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Rapport du sénat Français sur le Mali

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  • Rapport du sénat Français sur le Mali

    Toutes les thèses MA.KHNAZIENNES tombe a l'eau


    RAPPORT D ́INFORMATION
    FAIT


    au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (1) par le groupe de travail « Sahel », en vue du débat et du vote sur l’autorisation de prolongation de l’intervention des forces armées au Mali (article 35 de la Constitution), avril 2013
    10 PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT

    1- Le premier risque aujourd’hui serait l’enlisement du processus politique malien, « scénario catastrophe ». Il faut aller aux élections, au moins présidentielles, dans les meilleures conditions possibles, d’ici fin juillet, quitte à « découpler » les législatives. Le deuxième risque est celui d’une absence de réconciliation qui obèrerait la refondation démocratique du Mali ;
    2- Le zèle des autorités maliennes à promouvoir une véritable réconciliation n’est pas totalement avéré, surtout en période électorale. La lutte contre l’impunité et le dialogue avec le Nord sont pourtant les deux piliers pour refonder le pacte national malien. La commission « Dialogue et réconciliation » doit commencer à travailler. Il faut dépasser la « tentation du déni » et entamer le dialogue. La question de Kidal et celle du massacre d’Aguelhoc sont deux abcès de fixation qui doivent recevoir un traitement particulier ;
    3- L’Etat malien est à reconstruire : armée, forces de sécurité, justice, et, au Nord, administration. De cet effort, ce pays n’a pas les moyens sans l’aide de la communauté internationale, il faut en tenir compte pour la conférence du 15 mai ;
    4- Les facteurs de fragilité qui ont conduit à l’effondrement du Mali sont partagés par plusieurs États de la région. La réflexion pour lutter contre les défis de long terme doit engager l’Union européenne, englober l’ensemble du Sahel et s’attaquer aux causes structurelles (sous-développement économique, explosion de la démographie, trafics en tous genre, notamment cocaïne, problèmes de gouvernance ...). Faute de quoi les forces de décomposition reprendront le dessus ;
    5- Le Conseil européen de décembre 2013, consacré à la défense, devra poser la question de la volonté politique, dans la mesure où la solidarité européenne s’est trouvée « cantonnée » à la formation de l’armée malienne (outre un soutien bilatéral de certains alliés). Pour l’heure, la question du partage de l’effort, notamment financier, se pose, pour la prise en charge des intérêts stratégiques européens en Afrique de l’Ouest ;
    6 -L’aide au développement, enjeu de la Conférence du 15 mai, pose quatre défis : la nécessité d’une approche globale, la coordination des bailleurs, la capacité d’absorption des Maliens et l’équilibre politique entre développement au nord et au sud du Mali ;
    7- Serval, qui a démontré les capacités opérationnelles de nos forces armées, a aussi montré les limites de notre appareil de défense, aujourd’hui préservé d’arbitrages budgétaires potentiellement dévastateurs et d’un déclassement stratégique par les déclarations du Président de la République (tendant à maintenir au niveau de 2013 le budget de la défense en 2014, soit 31,4 milliards d’euros).
    8- Une réflexion complémentaire doit être lancée sur nos points d’appui en Afrique : le Livre Blanc de 2008 programmait un rétrécissement qui n’aurait pas permis, s’il avait été totalement mis en œuvre, d’intervenir au Mali dans les mêmes conditions. Cet enjeu sera-t-il pleinement traité dans le Livre Blanc de 2013 ? Comment maintenir notre empreinte et résister à la tentation du « hors sol » ? Faut-il rééquilibrer vers l’ouest le centre de gravité de nos points d’appui ? Il faut réfléchir à notre politique africaine de sécurité, reformulée autour de deux paradigmes : l’européanisation et l’africanisation, qui n’ont pas démontré, en l’espèce, leur solidité ;

