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Colloque international sur la notion de l’Etat algérien

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  • Colloque international sur la notion de l’Etat algérien

    A l’initiative du département des sciences humaines et sociales de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, l’auditorium de Hasnaoua abrite, depuis hier, les travaux du premier colloque international sur la notion de l’Etat algérien et son évolution dans la période contemporaine jusqu’aux accords d’Evian 1962.

    De nombreux historiens, des universités de Tizi-Ouzou, Alger, Batna, Constantine, Mascara, Jijel, Oran, Tlemcen, Chlef et de France, ont répondu ainsi à l’invitation des organisateurs. Des associations, des universitaires, des intellectuelles, d’anciens moudjahiddine ainsi que des étudiants ont également assisté aux travaux de la première journée.

    De nombreuses communications ont été animées, dont celle présenté par Aissa Kadri, intitulée ‘’L’exécutif provisoire, transition avortée’’. Le professeur Aissa Kadri, de l’université Paris 8, en France, a axé son intervention sur le rôle que devait jouer l’exécutif provisoire de 1962 tout droit sorti des accords d’Evian, juste après le cessez-le-feu, le 19 mars 1962.

    Selon le professeur, l’exécutif comprenait douze (12) membres (quatre algériens dits indépendants désignés par l’Etat français, (03) trois citoyens français d’Algérie (Européens d’Algérie) ainsi que quatre (04) représentants du gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA)). Cet exécutif provisoire était en charge de gérer toute la transition, jusqu’au 15 octobre 1962. En avril 1962, Abderrahmane Farès fut désigné à sa tête, après sa libération à l’issue des accords d’Evian, et Roger Roth fut nommé vice-président. Le président de l’association des moudjahiddine de la wilaya de Tizi-Ouzou, M Aït Ahmed Ouali, présent à la première journée de ces travaux a pour sa part donné sa définition du terme « Etat » qui d’après lui a pris forme lors du congrès de la Soummam. M Aït Ahmed a exhorté, à cette occasion, les historiens et universitaires à assainir certains termes et concepts donnés par les différents colonisateurs de l’Algérie, entre autres les mots ‘’berbère’’ et ‘’kabyle’’ qui ne définissent en aucun cas, selon le communiquant, les ‘’Amazighs et Zouaoua’’ qui sont, selon lui, les termes qui devraient se retrouver dans les livres d’Histoire.

    Le moudjahid a retracé l’évolution du mouvement de libération nationale depuis la création de « l’Etoile nord africaine » qui, d’après lui, est la seule et unique structure, indépendantiste, ayant vu le jour à l’étranger parmi la classe ouvrière et les intellectuelles algériens, ces derniers s’étant imprégnés des idées d’indépendance et ayant appris à s’organiser et à se structurer auprès des politiques et syndicats, sur les terres mêmes de l’oppresseur. Selon le communiquant, trois facteurs ont contribué à l’indépendance du pays : l’unité nationale, la politique intérieure et extérieure et l’esprit de sacrifice.

    Karima Talis- la dépêche de kabylie
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