Nous l’écrivions dans une édition précédente, les contorsions d’allégeance de Sellal ne le protègent pas de ses accointances passées avec le DRS.
Les attaques publiques et répétées qui confinent à une humiliation de la part d’un Amar Saadani, l’homme que Saïd Bouteflika a coopté et imposé à la tête du FLN, confirment une déchéance annoncée.
Il y a comme un plan de charge politique auquel se plie le patron du FLN. A un moment, le profil de Sellal a été associé au plan alternatif retenu au cas où Bouteflika renoncerait à briguer un quatrième mandat. A un autre, l’assertion le donnait comme le candidat en puissance au poste de vice-président de la république qui devrait être institué dans le cadre de la révision de la constitution. Après la confirmation de la candidature de Bouteflika, c’est, à l’évidence, au blocage de cette dernière perspective que Saadani travaille.
On commence à chuchoter dans le sérail, que c’est Gaid Salah qui managerait le plan de bataille, auquel Bouteflika a fini, après quelques temps d’hésitations, par donner son quitus afin de trouver des agents plus fiables pour une main-mise totale du clan présidentiel sur le pays.
Le dit-plan vise à mettre la pression sur Sellal jusqu’à demander à être déchargé de sa fonction de premier ministre. Dans son entourage on affirme que les attaques d’hier l’ont définitivement édifié sur son sort. Dans des cercles, il est vrai intéressés par sa chute, on le donne même pour un premier ministre débarqué avant la fin de l’année.
D’ailleurs, Amara Benyounes, le ministre de l’industrie, a déjà commencé à répandre autour de lui que c’est lui qui héritera du poste. Son frère Mohand Akli dit Daniel, sénateur du tiers présidentiel, homme d’affaires connu dans l’underground algérois confie que ses conseils et messages, directs et indirects, adressés au chef d’état-major et à Saadani, sont de mieux en mieux entendus.
Algerie Express
04 Nov 2013
Les attaques publiques et répétées qui confinent à une humiliation de la part d’un Amar Saadani, l’homme que Saïd Bouteflika a coopté et imposé à la tête du FLN, confirment une déchéance annoncée.
Il y a comme un plan de charge politique auquel se plie le patron du FLN. A un moment, le profil de Sellal a été associé au plan alternatif retenu au cas où Bouteflika renoncerait à briguer un quatrième mandat. A un autre, l’assertion le donnait comme le candidat en puissance au poste de vice-président de la république qui devrait être institué dans le cadre de la révision de la constitution. Après la confirmation de la candidature de Bouteflika, c’est, à l’évidence, au blocage de cette dernière perspective que Saadani travaille.
On commence à chuchoter dans le sérail, que c’est Gaid Salah qui managerait le plan de bataille, auquel Bouteflika a fini, après quelques temps d’hésitations, par donner son quitus afin de trouver des agents plus fiables pour une main-mise totale du clan présidentiel sur le pays.
Le dit-plan vise à mettre la pression sur Sellal jusqu’à demander à être déchargé de sa fonction de premier ministre. Dans son entourage on affirme que les attaques d’hier l’ont définitivement édifié sur son sort. Dans des cercles, il est vrai intéressés par sa chute, on le donne même pour un premier ministre débarqué avant la fin de l’année.
D’ailleurs, Amara Benyounes, le ministre de l’industrie, a déjà commencé à répandre autour de lui que c’est lui qui héritera du poste. Son frère Mohand Akli dit Daniel, sénateur du tiers présidentiel, homme d’affaires connu dans l’underground algérois confie que ses conseils et messages, directs et indirects, adressés au chef d’état-major et à Saadani, sont de mieux en mieux entendus.
Algerie Express
04 Nov 2013
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