    9- Les architectures de sécurité régionales n’ont pas été en mesure de faire face à la menace. Une réflexion doit être menée sur le renforcement de la « force africaine en attente », et sur une association de l’Algérie, Etat central pour la résolution de toute crise sécuritaire dans la région sahélienne. Rien ne pourra se faire sans l’Algérie, grande puissance militaire forte d’une armée de 300 000 soldats, qui connait le terrorisme pour l’avoir subi pendant « les années de plomb » au prix de plus de 100 000 morts ; l’Algérie avec laquelle nous avons décidé d’écrire « une nouvelle page de notre Histoire » (déclaration du Président de la République à Alger le 21 décembre 2012), et dont les positions ont favorablement évolué depuis l’engagement de l’opération Serval et l’attentat de Tiguentourine près d’In Amenas ;
    10-Il semble de plus en plus s’opérer un « couplage », via la contagion du terrorisme et du radicalisme religieux, entre Maghreb, Machrek, Moyen-Orient et Afrique sub- saharienne. Une vision d’ensemble est nécessaire : il faut introduire de la cohérence, dans notre approche, face au continuum que peut représenter, dans une certaine mesure, l’islamisme politique, les différents courants salafistes et le « djihadisme » armé, (entendu comme l’action des groupes terroristes), dressé contre nos intérêts. Au djihadisme armé, il ne peut être répondu qu’au plan militaire, où il se place lui-même. Pour le reste, il faut distinguer entre l’islam et l’islam politique, qui détourne la religion à des fins politiques, pour bâtir un modèle de société où les valeurs républicaines (alternance démocratique, égalité hommes-femmes, etc...) ne trouvent pas forcément leur compte. Il est indispensable d’approfondir nos analyses sur les changements politiques dans le monde arabo-musulman.
    Page 107-108 du rapport du sénat français .

    UNE RÉPONSE NÉCESSAIREMENT RÉGIONALE QUI DOIT S’ARTICULER
    AUTOUR DE L’ALGÉRIE .......


    b) Les structures d’état-major conjoint avec l’Algérie se sont révélées inefficaces
    En ce qui concerne la coopération régionale des pays du Sahel avec leur voisin algérien, il faut dresser un constat : celui des limites des structures mises en place par l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger pour gérer les problèmes sécuritaires qui leur sont communs, à savoir l’Unité de Fusion et de Liaison (UFL), qui se trouve à Alger, et le Comité d’État-major Opérationnel Conjoint (CEMOC), basé à Tamanrasset.
    On notera pour mémoire l’existence de la CEN-SAD, Communauté des États sahélo-sahariens, organisation regroupant 28 États africains (mais pas l’Algérie), créée en 1998 à l’initiative de Kadhafi, puis tombée en léthargie. Cette organisation, initialement à vocation plutôt économique, a tenu un sommet le 16 février 2013 à Ndjamena1, prévoyant la création d’un conseil permanent de paix et de sécurité et d’un conseil permanent pour le développement durable
    Reste développer une architecture impliquant tous les pays de la bande sahélo-saharienne, pour prendre en compte les différentes menaces auxquelles la région est confrontée

