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Le marché automobile marocain continue d’aiguiser l’appétit de Dolidol. Le spécialiste marocain de l’ameublement et de la literie ne veut pas rater ce filon évalué à des millions de dirhams. «C’est un marché prometteur. D'autant plus que le Maroc déploie actuellement une stratégie ambitieuse pour développer le secteur. Et avec l’arrivée d’autres poids lourds au Maroc, en plus de Renault, notre business sur ce segment est appelé à croître à la vitesse grand V», affirme Jalil Skalli, directeur général de la filiale de Palmeraie Holding (groupe Berrada). Il faut dire que l’entreprise a de quoi faire valoir son offre. En 2010, Dolidol a mis la main à la pâte en signant un contrat exclusif avec Renault Tanger. Objectif, fournir au groupe au losange les feutrines pour les garnitures automobiles. Et ça marche. L’entreprise réalise aujourd’hui sur ce marché plus de 30 millions de dirhams de chiffre d’affaires.
À en croire Skalli, l’entrée dans ce nouveau créneau n’aura pas englouti un gros investissement. En fait, cinq millions de dirhams auront suffi pour opérer quelques paramétrages techniques et logistiques au sein de l’unité de production basée à Dar Bouaâzza, en région casablancaise. «Dolidol a été techniquement prédisposée à répondre aux besoins du constructeur automobile. Sans oublier aussi notre expertise de plus de 40 ans dans l’ameublement qui constitue d’ailleurs notre capital force», indique le DG. Dolidol ne compte pas en rester là. La société, qui fêtait le premier novembre son 40e anniversaire, est sur le qui-vive : «nous attendons avec impatience la confirmation de l’arrivée du géant allemand Wolksvagen à Kénitra. Une opportunité en or pour la société qui veut monter en puissance sur ce marché», assure Anass Moutaoukil, DG adjoint de l’entreprise.
Concrètement, le top management de Dolidol table sur un chiffre d’affaires de plus de 100 millions de dirhams sur le marché automobile si toutefois d’autres constructeurs prenaient pied dans le pays. Selon Moutaoukil, le secteur constitue pour la société une véritable porte d’entrée dans l’industrie aéronautique. «Nous pourrons facilement capitaliser sur notre expertise dans l’automobile pour pénétrer ce marché puisque, de toute façon, cette industrie utilise à peu près les mêmes composants», nous confie un cadre commercial de l’entreprise.
10% du chiffre d'affaires à l'export
Pour autant, Dolidol ne renonce pas au développement de son métier historique : la literie et l’ameublement. Son président et co-président de Palmeraie Holding, Saâd Berrada Souni, affirme que le renforcement de l’entreprise à l’export est un défi stratégique qui lui tient à cœur. «Nous avons une forte ambition de booster nos exportations en Afrique francophone et en Europe. Dolidol a fait ses preuves et mérite un très bon positionnement à l’international», s’enorgueillit-il. Les matelas signés Dolidol et d’autres produits d’ameublement sont actuellement commercialisés en Europe, notamment en Espagne et en France, mais aussi en Afrique dans plusieurs pays comme le Sénégal et la Côte-d’Ivoire.
D’ailleurs, indique Skalli, l’entreprise engrange près de 10% de son chiffre d’affaires à l’export. Une proportion qui devrait s'améliorer les trois prochaines années. «Nous avons des projets ambitieux pour nous développer à l’export», révèle Berrada Souni. Le président s’arrête là, sans livrer plus de détails, se contenant de lâcher : «chaque chose en son temps !»
Dolidol pèse aujourd’hui 900 millions de dirhams de chiffre d’affaires annuel et revendique une part de marché de 45% dans son métier de base. Son site de production de Dar Bouaâzza s'étend sur 25 hectares, dont 10 de couverts. Le complexe abrite six unités autonomes : unité de mousse, literie, ameublement, non tissé, menuiserie industrielle et plateforme logistique.
Une flotte de 110 camions
L’usine, opérationnelle depuis 2009, après le déménagement de Aïn Sebaâ toujours à Casablanca, aura nécessité un investissement de 400 millions de dirhams. Elle emploie plus de 1 400 personnes et dispose d’une capacité de production annuelle de 1 million de banquettes et de plus de 15 000 tonnes de mousse de polyuréthane. «Cet outil industriel unique au Maroc et à l’échelle africaine symbolise le passage de Dolidol vers une industrialisation maitrisée, répondant aux normes internationales», se réjouit le président.
Pour couvrir commercialement tout le pays, Dolidol s’est offert une flotte de 110 camions qui alimentent quotidiennement les 8 agences régionales de l’entreprise, 10 magasins spécialisés en propre et un réseau de près de 800 revendeurs. «Les ventes ventilées à travers nos agences représentent 30 à 40% de notre chiffre d’affaires sur le marché local», précise le même cadre commercial.
