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Situation politique en Algérie : un rapport de l’Assemblée française parle de « flou total »

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  • Situation politique en Algérie : un rapport de l’Assemblée française parle de « flou total »

    Situation politique en Algérie : un rapport de l’Assemblée française parle de « flou total »

    Hadjer Guenanfa - TSA


    Comment évoluera la situation en Algérie après 2014 ?

    Tenter une réponse est un exercice « fort difficile », avoue d’emblée un rapport élaboré cette semaine par l’Assemblée nationale française dont TSA a obtenu une copie – le rapport sera rendu public dans quelques jours.

    « Nulle certitude n’est ressortie de ses travaux », ajoute le document. Plusieurs raisons expliquent cette incertitude et cette complexité. Parmi elles, la nature même du système algérien. « La relative opacité du système mais aussi son fonctionnement collégial, et ne recoupant pas forcément les institutions officielles, contribuent beaucoup à compliquer toute réflexion sur le devenir de l’Algérie », souligne la même source.

    « Il faut dire que plusieurs "précédents" plaident en faveur de la plus grande prudence […] l’actualité de la seule année 2013 a montré que, là aussi, il était vain de vouloir prédire avec acuité l’évolution de ce pays », note le rapport.

    Ainsi, la présidentielle de 2014 demeure une « équation électorale à trois inconnues », ajoute-t-il.

    Inconnue 1 : Aura-t-elle lieu en avril 2014 ?

    « Quoiqu’il en soit, la question de la santé du président Bouteflika est aujourd’hui impossible à éluder. Si le secret qui l’entoure est total, la longue absence du chef de l’État puis son relatif effacement de la scène politique sont devenus le prisme d’analyse de tout événement ou de toute décision prise par les autorités algériennes », explique le rapport qui ajoute que le « scénario d’une élection anticipée ne s’est jamais réellement imposé ».

    Inconnue 2 : Qui seront les candidats ?

    « Au moment de la publication du présent rapport, un seul candidat s’est déclaré : il s’agit d’Ahmed Benbitour », note le document.

    Mais d’autres candidatures, rappelle-t-il, ont été évoquées dont celle du président Abdelaziz Bouteflika. « Longtemps incertaine puis compromise par des ennuis de santé, l’hypothèse d’une nouvelle candidature du président Bouteflika est réapparue dans les médias algériens au mois de septembre 2013 », relève-il.

    « L’hypothèse d’une "reprise en main" du camp présidentiel est renforcée par la décision du chef de l’État de réduire les prérogatives du DRS en lui retirant ses pouvoirs de police judiciaire, le privant ainsi d’une de ses principales capacités d’agir », ajoute le document.

    Le rapport parle d’un « flou total » à quelques mois des élections présidentielles. « Une atmosphère d’attente prévaut en Algérie où, depuis quelques mois, s’est engagé un processus de recomposition du paysage politique sans que n’émerge une personnalité dont on saurait quasiment à coup sûr qu’elle aurait vocation à être le prochain chef d’État », affirme-t-il.

    Inconnue 3 : Comment se dérouleront les élections et dans quelles conditions ?

    « Les élections seront-elles libres, pluralistes et transparentes ?
    La plupart des interlocuteurs de la mission d’information ont émis des doutes quant au degré réel de la sincérité du prochain scrutin », indique le rapport.

    Il évoque le taux de participation comme un paramètre à suivre avec attention. « Votre rapporteur a eu l’occasion de relever sa faiblesse récurrente, due notamment à la perte de confiance de bon nombre d’Algériens dans leurs représentants et dans l’inefficacité de la sphère politique à régler le problème », souligne le document.

    Pour les rédacteurs de ce rapport, « l’Algérie, aujourd’hui, semble être un pays en attente » et « les Algériens font en ce moment preuve d’une grande prudence, ce qui peut permettre d’envisager que le pays ne va pas connaître de profondes et brutales évolutions dans les mois à venir ».

    De hauts responsables, des intellectuels, des éditeurs et des personnalités de la société civile ont été entendus par la mission d’information à Paris et à Alger.
    Dernière modification par absent, 05 novembre 2013, 17h38.

  • #2
    "Flou total" ? ? ?

    Ce n'est vraiment pas nouveau !

    Les algériens vivent avec, depuis fort longtemps déjà.

    Malheureusement !!! :22:

    Et pour terminer avec une note positive, et sur le plan de la finalité de ce rapport, on déduit que notre ancien colon n'arrive plus à connaitre et à interférer si facilement dans nos politiques comme il arrivait à le faire auparavant !

    Trop compliqué pour lui !
    Dernière modification par absent, 05 novembre 2013, 19h58.

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    • #3
      Même l'ex colon ( et ses barbouzes )en perdent leur latin !!

      Que dire alors du pauvre peuple algérien qui est loin des arcanes du pouvoir!!

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      • #4
        Dixit le pauvre marouki qui aime baiser les pieds des narcotrafiquants et protecteurs de pédophiles.
        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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        • #5
          La DGSE sait tout ce qui se passe chez nous, ils ont le dossier médical de Boutef, ils connaissent les rouages du sérail algérien ( militaire et politique ).

          La France fera tout pour imposer son candidat .
          Il faut vraiment être naif pour croire que la France n'est pas au courant de ce qui se passe en Algérie. Ils savent mieux que les algériens ( je parle des décideurs français ).

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          • #6
            Les algériens fonctionnent entre eux par télépathie.
            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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