    D. UNE RÉPONSE NÉCESSAIREMENT RÉGIONALE QUI DOIT S’ARTICULER AUTOUR DE L’ALGÉRIE

    1. Quelle médiation (régionale ?) pour sortir de la crise ?
    Force est de constater que les médiations, régionales ou internationales, se multiplient et ne semblent pas avoir abouti, aujourd’hui, à beaucoup de résultats.
    La médiation burkinabée, sous auspice de la CEDEAO, semble aujourd’hui marquer quelque peu le pas, après une phase très active avant l’intervention armée, au cours de laquelle l’option de la résolution politique du conflit avait été privilégiée, sans succès. De même l’Algérie, qui avait parrainé les précédents accords, n’a pu reprendre en mains le mouvement Ansar Dine qui a rejoint AQMI et le MUJAO.
    2. L’Algérie est nécessairement appelée à jouer un rôle majeur pour la sécurité de la région
    La résolution de la situation sécuritaire de la région ne peut être pensée sans la nécessaire association de l’Algérie, seul grand pays de la bande saharo-sahélienne disposant d’une armée forte et d’une expérience de lutte contre le terrorisme.
    Il est illusoire de penser qu’on pourra se passer de l’Algérie. « L’Algérie est saharienne et sahélienne. Elle entre en profondeur en Afrique. »
    (M. Messahel, ministre algérien chargé des affaires africaines, 15 mars 20111).
    a) Un rôle depuis toujours central, accentué par les « années de plomb »
    On ne peut ignorer la continuité géographique et humaine et la fluidité des déplacements entre l’Algérie et le Nord du Mali. Certains rapportent que c’est à une querelle entre administrations françaises (ministère de l’intérieur et ministère de la marine), à la toute fin du XIXème siècle, que l’on doit le tracé actuel d’une frontière par nature poreuse.
    Dès les tout premiers temps de l’indépendance, et notamment à l’occasion de la première rébellion touareg, l’Algérie apporte son soutien à l’intégrité territoriale du Mali (en livrant des chefs rebelles originaires de l’Adrar des Ifoghas). Plus tard, Alger a été un médiateur dans les rebellions touarègues. Longtemps, l’Algérie a été un contrepoids à l’influence libyenne dans la région.
    Il est évident que les services algériens connaissent particulièrement bien le Nord du Mali, le GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) algérien, issu, en 1998, des Groupes islamiques armés (GIA), en ayant fait sa base arrière durant « les années de plomb ». Mokhtar Ben Mokhtar était l’ancien émir de la « zone 9 » du GSPC (qui couvrait le Sud algérien, avant d'être étendue aux pays du Sahel). L'avènement d’Abdelmalek Droukdel à la tête du GSPC a été marqué par l'adoption du mode opératoire d'Al-Qaïda, désormais maison mère : les attaques-suicides contre des objectifs gouvernementaux (Palais du gouvernement à Alger, en avril 2007) et contre des intérêts étrangers (représentation des Nations unies à Hydra en décembre 2007) et, surtout, les prises d’otages, moyen d’obtenir de juteuses rançons qui deviennent progressivement le cœur du financement de l’organisation.
    AQMI n’a fait à cet égard, avant que sa branche sahélienne ne s’autonomise progressivement, que reprendre la zone du Sud du GSPC, et la transformer progressivement en une profondeur stratégique et un axe de développement prioritaire, à la faveur de la faiblesse de l’État malien.
    AQMI est d’ailleurs demeurée une organisation fondamentalement algérienne, au moins dans son encadrement (Abou Zeid, Mokhtar Ben Mokhtar, sont algériens).
    La thèse est développée dans certains milieux ( MAKHNAZIS )d’une instrumentalisation, voire d’une manipulation des rébellions touarègues (voire des groupes terroristes) par Alger. L’Algérie chercherait à refouler AQMI vers le sud et à gêner l’influence française.Cette thèse, qui pourrait bien témoigner d’une fixation dépassée sur l’Algérie, semble ignorer que, malgré d’indéniables succès contre les katibats de Kabylie et de l’Algérois, en particulier dans les maquis de la Wilaya de Boumerdès, l’Algérie reste aux prises avec le terrorisme, et qu’AQMI demeure son premier ennemi.
    Dernière modification par AARROU, 05 novembre 2013, 20h18.
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

