entretien à l’APS.

    ’’Un examen approfondi des éléments visuels de preuve confirme que la gravité de ce forfait dépasse celle de l’acte isolé auquel les justificatifs présentés jusqu’à présent veulent faire accroire’’, a-t-il ajouté.

    M.Bousmaha a imputé aux autorités marocaines ’’l’entière responsabilité de l’escalade actuelle et du climat de tension qui se développe’’, exprimant le souhait que ’’les frères marocains prennent une position claire et franche, dénoncent cet acte odieux, mettent fin à une campagne de dénigrement portant atteinte à notre pays et respectent les symboles de l’Etat algérien’’.

    La position de l’Algérie est ’’pondérée’’ et illustre son souci de bon voisinage

    Après avoir qualifié l’acte d’’’odieux et regrettable’’, le président de la commission a rendu hommage à la diplomatie algérienne, la qualifiant de ’’pionnière, serène et compétente’’, soulignant qu’’’elle (diplomatie) avait prouvé son professionnalisme et sa grandeur dans le traitement de cette crise’’.

    ’’La position de l’Algérie marquée par son engagement à l’apaisement et à la retenue ne veut point dire faiblesse ni fléchissement (...) mais une marque de préservation des liens de fraternité et de bon voisinage que nous veillons à sauvegarder’’, a-t-il ajouté.

    ’’Les prises de positions constantes ne sauraient être ébranlées ou affectées par une quelconque provocation ou acte isolés’’, a-t-il dit, soulignant que ces prises de positions ’’émanent des valeurs de la Révolution du 1er Novembre et de notre héritage civilisationnel et humain, en premier lieu la défense du droit à l’autodétermination des peuples colonisés’’.

    ’’L’Algérie a payé un lourd tribut pour la consécration de ces positions, et n’est pas disposée à en faire de la surenchère, quelles que soient les circonstances’’, a-t-il poursuivi.

    L’édification du Grand Maghreb, option stratégique pour l’Algérie

    Par ailleurs, M. Bousmaha a souligné "l’attachement du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, réaffirmé à maintes occasions, à la politique de bon voisinage et au raffermissement des liens de fraternité avec nos frères", ajoutant que l’édification maghrébine était "une option stratégique pour l’Algérie".

    S’agissant de la question du Sahara occidental, le même responsable a affirmé que la position de l’Algérie "était et restera toujours constante à ce sujet", rappelant que cette position émanait du fait que "le problème oppose le Maroc et le Front Polisario, reconnu par le royaume marocain, et avec lequel il a engagé des négociations sous les auspices des Nations unies en tant que représentant unique et légitime du peuple sahraoui.

    L’Algérie "n’est pas partie au conflit", a-t-il affirmé, précisant que "celui qui tente de faire croire à l’opinion publique le contraire occulte la réalité et adopte la politique de la fuite en avant plutôt que de faire face au problème".

    Rappelant que le Sahara occidental était "inscrit depuis 1964 aux Nations unies sur la liste des territoires non autonomes", M. Bousmaha a affirmé le soutien de l’Algérie à "l’exercice du peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination dans le cadre de la légalité internationale et des décisions des Nations unies".

    Comme plusieurs autres pays, l’Algérie a exprimé à maintes occasions son inquiétude concernant la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés", a-t-il ajouté insistant sur "la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO ou trouver les mécanismes de contrôle des droits de l’homme dans ces territoires". Cette démarche relève de la "responsabilité des Nations unies", a-t-il conclu.
    aps
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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