Un bataillon de 30 personnes pour la sécurité de l'usine
Le secret du succès ? L’innovation et le savoir-faire historique, nous dira Berrada Souni. «L’innovation a toujours été le secret de notre success-story. Nous avons aujourd’hui toute une filiale spécialisée dans la recherche-développement et à laquelle nous consacrons plus de 5% de notre chiffre d’affaires», assure le président. Et puisque dans ce genre d’activité l’on ne badine pas avec la sécurité, du fait de produits hautement inflammables, l’entreprise dispose de son propre service de protection contre les incendies avec un camion pompier et une ambulance, ainsi qu’une équipe de 30 personnes mobilisées à plein temps. «Toutes les unités de production sont équipées d’un système d’extinction automatique à eau et de toutes les infrastructures pour prévenir ce type d’incident, soutient Skalli. Autant d’innovations et d’engagements qui font de ce site le plus sécurisé de sa catégorie»
- le matin ma
À en croire Skalli, l’entrée dans ce nouveau créneau n’aura pas englouti un gros investissement. En fait, cinq millions de dirhams auront suffi pour opérer quelques paramétrages techniques et logistiques au sein de l’unité de production basée à Dar Bouaâzza, en région casablancaise. «Dolidol a été techniquement prédisposée à répondre aux besoins du constructeur automobile. Sans oublier aussi notre expertise de plus de 40 ans dans l’ameublement qui constitue d’ailleurs notre capital force», indique le DG. Dolidol ne compte pas en rester là. La société, qui fêtait le premier novembre son 40e anniversaire, est sur le qui-vive : «nous attendons avec impatience la confirmation de l’arrivée du géant allemand Wolksvagen à Kénitra. Une opportunité en or pour la société qui veut monter en puissance sur ce marché», assure Anass Moutaoukil, DG adjoint de l’entreprise.
Concrètement, le top management de Dolidol table sur un chiffre d’affaires de plus de 100 millions de dirhams sur le marché automobile si toutefois d’autres constructeurs prenaient pied dans le pays. Selon Moutaoukil, le secteur constitue pour la société une véritable porte d’entrée dans l’industrie aéronautique. «Nous pourrons facilement capitaliser sur notre expertise dans l’automobile pour pénétrer ce marché puisque, de toute façon, cette industrie utilise à peu près les mêmes composants», nous confie un cadre commercial de l’entreprise.
10% du chiffre d'affaires à l'export
Pour autant, Dolidol ne renonce pas au développement de son métier historique : la literie et l’ameublement. Son président et co-président de Palmeraie Holding, Saâd Berrada Souni, affirme que le renforcement de l’entreprise à l’export est un défi stratégique qui lui tient à cœur. «Nous avons une forte ambition de booster nos exportations en Afrique francophone et en Europe. Dolidol a fait ses preuves et mérite un très bon positionnement à l’international», s’enorgueillit-il. Les matelas signés Dolidol et d’autres produits d’ameublement sont actuellement commercialisés en Europe, notamment en Espagne et en France, mais aussi en Afrique dans plusieurs pays comme le Sénégal et la Côte-d’Ivoire.
D’ailleurs, indique Skalli, l’entreprise engrange près de 10% de son chiffre d’affaires à l’export. Une proportion qui devrait s'améliorer les trois prochaines années. «Nous avons des projets ambitieux pour nous développer à l’export», révèle Berrada Souni. Le président s’arrête là, sans livrer plus de détails, se contenant de lâcher : «chaque chose en son temps !»
Dolidol pèse aujourd’hui 900 millions de dirhams de chiffre d’affaires annuel et revendique une part de marché de 45% dans son métier de base. Son site de production de Dar Bouaâzza s'étend sur 25 hectares, dont 10 de couverts. Le complexe abrite six unités autonomes : unité de mousse, literie, ameublement, non tissé, menuiserie industrielle et plateforme logistique.
Une flotte de 110 camions
L’usine, opérationnelle depuis 2009, après le déménagement de Aïn Sebaâ toujours à Casablanca, aura nécessité un investissement de 400 millions de dirhams. Elle emploie plus de 1 400 personnes et dispose d’une capacité de production annuelle de 1 million de banquettes et de plus de 15 000 tonnes de mousse de polyuréthane. «Cet outil industriel unique au Maroc et à l’échelle africaine symbolise le passage de Dolidol vers une industrialisation maitrisée, répondant aux normes internationales», se réjouit le président.
Pour couvrir commercialement tout le pays, Dolidol s’est offert une flotte de 110 camions qui alimentent quotidiennement les 8 agences régionales de l’entreprise, 10 magasins spécialisés en propre et un réseau de près de 800 revendeurs. «Les ventes ventilées à travers nos agences représentent 30 à 40% de notre chiffre d’affaires sur le marché local», précise le même cadre commercial.
Un bataillon de 30 personnes pour la sécurité de l'usine
Le secret du succès ? L’innovation et le savoir-faire historique, nous dira Berrada Souni. «L’innovation a toujours été le secret de notre success-story. Nous avons aujourd’hui toute une filiale spécialisée dans la recherche-développement et à laquelle nous consacrons plus de 5% de notre chiffre d’affaires», assure le président. Et puisque dans ce genre d’activité l’on ne badine pas avec la sécurité, du fait de produits hautement inflammables, l’entreprise dispose de son propre service de protection contre les incendies avec un camion pompier et une ambulance, ainsi qu’une équipe de 30 personnes mobilisées à plein temps. «Toutes les unités de production sont équipées d’un système d’extinction automatique à eau et de toutes les infrastructures pour prévenir ce type d’incident, soutient Skalli. Autant d’innovations et d’engagements qui font de ce site le plus sécurisé de sa catégorie»
- le matin ma
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