  • #2
    Les « années de plomb » se sont soldées par 100 000 à 200 000 morts. L’Algérie a payé un lourd tribut au terrorisme.
    Entre 2001 et 2012 on compte plus de 1200 attaques terroristes sur le territoire algérien, y compris l’attentat suicide contre l’académie militaire de Cherchell en août 2011, causant la mort de 18 officiers. Un chiffre bien supérieur à la totalité des attaques chez ses voisins du Sud pendant la même période. La spectaculaire attaque du site gazier de Tinguentourine début 2013 vient rappeler combien le cœur des intérêts algériens reste visé par les organisations terroristes.
    L’Algérie est l’acteur incontournable de la lutte contre AQMI.Partenaire des États-Unis, l'Algérie a rejoint le dialogue méditerranéen de l'OTAN en 2000 et participe depuis 2006 à l'initiative de contre-terrorisme trans-saharien. L'Algérie adhère également au Forum mondial de lutte anti-terroriste (Global Counter-Terrorism Forum) lancé à New York en septembre 2011. Les 16 et 17 novembre 2011, Alger a organisé un groupe de travail régional sur le renforcement des capacités au Sahel. Les 18 et 19 avril 2012 s’est d’ailleurs tenue à Alger une réunion consacrée à la problématique du paiement des rançons aux groupes terroristes contre libération d’otages, et en juin 2012, à Istanbul, l'Algérie a co-présidé avec le Canada la réunion du Groupe de Travail sur le Sahel au niveau ministériel.
    N’oublions pas non plus que des ressortissants algériens sont toujours détenus en otages (affaire des consuls algériens de Gao, pris en otage par le MUJAO).
    b) Un changement de paradigme sur le dossier malien, opéré début 2013
    Réfractaire par nature, ce qui est compréhensible, à une intervention armée à ses portes, Alger a longtemps parié sur une solution politique au conflit malien, poussant la négociation autour d’Ansar Dine, comme l’a révélé l’épisode des éphémères « Accords d’Alger » -aussitôt dénoncés- de décembre 2012.
    L’implication d’Ansar Dine dans l’attaque de Konna, aux côtés d’AQMI et MUJAO, a mis un terme à la démarche qui consistait à entraîner ce groupe dans la logique du dialogue et à le détacher des entités terroristes et criminelles. Elle a confirmé la porosité entre les différents groupes. On pourrait discuter sans fin sur la question de savoir si Iyad Ag Ghali aurait pu être retourné. Toujours est-il qu’il ne l’a pas été et qu’il aurait au contraire entraîné ses alliés de circonstance (AQMI, MUJAO) dans une démarche de conquête territoriale jusqu’alors assez étrangère à leurs méthodes, qui, d’ailleurs, leur aura été fatale.
    La médiation algérienne, dans son effort de promotion d’une solution politique, a peut-être surestimé sa capacité à influer sur les logiques de ces groupes. Elle en a pris acte immédiatement après le lancement de Serval en autorisant le survol de son territoire par des avions français.
    Un changement de paradigme s’est opéré dans la politique algérienne. Tigentourine, près d’In Amenas, opération préparée de longue date par Moktar Ben Moktar, a frappé au cœur des intérêts gaziers algériens, et a laissé entrevoir le potentiel de dangerosité des solidarités terroristes tissées le long d’une route partant du Nord Mali et passant par le Nord Niger et le Sud libyen. Cette attaque à laquelle l’armée algérienne a su riposter, a naturellement été un tournant tout à fait décisif.
    L’attaque d’In Amenas a en effet changé la donne. Analysée comme une surprise stratégique pour les autorités algériennes, elle avait pourtant été précédée de signes avant-coureurs : le 29 juin 2012, le siège du 4ème commandement régional de la gendarmerie nationale basé à Ouargla avait été la cible d’un attentat suicide revendiqué par le MUJAO. Or cette ville n’est qu’à 86 kilomètres de l’un des plus grands sites d’exploitation pétrolière : Hassi Messaoud.
    Dix jours après In Amenas, c’était au tour du gazoduc de la région de Bouira qui achemine le gaz de Hassi R’Mel, d’être la cible d’une action terroriste.
    c) La nécessaire pierre d’angle de toute politique sécuritaire dans la région
    Vos rapporteurs sont convaincus qu’on ne peut concevoir la paix et la stabilité de cette immense région sans l’Algérie, dont l’armée est forte de 300 000 hommes. Sans l’Algérie qui a dû, dans les années 1990, faire face, seule, à la terreur islamiste.
    Alger consacre près de 4 % de son produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Selon le SIPRI Yearbook 2011, après plusieurs années d'accroissements successifs, le budget militaire algérien a connu une augmentation de 44 % en 2011 (par rapport à 2010) avec 1,9 milliard d'euros de dépenses, dépassant ainsi l'Afrique du Sud sur le continent africain.
    Certes, la Constitution algérienne interdit toute intervention des forces armées en dehors de ses frontières. Mais qu’en serait-il si les intérêts vitaux de l’Algérie étaient menacés ?
    Certains remettent en cause la volonté de l’Algérie de lutter contre le terrorisme, sous prétexte qu’elle aurait permis aux terroristes de s’approvisionner en essence. C’est ne rien connaître à cette région que de penser qu’on puisse contrôler facilement les trafics d’essence !
    Dans la lutte contre le terrorisme, l’Algérie et la France combattent côte à côte. Plusieurs éléments l’indiquent clairement: l’autorisation de survol pour les avions français, la fermeture efficace, autant que faire se peut, de l’immense frontière algéro-malienne (1 200 km), le partage du renseignement, essentiel pour notre action militaire, etc...
    Au moment où le Président de la République, François Hollande, vient de déclarer, à Alger, le 20 décembre 2012, devant les deux chambres du Parlement algérien, vouloir « ouvrir une nouvelle page dans les relations entre la France et l’Algérie », il faut saisir le moment actuel pour construire au Sahel, avec les pays riverains, un espace sûr et stable, durablement purgé du terrorisme.
    La priorité aujourd’hui devrait être de construire une architecture de sécurité régionale qui s’appuie autant que possible sur l’Algérie.
    Des structures existent. Il s’agit en particulier de :
    - la mise en place, à Tamanrasset, en avril 2010, du Comité d'État- major Militaire Opérationnel Conjoint (CEMOC) incluant le Mali, la Mauritanie et le Niger, censé mettre en œuvre un nouveau plan de sécurité régionale. La mesure phare consistait en la création d'unités combattantes composées de 5.000 Touaregs dont les effectifs auraient dû tripler en 2011 (de 25 000 à 75 000), mais elle ne s'est jamais concrétisée ;
    - la mise en place, à Alger, en octobre 2010, de l'Unité de Fusion et de Liaison (UFL), coalition des services de renseignements de sept pays (Algérie, Mali, Mauritanie, Niger, Libye, Burkina Faso et Tchad, rejoints par le Nigéria fin 2011), chargée d'analyser les renseignements sécuritaires concernant la région.
    Ces structures, pas plus que les forces africaines, n’ont réussi à contrer la montée de la menace terroriste. Faut-il pour autant conclure à leur inutilité ?
    Ce point mérite certainement une réflexion approfondie : il faut saisir l’occasion de la page qui se tourne aujourd’hui dans nos relations avec l’Algérie pour faire avancer la réflexion sur l’architecture de sécurité au Sahel.
    D’ailleurs, plus largement, le groupe de travail de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, co- présidé par Mme Josette Durrieu et M. Christian Cambon, et centré sur le sujet : « Rive sud de la Méditerranée : une zone de prospérité à construire » s’attachera sans aucun doute, dans un contexte renouvelé, à prendre toute la mesure de l’extraordinaire potentiel de développement mutuel entre les pays riverains de la Méditerranée.
    3. Le Maroc, un allié fiable
    Le Maroc est, dans la gestion de la crise malienne, un allié fiable pour la France, notamment par le soutien qu’il a manifesté au sein du Conseil de sécurité des Nations unies lors de l’examen des différentes résolutions. Rabat présidait le conseil de sécurité de l’ONU lors du vote de la résolution 2085 autorisant l’envoi d’une force internationale au Mali.
    Le rôle du royaume chérifien est indéniablement très positif depuis le début de la crise au Mali. France et Maroc partagent largement la même analyse des risques liés à la menace terroriste. Relevons d’ailleurs que le Maroc a autorisé très rapidement le survol de son territoire par les avions de l’armée française.
    La relation entre l’Algérie et le Maroc est naturellement un des facteurs-clé de la difficile équation sahélienne. On peut estimer avec certitude que tous les conflits non réglés alimentent forcément l’instabilité et le terrorisme dans le Sahel.
    A l’heure où Christopher Ross, l’émissaire de l’ONU, vient d’achever une tournée en Afrique du Nord, on ne peut que noter que la situation dans la région du Sahel rend plus que jamais urgent le règlement de la question du Sahara Occidental. Le groupe de travail précité de notre commission sur la Méditerranée explorera sans doute plus en profondeur cet enjeu vital pour la sécurité de la région.



    senat.fr
    "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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    • #3
      Mise en ligne : 18/04/2013

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      • #4
        Pourquoi, tu crois que la position française dépend de la pluviométrie .... comme celle du makhzen ?
        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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        • #5
          Elysium

          Pourquoi, tu crois que la position française dépend de la pluviométrie .... comme celle du makhzen ?
          Tu te trompe mon ami

          La politique du MA.KHNEZ dépend de la cueillette du chocolat royal
          "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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          • #6
            c'est un mensonge, etre incontournable et incapable de venir a bout des petit combatant en sandalle et en khamis..
            cette hypothese est erronées

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            • #7
              C'est le génie, le Chomsky nta3 lmarouk qui le dit.
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

              Commentaire


              • #8
                Elysium

                C'est le génie, le Chomsky nta3 lmarouk qui le dit.

                Paroles de rab dzair
                "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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